LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

90 ans d’existence, les SIC jubilent.

Publié le samedi 1er février 2014 à 01h26min

PARTAGER :                          
 90 ans d’existence, les SIC  jubilent.

La Congrégation des Sœurs de l’Immaculée Conception de Ouagadougou célèbre cette année 2014, ses 90 ans d’existence et de service de l’Eglise famille de Dieu au Burkina Faso/Niger et dans le monde.

Membres d’une congrégation apostolique et missionnaire, les sœurs de l’Immaculée conception de Ouagadougou, sont les premières religieuses autochtones du Burkina Faso, voulues par Mgr THEVENOUD, le Père fondateur de l’église de Ouagadougou. Sur les 422 religieuses qu’elles sont au total, 216 travaillent sur le territoire de l’archidiocèse de Ouagadougou. Elles sont reparties dans 29 communautés et 32 d’entres elles sont admises à la maison de repos à Kossoghê, route de Pabré. Mais elles sont également dans les autres diocèses du Burkina, du Niger, du Bénin, du Mali, de la Côte d’Ivoire, en France et en Italie. Parmi les événements qui vont marquer ce jubilé de 90 ans de leur présence active dans le champ de l’apostolat multiforme où ces religieuses sont engagées, on retiendra le transfert des restes de celle qui fut la première religieuse, sœur Marie Jeanne SAWADOGO ce vendredi 31 Janvier 2014. Celle qui naquit vers 1904 à Goupana à une trentaine de kilomètres de Ouagadougou, et qui a émis ses vœux perpétuels le 7 Octobre reposait jusque là dans le cimetière municipal de Ouagadougou. Désormais c’est une dans la mythique maison de repos de Kossoghê qui portera son nom qu’elle va reposer.

L’occasion de ce jubilé est belle pour la Révérende Mère Marie Bernadette ROAMBA et son Conseil, ainsi que toutes les sœurs de l’Immaculée Conception de Ouagadougou, pour convier tous les chrétiens à les accompagner dans leur prière d’action de grâce. Depuis 90 ans en effet, la congrégation a reçu de multiples grâces, à travers sa présence dans la pastorale des diocèses dans l’enseignement-éducation et la pastorale de la santé entre autres.
.

PROGRAMME DES ACTIVITES DU JUBILE :

- Mardi 11 Février 2014 : Fête dans les communautés ;
- Jeudi 13 Février 2014 : Veillée d’évangélisation à la Paroisse Notre Dame de l’Immaculée Conception de la Cathédrale de Ouagadougou de 20 h à 22 h 30 ;
- Samedi 15 Février 2014 : Grande messe d’action de grâce à 11 h 00 à la Paroisse Notre Dame de l’Immaculée Conception de la Cathédrale de Ouagadougou.

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 2 février 2014 à 21:30, par Achille En réponse à : 90 ans d’existence, les SIC jubilent.

    Merci mes Sœurs, pour votre renoncement à tout et pour votre engagement au service de l’Eglise et de l’Humanité. Seul Dieu saura vous récompenser.

  • Le 3 février 2014 à 10:27, par Prosper SAWADOGO En réponse à : 90 ans d’existence, les SIC jubilent.

    Tout est grâce. Une Voltaïque de l’époque (1900), une fille mossi, oser refuser se marier pour se consacrer à Dieu, s’apparente à une trahison de ses parents. Soeur Marie Jeanne SAWADOGO de Goupana a osé. Et il fallait oser car l’Esprit de Dieu souffle là où elle veut... Aujourd’hui, les fruits de son ferme et courageux engagement se ressentent, se voient et se vivent avec joie, en témoigne l’existence de nombreuses soeurs Burkinabè de la Congrégation des Soeurs de l’Immaculée Conception (SIC) partout dans notre pays et ailleurs et qui s’adonnent à l’annonce de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ pour le salut des âmes. Mes Soeurs, je suis de l’Eglise catholique, je sais que votre tâche n’est pas facile, mais tenez bon, nos prières et celles de Tantie Marie Jeanne vous accompagnent tout au long de votre mission. Que l’Esprit de Dieu qui vous a choisies pour suivre les traces de la toute première Soeur religieuse du Burkina Faso vous guident à jamais. Soyez toutes bénies. Gloire à Dieu pour ses merveilles.
    Un ressortissant du village natal de Marie Jeanne SAWADOGO

  • Le 27 avril 2015 à 09:59, par FERON JEAN PIERRE En réponse à : FELICITATIONS POUR CE JUBILE A MERE MARIE BERNADETTE ROAMBA FELICITATIONS A MERE MARIE BERNADETTE ROAMBA POUR CE JUBILE 90 ans d’existence, les SIC jubilent.

