LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

Publié le mardi 21 janvier 2014 à 23h39min

PARTAGER :                          
 De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

Maintenant c’est sûr, le débat sur l’article 37 de notre constitution oppose définitivement les partis politiques de la majorité et ceux de l’opposition. La solution à cette contradiction principale appartient, non pas à la classe politique, mais bel et bien au peuple.

Il faut recourir à sa souveraineté, lui qui en est le seul et unique détenteur. Cela aura en pratique, pour effet, d’extirper la classe politique et tous les intellectuels de l’alternance, du formatage forcené des canons de la démocratie qui est, depuis la discours de La Baule, devenu le malheur des pays africains.

Aujourd’hui, nul ne peut feindre de ne l’avoir pas remarqué. A moins de jouer aux aveugles, pour les plus crédules, ou aux oiseaux de mauvais augure, pour les plus aigris. La baule a enfermé nos pays dans la dictature de l’instant. Ce qui s’est manifesté par les guerres incessantes et les conflits civils à n’en plus finir.

On peut même parler de deuxième colonisation de l’Afrique, et cette fois-ci en plus dramatique. Le conflit ne nous oppose plus à l’envahisseur, mais oppose des frères et sœurs d’un même territoire. Pour en contrôler les reines. Au nom de quoi ? Au nom, semble-t-il du bonheur de peuple ! Vous avez dit absurdité, idiotie ou imbécilité ? A chacun son choix du mot juste ou pertinent.

Que chacun pense ce qu’il veut, mais qu’il le dise de manière constructive à dit un penseur. La démocratie, ce ne sera que ça à la réflexion, à savoir faire et dire pour construire. Encore faut-il que tous ceux engagés pour le bien de la cité, ou se disant tel, travaillent à en créer les conditions.

Ce qui veut dire autrement, qu’il faut au préalable des partis politiques faisant leur tâche d’éducation du peuple, ayant des projets crédibles, ayant une dynamique de fonctionnement interne propre à attirer de plus en plus de militants vers eux et surtout, qui agissent pour authentifier les résultats des consultations électorales…

Cela demande plus de temps et de persévérance au dessus de l’engagement de certains, sinon qu’il ne cadre pas avec leur impatience à toucher au graal ultime. On serait tenté à conclure que leur vision est trop facile de vouloir ainsi banaliser l’accession à la fonction suprême qui en réalité, et en régime de démocratie de surcroit, appartient à la catégorie du combat de toute une vie. Mais que voulez-vous, La Baule est passé par là, faisant croire à une certaine opposition et à certains individus qu’il faut forcer la marche vers les palais à coups d’appel à l’apocalypse.

Ce formatage, à marches forcées de la démocratie, a consacré la dictature de l’alternance, comme il fut dans les années quatre vingt dix, celle de droits de l’Homme, nommé pudiquement par certains « les droits de l’hommisme ». Il faut ici et maintenant que ce soit mon tour de goûter aux délices du pouvoir. Et pour cela, la fin doit forcément justifier les moyens. Même à marcher sur des cadavres, soutient des intellectuels, l’essentiel est d’arriver à Kosyam.

Il est possible de faire mieux, beaucoup mieux. Il est possible de croire encore au peuple. En sa capacité au discernement, en sa capacité à savoir ce qui est bien pour lui, en sa capacité à faire le bon choix, si tant est que l’alternance à tour de rôle peut faire son bonheur. Il faut croire qu’il aura la lucidité, sinon la force pour aller là où il faut qu’il aille. Il faut peut-être qu’on comprenne que le peuple n’est plus le paysan sans connaissance, ni celui qui ne vit que par mimétisme, comme l’a dit l’autre (1), mais qu’il vit lui aussi comme vous et moi à l’heure des TIC et que bien de choses ont profondément changé en lui.

Croire qu’on a toujours affaire au bon peuple docile, corvéable et taillable à volonté d’il y a quelques années c’est faire preuve d’une myopie politique et d’un manque de discernement graves. Et l’actualité internationale est là pour indiquer clairement que les discours seuls ne suffisent pas à ouvrir les chemins de la croissance ou du bonheur des populations.

Un sujet d’intérêt ?
Oui, de nombreux pays en ont sombré. On se rend compte, pour aborder l’actualité brûlante, que pas plus Michel Djotodia en Centrafrique, qui a même dû aller voire ailleurs, ou Salva Kiir au Soudan du Sud, après avoir pris les armes pour dénoncer la malgouvernance et la dictature, n’ont réussi à changer quoi que ce soit dans le sens qu’indiquait alors leurs discours enflammés et même quelquefois grandiloquents.

Corps et biens, ils sont en train de sombrer, en faisant le dur apprentissage de la gestion d’un Etat au plus haut sommet. Et décidément, la pratique refuse obstinément de rejoindre le discours.

Ce sont ces tristes et malheureuses expériences du « ôtes-toi que je m’y mette » qui doivent fonder les partis politiques du Burkina, toutes tendances confondus, pour l’option de la modération, l’option du recours au peuple pour trancher lorsque le dialogue devient inopérant. Tout simplement parce que le changement, aussi beau soit-il ne signifie pas que tout deviendra subitement rose, surtout si, on veut contourner les règles établies et connues, de celles à l’origine de la démocratie.

Il faut que l’opposition en vienne à savoir que la mécanique de la violence qu’elle agite en sous main, n’a jamais conduit nulle part que dans l’impasse. Encore faut-il savoir si chacun de nos démocrates croient ou non au suffrage universel.

L’article 37 étant de fait un sujet d’intérêt parce qu’il fait parler et qu’il divise, le pouvoir de décision ne peut venir que du peuple. Dès qu’il est établi le constat que personne ne remet en cause, qu’au Burkina sont bien réelles et effectives, la liberté des citoyens de s’exprimer, d’aller et venir, de se réunir, de mener leurs activités, … le pouvoir du peuple peut lui aussi s’exprimer librement, sans entraves, ni restriction. Librement et autant qu’il est possible pour le peuple d’être libre.

La seule question querellée, a dit un éminent professeur de philosophie, c’est que le peuple sera corrompu. Jamais selon sa conviction. Il sera corrompu par les uns ou les autres ! Décidément voilà un autre mot qui a la peau dure chez nous les Burkinabé ; la corruption. Si le peuple est corruptible, c’est-à-dire donc tout le monde, alors chacun, c’est-à-dire pouvoir comme opposition, peut jouer au corrupteur. A moins que les deux camps qui voudront chacun gagner, ne soit, ou le pouvoir le plus bête de la terre ou l’opposition la plus bête de la terre.

Parce qu’il sera incongru que le pouvoir le fasse et que l’opposition debout comme un seul homme ne le fasse pas, d’autant plus qu’elle a à sa tête un chef de file qui dispose de grands moyens et qu’elle vient de recevoir un renfort non négligeable qui a débarqué du pouvoir avec armes et bagages. Les preuves existent à cet effet. Dans notre pays de savane, pour paraphraser le citoyen lambda, tout se sait ou fini par se savoir ; au grand dam des conspirateurs.

Si la démocratie est le pouvoir du peuple, voilà une question, celle, de la révision ou non de l’article 37, à propos de laquelle, il faut rendre au peuple son pouvoir. Sa souveraineté comme il est vrai, étant indivisible, chaque citoyen doit participer à dire son mot et ne devrait pas se le laisser confisquer par d’autres. Il faut même aller plus loin, me semble-t-il.

Il est venu le temps de légitimer notre loi fondamentale, en recensant toutes les dispositions pouvant générer des discordes pour un accord définitif. Si le référendum n’est pas acceptable, au motif que le peuple est ignare, ignorant et pas qualifié, la question est alors de savoir qu’est-ce qu’on a à se fatiguer avec la démocratie ?

Quel intérêt il y a-t-il à l’appeler régulièrement aux urnes depuis 1991 puisqu’il n’y comprend rien à rien. Il serait mieux de se débarrasser de cette inutilité qui coûte perte de temps, d’énergie et d’argent. Au moins sur ce point tout le monde sera d’accord. Que d’économies alors pour mieux nous consacrer aux priorités, comme aime à le rappeler l’opposition, parlant du sénat. La démocratie coute sans aucun doute possible plus cher que ce fameux sénat. N’est-ce pas ? Sinon, nous devrons nous accorder sur la nécessité du référendum.

