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Investir au Burkina : Créer un environnement favorable aux affaires

Publié le mercredi 2 février 2005 à 08h41min

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Le ministère en charge de la Promotion de l’entreprise organise du 31 janvier au 02 février 2005 à Ouagadougou, un atelier national sur le climat des affaires.

Cette rencontre vise l’amélioration de l’environnement des investissements au Burkina Faso.

Le rapport intitulé "Doing business" au "Pratique des affaires en 2005" du groupe de la Banque mondiale classe le Burkina Faso parmi les pays au monde où des dispositions réglementaires et législatives sont peu favorables à la promotion des affaires.

Les principales entraves à l’investissement sont : la lourdeur des procédures administratives, leur multiplicité et leur coût élevé, la rigidité de la réglementation et du marché du travail, les difficiles conditions d’exécution des contrats. Pour le ministre en charge de la Promotion de l’entreprise, Benoît Ouattara, "si l’essor du secteur privé est une donne importante dans le développement d’un pays, cela n’est possible que par la création d’un environnement favorable aux affaires".

Cette nécessité dans la création d’une véritable économie libérale prônée par le gouvernement burkinabè a suscité des initiatives en vue de stimuler les investissements. Depuis 1991, des réformes ont été opérées par les pouvoirs publics pour assurer entre autres, la restructuration des institutions d’appui au secteur privé, la privatisation des entreprises à capitaux publics, le renforcement des outils de financement ciblés, la libéralisation du commerce et des prix, la relecture du code du travail. Cependant en dépit de ces efforts, des insuffisances continuent de caractériser la mise en œuvre de cette politique pour l’amélioration de l’environnement des affaires au Burkina Faso.

A travers l’atelier national du 31 janvier au 02 février 2005, le gouvernement entend engager une réflexion avec tous les acteurs de l’économie nationale dans l’optique de combler les points faibles relevés par le rapport de la Banque mondiale. "Le gouvernement est conscient que tant que les entraves vont persister, le développement du secteur privé sera un vain mot", a indiqué le ministre Benoît Ouattara.

Aussi la rencontre procédera à une analyse situationnelle de la pratique des affaires au Burkina Faso. Elle devra relever les bases légales, les coûts et les délais pour les quatre (4) principaux indicateurs liés aux investissements : la création et la dissolution d’entreprises, le recrutement et le licenciement du personnel, la protection des droits des investisseurs et l’accès au financement.

Les participants (secteurs publics et privés, partenaires techniques et financiers, universitaires) proposent des réformes législatives, réglementaires et institutionnelles pour rendre favorable le climat des investissements au Burkina Faso. "L’atelier se tient à un moment où on assiste à d’importants mouvements de capitaux vers les pays où les conditions d’exercice des activités économiques sont attractives", a rappelé le ministre en charge de la Promotion de l’entreprise, Benoît Ouattara pour traduire toute l’importante de la rencontre.

Jolivet Emmaüs
Sidwaya

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