Pôles de croissance : Une grappe d’entreprises à Bobo pour dynamiser la compétitivité des PME/PMI.
Lors de la 1ère session 2014 du Comité national de pilotage des pôles de croissance (CNPPC) qui s’est tenue à Ouagadougou ce matin, les membres du comité ont, en présence du Premier ministre et du Ministre de l’économie, discuté des différentes manières de dynamiser la compétitivité des PME/PMI en légère perte de vitesse ces temps-ci. Pour ce faire, l’approche « grappe entreprise » semble faire l’unanimité puisqu’un projet de ce type a été lancé dans le secteur huilerie à Bobo-Dioulasso.
« Dynamiser la compétitivité des PME/PMI par l’approche grappe d’entreprises afin d’accroître leur contribution à la croissance économique et à la création d’emplois : stratégie pour l’implémentation de la grappe huilerie de Bobo-Dioulasso ». C’est sous ce thème à rallonge que ce tenait ce matin la 1ere session du CNPPC pour l’année 2014. Lors de la précédente réunion il y a un mois – celle-ci comptait pour l’année 2013 -, les membres du comité avait annoncé la création d’un nouveau pôle de croissance minier dans le Sahel et invité les responsables du pôle de croissance de Bagré à « maintenir le cap ».
Les PME/PMI en difficulté
Pour cette première session de l’année, l’aspect qui a intéressé le CNPPC ainsi que le Premier ministre, Luc-Adolphe Tiao, et le ministre de l’économie et des finances, Lucien Bembamba, concernait les difficultés rencontrées par les PME/PMI dans divers secteurs de l’économie du fait de leur faible compétitivité face aux effets de la mondialisation et à la forte pression de la concurrence. Dans ce contexte, le Gouvernement a décidé de prendre des mesures à l’issue du Conseil des ministres du 26 février, notamment en faveur du secteur des huileries très menacé par la fraude.
L’approche grappe d’entreprises
« Nous avons décidé de lancer le processus d’opérationnalisation de la grappe huilerie de Bobo-Dioulasso en tant que grappe d’entreprises pionnière », a déclaré le Premier ministre dans son discours d’ouverture. Comme son nom l’indique, une grappe d’entreprises permet aux entreprises d’un même secteur et d’une même zone géographique de se structurer en réseau et offre à celles-ci un cadre de mutualisation des moyens leur permettant d’être plus performantes et de pouvoir mieux faire face à la concurrence. Par ailleurs, le gouvernement a également pris la décision de promouvoir la consommation des produits locaux en commercialisant l’huile alimentaire de production locale dans les boutiques témoins de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (Sonagess).
Plan d’actions prioritaire 2014-2016
Plus généralement, le CNPPC a validé un Plan d’actions prioritaires 2014-2016 (PAP) ainsi qu’un programme annuel de travail pour 2014 (PTA) afin d’assurer le passage à l’échelle auquel il s’était engagé lors de la dernière session. Les budgets relatifs à ces programmes s’élèvent à plus de 3 milliards de F CFA pour le PAP et un milliard et demi de F CFA pour le PTA. Le CNPPC a lancé un appel aux partenaires pour la couverture du besoin de financement qui s’élève à près d’un milliard de F CFA pour ces deux programmes.
Pierre Mareczko
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 1er mars 2014 à 02:50, par Malthus En réponse à : Pôles de croissance : Une grappe d’entreprises à Bobo pour dynamiser la compétitivité des PME/PMI.
On a na mare de ces meeting ,dinner gala ,reception chaque fois avec des bidons d,eau sur des table sans rien foutr de concret ,cest vraima hontee ces dirigeants.E cest eux qui prennent des avions chaque fois dans les premieres classe pour tourner a travers le monde entier pour regarder les building des autres pays 28 Annes de pouritures ,et d,escroquerie cest pas la peine
2. Le 1er mars 2014 à 17:24 En réponse à : Pôles de croissance : Une grappe d’entreprises à Bobo pour dynamiser la compétitivité des PME/PMI.
A t-on besoin de tendre la main pour 3 milliards seulement...
La mendicité,quand tu nous tiens.
3. Le 13 mars 2014 à 17:36, par MON FASO En réponse à : Pôles de croissance : Une grappe d’entreprises à Bobo pour dynamiser la compétitivité des PME/PMI.
Il y a un paradoxe dans ce pays. On encourage la création des PME/PMI sans mesures de protection contre la concurrence. Certains produits alimentaires notamment l’huile alimentaire importée abondent sur nos marchés sans aucun contrôle de qualité. Aucun quota d’importation n’est fixé pour permettre aux produits locaux d’être écoulés.
Mêmes dans les pays industrialisés, des quotas d’importation sont fixés pour mieux protéger les entreprises locales.
Il y a également les facteurs de production qui ont un cout très élevé. Nous avons l’électricité le plus cher de la sous-région et le moins disponible.
Le gouvernement gagnerait à fixer des règles de qualité aux PME/PMI locales et à fixer des quotas d’importation. Les petites boutiques témoins ne peuvent même pas absorber le dixième de la production locale d’huile alimentaire.