Apha Ben Y. BARRY

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 21 janvier 2014 à 20:27, par Réaliste En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

    Du verbiage mon cher. Arrêtez d’endormir le peuple. Quelle souveraineté du peuple vous parlez ? Nous savons comment ces élections sont tripatouillées au bf. Arrêtez de vous masturber. Tcrrrrrrrrrrr

  • Le 21 janvier 2014 à 20:29 En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

    Votre argumentaire n’a pas de sens car en 1991 le peuple a déjà tranché pour 2 mandats. Pourquoi passez son temps à vouloir tripatouiller l’article 37 ? Le chaos dans ce pays risque d’arriver si Blaise veut rester à vie à Kossyam après 28 ans d’une mauvaise gouvernance jamais vu dans ce pays depuis son indépendance. Pourquoi avoir tripatouiller 2 fois l’article 37 sans consulter le peuple et maintenant, que c’est très compliqué, il faut forcément le faire ? Or, vous oubliez de dire que dans le contexte actuel, on n’a aucune garantie que les urnes ne seront pas bourrés ou les chiffres tripatouillés. Vous nous reparlez de la Baule, très bien, justement, il faudrait peut-être revenir à l’esprit de l’époque pour aller vers une véritable démocratie et non un vernis au Faso depuis plus de 2 décennies.

  • Le 21 janvier 2014 à 20:39, par Diplomite En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

    Dissertation oisive, quel est ce peuple qui a demandé un référendum ? Un dictateur en fin de mandat ayant peur de ses casseroles, ne peut pas s’ériger en peuple et vouloir modifier un article qu’il a maintes fois tripatouillé. Va toucher ton cachet et barre toi.

  • Le 21 janvier 2014 à 20:39, par anta En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

    Le referendum n’a aucun intérêt si ce n’est pas pour permettre à Blaise Compaoré de rebeloter. Le referendum si envié par le CDP n’a aucun intérêt si c’est pour ouvrir les barrières pour une autre personne que blaise.Ne nous embrouillez pas avec vos histoires.

  • Le 21 janvier 2014 à 20:41, par Ems En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

    Monsieur Alpha Barry, avec tout le respect que je vous dois, combien côute un referendum ? combien côute le senat ? et juste le faire pour un seul individu !!!! Ne soyez pas amnésique. Pourquoi le nombre de mandat a été limité ? Aujourd’hui parce qu’on pense qu’il y a une paix relative, il faut maintenant dire que le collège des sages s’était trompé en demandant de limiter le mandat présidentiel. Aucun referendum ne sera fait car l’article 37 restera tel. Que cela vous plaise ou non, que cela plaise oui ou non, ceux pour qui vous écrivez.

    • Le 21 janvier 2014 à 21:34, par n’insulte pas l’intelligence des burkinabè En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

      Quand les chevaux courent, il faut que les ânes s’abstiennent de s’en mêler. Si quelqu’un ne voit pas plus loin que le bout de son nez comme toi, il ne peut qu’étaler des idioties. Parmi les exemples des présidents, Salvakir et Otodja que tu nous cité, lequel a fait 28 ans de pouvoir ? Ridicule que tu soit. Si vous ne prenez pas garde avec de telles publications, on va se régler les comptes donc fais très attention

    • Le 21 janvier 2014 à 21:52, par zonu En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

      Vraiment une dissertation oisive. le referendum sur l’article 37 ne se justifie pas Comme d’ailleurs le sénat. arrêtez de nous rabattre les oreilles comme si ces questions étaient vitales pour le pays. Santé, Éducation, Salaires...sont autant de chantiers sur les quels il est plus sensé d’investir nos ressources plutôt que dans des institutions aberrantes

  • Le 21 janvier 2014 à 20:45 En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

    Un référendum pour un individu qui a passé 27 ans au pouvoir et qui veut y mourir ? quelle insulte au peuple ?

  • Le 21 janvier 2014 à 20:46, par matyp & K’Emp En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

    Alpha, tu es sûr que tu es seul dans ta tête ?

    D’où est-ce que cela te vient que le pouvoir est l’apanage d’une seule personne ? Crois-tu que ceux qui veulent le départ de ton Tout-Puissant ne sont pas capables de gérer le pays ? Demande à Blaise si c’est tout seul qu’il a pensé le pays !

    Et tu racontes tellement n’importe quoi... Qui, de l’opposition parle d’apocalypse ? La marche du 18 ne te suffit pas comme exemple ? Il n’y a que le CDP et la FEDAP/BC qui crient tout le temps à la paix, comme si quelqu’un voulait la guerre. Tu vois des conspirateurs partout, conspirateurs contre quoi ? Contre qui ? Vraiment, il faut maîtriser tes émotions, au risque de passer dans la paranoïa comme celui dont tu tires toutes tes ressources.
    Concernant le référendum derrière lequel tu te réfugies, penses-tu que si l’opposition utilisait les moyens de l’Etat (comme le fait le CDP), quelqu’un s’en serait plaint ? Non, mais comme les dés sont pipés, on n’ira pas au référendum. J’ai en souvenir la méthode de la peur que vous utilisez dans nos campagnes... L’ignorance n’est pas une maladie et le fait de ne pas être qualifié n’est pas une tare. Si les moyens de l’Etat avaient été utilisés pour éduquer la population au lieu de lui payer des cubes maggi et des t-shirts au moment des élections, on n’en serait pas à ce niveau de méconnaissance de la gestion du pays. Ce n’est pas grave, tout s’apprend et, le peuple va apprendre, mais avec les bons enseignants, pas avec quelqu’un qui confond les problèmes du Faso et ceux de la RCA, qui parle du Sud-Soudan de façon erronée.

    Alpha, nous n’en sommes plus aux discours. Nous sommes passés aux actes. Comme tu n’es pas seul dans ta tête, tu as du mal à analyser ce qui se passe actuellement. N’ait pas peur, le Faso ne prendra pas feu, c’est juste quelques personnes qui auront chaud s’ils continuent à publier des articles d’un niveau aussi bas que le tien.

  • Le 21 janvier 2014 à 20:53, par kmi En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

    ALPHA tu es sur que l’opposition a les memes moyens de corruption que le pouvoir ??? et n’oublis pas que c’est le pouvoir qui organisera cet referendum et on a bien vu leur capacité de fraude lors des dernières elections couplés, avec l’ancien maire de l’arrondissement 4 zakaria

  • Le 21 janvier 2014 à 21:00, par Gnamakou En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

    Belle analyse. Je me demande toujours pourquoi certains s’ ils pensent que le peuple veut l’alternance et sortent pour marcher refusent un référendum. C’est un acte démocratique ; ou alors nous sommes dans un régime ou certains veulent imposer coûte que coûte leur vision sectaire et au destin inavoué.

  • Le 21 janvier 2014 à 21:08, par danido En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

    toi tu es corrompu.Nous ne voulons pas de referendum ici.On aurait pu le faire si ce netait pas dans l’objectif de reconduire une candidature de Blaise.Nous n’accepterons pas d’orgniser un referendum pour kelk’un qui a deja fait 27 au pouvoir.Il faut ke Blaise quitte le pouvoir avant qu’on organise le referendum.sinon je suis d’accord que c’est bel et bien un article qu’on peut modifier par referendum.

  • Le 21 janvier 2014 à 21:14, par Neekré En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

    Je regrette sincerement d’avoir perdu le temps à lire un tel article. Encore un de ces griots du Roi.. Non, nous ne voulons pas de referendum et il n’ y aura pas de referendum car c’est par des referendum que Ben Ali, Moubarack, ont maintenu leurs peuples sous la dictature. Et Tandja qui a fait un refredum, la suite on la connait. C’est une question de bon sens et de logique. A bon entemdeur, salut

  • Le 21 janvier 2014 à 21:32, par relwind En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

    blaise est un simple citoyen comme toi et moi.son mandat finit en 2015 et au pays des hommes qui se veulent dignes point besoin d’organiser un referendum pour régler le sort d’un individu.le referendum a déja eu lieu en 1991.comment on peut passer le temps à remettre en cause un article qu’on a jamais eu le l’occasion d’appliquer.blaise tu nous trouveras sur ton chemin pas question de te laisser ridiculiser le pays après l’avoir maintenu avant-dernier au monde en matière de développement

  • Le 21 janvier 2014 à 21:35, par ZIRIPOUKDA En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

    Quelle diarrhée ! Ennemi du peuple.

  • Le 21 janvier 2014 à 21:54, par Dine En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

    Vous n’avez pas besoin de faire tout ce verbiage pour dire que vous êtes pour le référendum. Si vous écrivez, essayez de voir plus loin que le bout de votre nez. Aujourd’hui parce que cela arrange une personne vous tenez mordicus à modifier l’article 37. Supposons même que votre mentor soit l’homme le plus parfait au monde. Est-il immortel ? Avez vous l’assurance que ceux qui vont diriger vos enfants et vos petits enfants seront exemplaires. Gardez vous d’inciter à la prise de mesures qui vont nuire aux générations futures. Mais c’est compréhensible, comme vous n’êtes toujours pas inscrit dans la dynamique du développement durable mais celle du développement du ventre, vous pouvez continuer à écrire ces genres de conneries. J’espère bien que ce n’est pas le Alpha Barry que je connais et je respecte ?

  • Le 21 janvier 2014 à 22:04, par MemoireVive En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

    Si le référendum est acceptable, au motif que le peuple en votant la Constitution est ignare, ignorant et pas qualifié, la question est alors de savoir qu’est-ce qu’on a à se fatiguer avec la démocratie ?
    VOUS ETES PEU INTELLIGENT A RAISONNER DE LA SORTE.
    Que les tubes digestifs se taisent.

  • Le 21 janvier 2014 à 22:06, par Pasakzidi En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

    Je ne suis pas sur que Dr Djibo sera content de vous lire pour la simple raison que vous, cantinistes, devenez de plus en plus nombreux et les maigres ressources des cantines pourraient ne pas suffire. Voilà, petit idiot, prostitué intellectuel, l’article 37 n’a pas de problème aujourd’hui, c’est Blaise qui a un problème. Blaise a finit 2 sinon 4 mandats, et moi je préfère donner ma chair aux canons de Kosyam a transpercer que de le voir encore toucher a cette article. Je ne prône pas la violence ou lintolerençe, je dis que beaucoup de jeune pensent et ressentent comme moi. La patrie ou la mort, nous vaincrons. Alors arrêtez de croire que vos intimidations auront les effets escomptes. Quand un homme ou une femme a peur de vivre, c’est qu’il/elle n’a pas peur de mourir.

  • Le 21 janvier 2014 à 22:47, par Burkinabé En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

    1 il n’y a pas eu referendum pour limiter le nombre de mandat successif à 2 quinquennat.

    2 Blaise n’est pas le seul dans votre mastodonte de CDP .

    3 l’article 37 s’applique à tout Burkinabé briguera un mandat à la magistrature suprême.
    Un point bar
    Si Blaise est si indispensable pour toi accompagne lui en enfer pour qu’il te gouverne.Les Burkinabé ne veulent pas de rêgne à vie.Merde et laissé nous en paix .Basta...

  • Le 21 janvier 2014 à 22:56, par Tien Tigui En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

    Monsieur Barry, vous ne voulez pas qu’on n’applique meme une seule fois ce fameux article 37 de la constitution ? Pourquoi donc accepter payer grassement des députes pour voter des lois qu’on n’appliquerait jamais ! Avec l’article 168 de la Constitution qui stipule ’’Le peuple Burkinabé proscrit toute idée de pouvoir personnel. Il proscrit également toute oppression d’une frac

  • Le 21 janvier 2014 à 23:50, par ismael En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

    je me demande souvent si en 2015,on nommera simplement un membre de l’opposition à la présidence du faso sans passé a une élection.Parceque si l’on a peur de la capacité du peuple surtout en milieu rural à comprendre un referendum,je me pose la question si elle comprendra la porté de l’élection présidentielle.j’ai le sentiment que l’opposition se fera harakiri.

  • Le 21 janvier 2014 à 23:59, par Karissa En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

    N’importe qui peut écrire n’importe quoi, mais n’importe quoi ne devrait pas être publié, par respect pour les lecteurs. En plus, la langue française a ses règles !

  • Le 22 janvier 2014 à 10:13, par LE JUSTE En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

    QUI VA ORGANISER LE REFERENDUM ? MON FRERE , !!!

  • Le 22 janvier 2014 à 10:21, par Mex100 En réponse à : De la souveraineté du peuple : La dictature de l’instant

    On sait comment se gagnent les élections "démocratiques" dans la région...
    Inutile d’endetter encore plus le pays ou d’hypothéquer plus de ses ressources pour acheter un referendum puis des élections pour cas-même se retrouver à la tête d’un pays ingouvernable.
    On peut usurper la volonté du peuple par des élections truquées, mais seulement jusqu’à un certain point.
    Or le point de non retour est atteint en ce qui concerne le refus obstiné de l’alternance.
    On ne fera jamais croire au peuple qu’un scrutin sincère à dit Oui à la modification de l’article 37 !!! Tenter cela, c’est jouer avec le feu.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : La politique sans les mots de la politique
Le Dioula : Langue et ethnie ?
Sénégal / Diomaye Faye président ! : La nouvelle espérance