    Bonjour à tous et à toutes,
    J’aimerais vous raconter une petite histoire très émouvante à diffuser le plus possible et j’aimerais que la petite KELLI de 12 ans que je connais bien qui viens de rentrer dans votre Congrégation le 22 Mars 15 qui connais ce texte que je lui avais envoyé pourrait lire lors d’une messe dans votre cathédrale si cela est possible ?
    Titre de ce texte ; LE TAXI NEW YORKAIS. Un chauffeur de taxi New Yorkais Raconte ;
    Je suis arrivé à l’adresse et j’ai klaxonné.Après avoir attendu quelques minutes,je klaxonne à nouveau.Comme il s’agissait de ma dernière course de la journée,je pensais partir,mais finalement je me suis stationné et puis je me suis dirigé vers la porte et j’ai toqué. Juste une minute a répondu une voix de personne âgée.Je pouvais entendre quelque chose qui traînait sur le plancher.Après une longue pause,la porte s’ouvrit.Une petite femme de 90 ans se tenait devant moi.Elle portait une robe imprimée et un chapeau à voilette,ressemblant à un personnage de film des années 1940.A côté d’elle il y avait une petite valise en nylon.L’appartement semblait comme si personne n’avait vécu dedans depuis des années.Tout le mobilier était recouvert de draps.Il n’y avait pas d’horloge sur les murs,pas de bibelots ni aucun ustensiles sur les comptoirs.Dans un coin il y avait une boîte en carton remplie de photos et de verrerie. Pourriez-vous porter mon bagage jusqu’à la voiture ? dit-elle.J’ai porté la valise jusqu’à mon véhicule,puis suis retourné aider la femme.Elle prit mon bras et nous avons marché vers le bord du trottoir.Elle n’arrêtait pas de me remercier pour ma gentillesse. Ce n’est rien ! je lui ai dit, j’essaie juste de traiter mes passagers de la façon dont je voudrais que ma mère soit traitée. Oh tu es un bon garçon dit-elle. Quand nous sommes arrivés dans la voiture,elle m’a donné une adresse puis demanda ; Pouvez-vous passer par le centre-ville ?Ce n’est pas le plus court chemin,répondit-je. Oh cela ne me dérange pas,dit-elle.Je ne suis pas pressée. Je me rends au centre de soins palliatifs.J’ai regardé dans le rétroviseur.Ses yeux scintillaient.Je n’ai pas de famille reprit-elle d’une voix douce.Le docteur dit que je n’en ai plus pour très longtemps. J’ai discretement arrêté le compteur.Quelle route voudriez-vous que je prenne ?Demandais-je. Pendant les deux heures qui ont suivi,nous avons roulé à travers la ville.Elle m’a montré le bâtiment ou elle avait travaillé comme opérateur d’ascenseur.Nous avons traversé le quartier ou elle et son mari avaient vécu quand ils étaient jeune mariés.Elle m’a fait arrêter devant un entrepôt de meubles qui était à l’époque une salle de bal ou elle était allée danser lorsqu’elle était jeune fille.Parfois elle me demandait de ralentir en face d’un bâtiment particulier ou dans un coin et s’asseyait le regard perdu dans l’obscurité sans rien dire.Lorsque le soleil commença à rejoindre l’horizon,elle dit soudain ;je suis fatiguée,j’aimerais que nous y allions maintenant. Nous avons roulé en silence à l’adresse qu’elle m’avait donnée.C’était un petit édifice comme une petite maison de convalescence avec un portique pour rentrer dans une allée. Deux infirmiers sont sortis et se sont dirigés vers le taxi.Ils étaient très attentionnés et surveillaient tous les mouvements de la vielle dame.Visiblement ils attendaient son arrivée. J’ai ouvert le coffre et porté la petite valise jusqu’à la porte. La femme était déjà assise dans un fauteuil roulant . Combien vous dois-je m’a t-elle demandé en ouvrant son sac. Rien lui dis-je ! Vous devez gagner votre vie me répondit-elle ! Il y aura d’autres passagers ai-je répondu. Presque sans y penser ,je me suis penché et lui ai donné une accolade. Elle me serra fort. Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille dame me dit-elle ! Je vous en remercie ! Je lui serrai la main et me retournai. Derrière moi une porte à claqué,c’était le bruit d’une vie qui se termine !
    Je n’ai pris aucun passager le reste de ma course.J’ai sans but perdu dans mes pensées. Je n’ai pratiquement pas parlé le reste de la soirée.Que ce serait-il passé si cette femme avait eu à faire à un chauffeur en colère ou à quelqu’un d’impatient et pressé ? Et si j’avais refusé de prendre la course ou avait klaxonné plusieurs fois puis parti sans attendre ?
    Après réflexion je ne pense pas avoir fait quelque chose de plus important dans ma vie .
    Nous sommes conditionnés à penser que nos vies tournent autour de grands moments. Mais les grands moments sont souvent des jolis petits instants auxquels nous ne prêtons PAS ASSEZ ATTENTION.
    KENT NERBURN . Traducteur Inconnu
    Voilà une bien belle histoire qui m’a beaucoup ému et que j’aimerais bien que ma petite KELLI vous raconte de vive voix .Merci de votre attention.

  • Le 11 août 2017 à 11:27, par Mathieu Loua En réponse à : 90 ans d’existence, les SIC jubilent.

    Je cherche une religieuse du nom de Soeur Marie Céline. Elle est de la Congrégation des Soeurs de l’Immaculée Conception (SIC) du Burkina. Soeur Marie Céline a travaillé pendant des années dans le diocèse de N’zérékoré, en République de Guinée. Aidez-moi a avoir ces contacts. La maison de cette congrágation religieuse se trouve à Pabre.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique