Le problème essentiel des photojournalistes au Burkina Faso est le manque de formation continue. C’est ce qui serait principalement ressorti des débats engagés entre les professionnels à cette première édition du FESPHO (Festival de Photojournalisme de Ouagadougou).

Relever le défi de la formation

Les participants ont selon le délégué général de l’évènement, Moussa Sawadogo, abouti à 3 conclusions majeures qu’il a énumérées lors de la cérémonie de clôture, ce mercredi 26 février 2014. « Un renfort des capacités notamment en cadrage, en technique de luminosité et à la pratique de l’outil informatique aujourd’hui élément incontournable dans le métier, s’avère nécessaire. L’implication de toutes les associations de photographes existantes au Burkina aux éditions futures du FESPHO et la création d’une banque de données sécurisées qui permettra ,non seulement de vendre l’image du Burkina ,mais aussi faire la promotion et la commercialisation des photographies au profit de leurs producteurs »a-t-il expliqué.

Mais pour mieux partager toutes ces informations au public en général et aux intéressés en particulier, le FESPHO propose désormais un site d’information (www.fespho.net).

Bationo Linwe, photographe indépendant, vainqueur du 1er prix FESPHO 2014

Au cours de la cérémonie, 3 photographies ont été distinguées sur les 40 de 17 photographes en lice. Le thème qui n’a pas été prédéfini cette année à permis d’ouvrir la compétition au grand public. Le Jury a statué sur plusieurs critères pour évaluer les candidats (La composition, le cadrage de l’image, l’originalité, la qualité du tirage, la finition et l’éclairage).

Eléments que les trois gagnants ont su faire ressortir dans leurs images, selon le président du jury Paul Djibila. Bationo Linwé est reparti avec le premier prix, suivi de Ouédraogo Hassan de l’observateur paalga et Yanogo G. Rasmane.

Officiellement clos, le FESPHO 2014 se poursuivra par l’exposition de photographies jusqu’au jeudi 27 février à 17h. Toutes les recommandations émises à l’issue des échanges seront transmises aux hauts responsables en charge de la communication au Burkina. Aux initiateurs du FESPHO, les porte-paroles, du ministre de la communication et du président du Conseil Supérieur de la communication (CSC) ont exprimé leurs vives félicitations, pour la réussite de cette action en faveur du rayonnement de la presse nationale.

Arba Nadembega (Stagiaire)

Lefaso.net