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ON MURMURE : Les autorités s’activent au bornage de la frontière Burkina/Niger

Publié le mercredi 19 février 2014 à 01h14min

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Il est tombé dans l’oreille de Kantigui, que les autorités burkinabè et nigériennes s’activent au démarrage effectif du bornage de la frontière de leurs pays. Cette démarche, souvenons-nous, fait suite à l’arrêt rendu par la Cour internationale de justice (CIJ), le 16 avril 2013, dans le cadre du différend frontalier, qui opposait les deux Etats. Ainsi, Kantigui a constaté que les experts des questions frontalières des deux pays s’étaient réunis, tour à tour, à Niamey et à Ouagadougou pour préparer l’opération de bornage.

A cet effet, les spécialistes avaient recommandé une sortie de terrain des ministres chargés des questions frontalières des deux Etats, en vue d’informer et de sensibiliser les populations des zones affectées, avant le début de l’opération. Les chefs des départements concernés, a noté Kantigui, ont répondu favorablement, à la requête à eux formulée. Aussi projettent-ils d’aller à la rencontre des populations burkinabè et nigériennes des localités frontalières, à la faveur d’une tournée, prévue du 21 au 25 février 2014. Convaincu que l’abornement de la frontière Burkina/Niger sera bientôt une réalité, Kantigui souhaite d’ores et déjà, une bonne mission aux deux ministres, fortement impliqués dans la gestion du dossier.

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Hôpital Yalgado : un garçon de salle licencié pour vol sur un accidenté

Kantigui a ouï dire qu’un garçon de salle s’est rendu coupable d’un vol sur un accidenté dans les urgences traumatologiques du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (C.H.U –Y.O) de Ouagadougou courant décembre 2013. Cet agent de santé qui était au chevet de l’accidenté, lors de son évacuation, avait cru que le blessé avait totalement perdu connaissance.
Il l’a donc spolié, en vidant ses poches en catimini. Plus tard, quand le malade a commencé à retrouver ses sens, il s’est plaint de la disparition d’une somme de 57.000 F CFA qu’il aurait dans ses poches, avant la survenue de l’accident. Les responsables des urgences traumatologiques ont alors, mis en branle une enquête et un interrogatoire qui ont contraint le garçon de salle à reconnaître le délit du vol qu’il a commis sur le malade. Mais, il a avoué avoir dérobé le contenu de la poche qui serait de 40.000 F CFA et non 57.000 F CA. Le conseil de discipline de l’hôpital a statué sur son cas et a décidé de le révoquer de ses fonctions pour faute lourde. Cet acte a beaucoup indigné la direction générale de Yalgado, qui estime qu’il s’agit d’une pratique qui rame à contre-courant des mesures de formation des ressources humaines de l’hôpital , pour un accueil humanisant des malades et usagers du C.H.U et pour des soins de qualité. Aussi, la direction de Yalgado et son staff managérial veulent que ce cas serve de sanction exemplaire, pour dissuader d’éventuelles pratiques de brebis galeuses du genre. Ils encouragent les nombreux agents de santé qui donnent le meilleur d’eux-mêmes dans leur travail et dont certains ont reçu des distinctions honorifiques.

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Deux nouveaux ouvrages pour apprendre le français au CE1 et au CE2

Dans ses pérégrinations, Kantigui a appris une nouvelle qui va réjouir le monde scolaire, enseignants et élèves compris. Il s’agit de la disponibilité en librairie de deux ouvrages pour apprendre aisément le français, destinés aux classes de CE1 et de CE2. La dédicace de ces deux livres intitulés : « Le français au CE1 » et « Le français au CE2 » aura lieu le jeudi 20 février 2014, sous la présidence du ministre en charge de l’Education nationale, Koumba Boly et le parrainage du secrétaire général du Ministère en charge du commerce, Bernard Zougouri. Kantigui salue l’auteur des ouvrages, l’instituteur certifié de français, Yacouba Koné, pour cette initiative qui, à n’en point douter, va contribuer à rehausser le niveau des écoliers dans « la langue de Molière ». Des confidences faites à Kantigui, les deux ouvrages ont été édités par les Editions Sidwaya qui se sont dotées d’une nouvelle presse à la pointe de la technologie.

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Haro sur l’achat des cartes d’électeur !

