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Présidentielle de 2015 : L’opposition politique s’inquiète de la lenteur dans les préparatifs

Publié le mardi 4 mars 2014 à 23h48min

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Présidentielle de 2015 : L’opposition politique s’inquiète de la lenteur dans les préparatifs

Le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, a effectué dans l’après-midi de ce lundi 3 mars 2014, une visite au siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), où il a été accueilli par le président de l’institution, Barthelemy kéré. Motif : s’informer de l’état d’avancement des préparatifs de l’élection présidentielle de novembre 2015 qui accuse selon le CFOP, un retard dans le timing.

L’élection présidentielle est prévue pour novembre 2015. A 20 mois de l’échéance, le Chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré est venu rencontrer le président de la Commission électorale nationale indépendante, Barthelemy Kéré, entouré de commissaires pour évoquer les questions liées à l’organisation du scrutin présidentiel. L’opposition juge qu’il était important de venir voir avec la CENI si les choses se déroulaient selon le plan qu’elle a prévu.

Après échanges avec le président de la CENI et les commissaires, l’opposition se dit inquiète de ne pas voir le gouvernement mettre tout en œuvre pour que les choses qui sont prévues pour se dérouler afin que l’élection présidentielle ait lieu, se fasse de manière diligente. « C’est un sujet qui est très important. Il est important que nos autorités le prennent à- bras –le corps et mettent tout en œuvre pour que le chronogramme qui a été arrêté par la CENI mais de concert avec l’ensemble de la classe politique, soit respecté et que l’élection présidentielle puisse se tenir au mois de novembre 2015 » dira Zéphirin Diabré.

Le gouvernement interpellé

L’opposition dit constater que les choses ne sont pas au stade souhaité. Pour son chef de file, le gouvernement ne prend pas les décisions qui soient. Au constat de la lenteur dans le chronogramme, Il faudrait selon Zephirin Diabré, que le gouvernement fasse tout pour que la CENI ait les moyens de travailler afin que l’élection se déroule selon le calendrier prévu.

Les éléments sur lesquels les choses ne se passeraient pas selon le timing prévu sont notamment la mise à jour du fichier électoral, le recensement des burkinabè de l’étranger et un certain nombre d’opérations électorales qui devraient se dérouler à l’étranger.

Interrogé sur les causes de ce retard, le président de la CENI affirme que le rôle de la CENI est d’expliquer au gouvernement et à la classe politique les dispositions à prendre pour que les choses puissent se faire dans les délais. Pour la mise en œuvre, la CENI ne peut que s’en remettre au gouvernement. « La CENI n’a pas de chronogramme électoral et ce n’est pas à la CENI de fixer les dates des échéances » ajoutera Barthélémy Kéré. Il a donc demandé au chef de file de l’opposition de se mettre en rapport avec le Premier ministre qui est le responsable au niveau du gouvernement pour s’enquérir de ces questions.

Egalement à la table des sujets, le vote des Burkinabè de l’extérieur

Le fait nouveau et majeur pour l’élection présidentielle de 2015, c’est que les Burkinabè de l’extérieur pourront participer au vote. Ce point a aussi été abordé dans les échanges entre l’opposition et les membres de la CENI. Sur la question, l’opposition dit vouloir s’assurer que le gouvernement met en œuvre tout ce qui doit être pour que les choses se passent normalement. A ce niveau également, l’opposition relève un certain nombre d’inquiétudes.

« Nous aurons l’occasion si nous rencontrons les responsables du gouvernement, pour dire que nous sommes inquiets  » affirmera M. Diabré.

Amélie GUE (stagiaire)

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