En cette période de campagne électorale, Kantigui, dans ses ballades dans l’arrondissement N°4, a été témoin d’une scène qui n’honore pas la démocratie.
En effet, les militants d’un des partis en lice dans la reprise des élections municipales dans cet arrondissement font le tour du secteur N°17, proposant aux potentiels votants d’échanger leurs cartes d’électeur contre la somme de 2500 F CFA. Scandalisé par une telle pratique, Kantigui en appelle au sens de responsabilité des candidats aux postes de conseiller municipal et leurs soutiens et espère qu’ils feront leur, le principe qui veut que la force de l’argument prime sur la corruption, en période de campagne électorale.

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Bagarre de maires autour de la création d’une nouvelle province

Kantigui a été témoin, le samedi 15 février 2014, d’une joute verbale entre le maire de Kourouma et quatre autres maires des communes rurales de Kayan, Morolaba, N’Dorola et Sindo, dans la province du Kénédougou. Cette bagarre de chiffonniers s’est passée, le samedi 15 février 2014 à Bobo-Dioulasso, lors d’une assemblée générale à laquelle participaient tous les bourgmestres des communes rurales et les personnes-ressources de la province. La réunion avait pour objet, de trouver, à l’unanimité, le nom et le chef-lieu de la future province que les ressortissants et les représentants des services décentralisés de l’Etat dans la province du Kénédougou, entendent créer, conformément à l’esprit de la circulaire du Ministère de l’aménagement du territoire et de la décentralisation, adressée à cet effet, à tous les gouverneurs de région. Venus donc à Bobo-Dioulasso pour échanger sur la création, sur la proposition du nom et du choix du chef-lieu de la future province, les maires des communes relevant de la province du Kénédougou, ont transformé l’assemblée générale en un "ring verbal" qui a inutilement et longuement « surchauffé la salle ». En effet, Kantigui a observé que dans la salle, les villes de Kourouma et N’Dorola ont déclaré leur intention de se porter communes-candidates, désireuses de faire ériger leur département en province. Après la déclaration de leur candidature, les maires de ces deux villes ont été invités à motiver leur choix. Convaincus, les autres maires présents dans la salle se sont tous ralliés derrière la ville de cette localité au motif que N’Dorola, est une ville qui se trouve, comme par extraordinaire, au cœur de la future province en création, mais aussi et surtout, possède déjà des services décentralisés et déconcentrés de l’Etat. Mais, Kantigui a été étonné de voir que le maire de Kourouma, la commune concurrente, s’est opposé à ce choix. Quand Kantigui a voulu comprendre pourquoi la désapprobation solitaire du maire de Kourouma, une source lui a répondu que celui-ci « a rejeté le choix porté sur N’Dorola, parce qu’il estime que N’Dorola a été désignée sur la base de calculs politiciens ». Mais en définitive, la volonté populaire a fini par triompher : N’Dorola a été retenue comme chef-lieu de la future province de la région des Hauts-Bassins. Toutefois, Kantigui a ouï dire que le maire de Kourouma, défait, entend activer ses réseaux pour faire annuler le choix porté sur N’Dorola.

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Les fonctionnaires retardataires se bousculent pour se faire enrôler

Kantigui a constaté que la timidité des premiers jours de l’enrôlement biométrique des agents de la fonction publique, cède la place à un engouement pour l’opération. A la deuxième semaine de l’opération, le 3ème étage du building Lamizana à Ouagadougou, ne désemplit pas. Des dizaines d’agents de la Fonction publique y font le pied de grue, en vue de se faire enrôler, les lundis et mardis de 8 h à 13 h. L’opération se déroule sans accrocs majeurs, selon les sources de Kantigui, nonobstant quelques désagréments dus à la non maîtrise de l’information concernant les dossiers justificatifs à fournir pour cette 5ème phase. Cette situation oblige des agents à faire des va- et-vient pour se procurer les documents exigés. Le problème est plus délicat, lorsque l’agent est obligé d’aller en province pour trouver lesdits documents. Kantigui, tout en saluant la reprise de l’enrôlement biométrique des agents de la Fonction publique, souhaite son extension à toute la semaine, en vue de permettre à ceux qui n’ont pas eu l’information dans les faubourgs reculés, de prendre des dispositions pour régulariser leur situation. Selon les confidences de Kantigui, environ 1300 à 1400 fonctionnaires ont vu leurs salaires suspendus depuis le mois de janvier, pour ne s’être pas fait enrôler. En rappel, l’opération, débutée le 10 février, prend fin le 31 mars 2014.

Kantigui

Sidwaya

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