Au rythme du slogan « travailler vite et bien », le personnel du CSC a atteint les objectifs assignés à leur institution pour l’année 2013, à hauteur de 90%. C’est donc avec un sentiment de légitime fierté que leur porte-voix, Jean Paul Konseibo, le Secrétaire général du CSC, a souhaité à la première responsable de l’institution, une année 2014 de « succès, de bonheur, de prospérité et de paix, sous la bienveillante protection de la providence divine !  »

Et dans le souci de relever avec plus de sagacité les défis du CSC en 2014, M. Konseibo a sollicité «  la mise en place d’un plan de carrière motivant pour le personnel, des formations continues ou diplomantes, des sessions de formations spécialisées en audiovisuel, des équipements mobiliers et logistiques, le renforcement des capacités opérationnelles par le recrutement de personnel, le suivi médical et la motivation psychologique et économique  », en réponse aux multiples difficultés que rencontrent les agents dans l’exécution de leurs tâches.

Dans la même dynamique d’expression de doléances, les organisations professionnelles des médias ont bien saisi l’occasion du jour. En effet, par la voix de Hortense Zida, présidente de l’Association des professionnelles africaine de la communication (APAC), elles ont souhaité l’effectivité de l’adoption de la loi sur la dépénalisation des délits de presse, la prise de décrets sur les mesures d’accompagnement devant faciliter l’application de la convention collective, l’application aux médias du régime fiscal dit « impôt sur les bénéfices non commerciaux », le renforcement des capacités des acteurs du monde de la presse et de la communication, l’adoption d’un statut particulier au profit des journalistes de la presse publique.

L’occasion a également été celle pour elles – les organisations professionnelles des médias - non seulement de saluer la création annoncée par le gouvernement d’un fonds de promotion du service public de la presse privée, mais aussi de se féliciter du « bond qualitatif » de notre pays en matière de liberté de la presse. En effet, le Burkina Faso se positionne, dans le classement 2013 de l’ONG Reporter sans frontière, à la 46e place sur 179 pays concernés dans le monde et à la 5e place en Afrique après la Namibie, le Cap-Vert, le Ghana et le Niger. A la personnalité – présidente du CSC - qui a, au premier chef, œuvré pour ces motifs de satisfaction, les organisations professionnelles des média ont souhaité « santé-succès- prospérité » en 2014.

D’énormes chantiers pour 2014

A son tour, après avoir remercié et émis des « vœux de santé, de prospérité et de succès » à l’endroit de la grande famille de la presse, la présidente du CSC, Béatrice Damiba a précisé qu’au vu des doléances exprimées, elle s’engage une fois de plus, à se battre pour offrir « autant que faire se peut les meilleures conditions de vie et de travail ».

Et l’occasion était belle pour Mme Damiba de se féliciter entre autres, de la constitutionnalisation du CSC, de l’adoption en Conseil des ministres du projet de loi sur la publicité, mais aussi d’interpeller – en faisant référence à l’actualité politique foisonnante - les journalistes « à relayer toutes les opinions dans leur diversité avec beaucoup de professionnalisme et de responsabilité, de sorte, précise-t-elle, à informer sainement les populations et à être des vecteurs de paix et de cohésion sociale ». Aussi a-t-elle dévoilé les chantiers de son institution pour l’année déjà en cours. Il s’agit de :
  la gestion de la couverture médiatique des élections partielles du 23 février prochain ;
  la signature de conventions avec les nouvelles radios ;
  l’aboutissement des deux nouvelles lois sur la presse écrite et sur l’audiovisuel ;
  l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie nationale de communication dans le cadre du basculement vers la Télévision numérique de terre ;
  la programmation et le parrainage d’émissions de débats politiques à la RTB en période ordinaire ;
  l’organisation d’un atelier de formation des gestionnaires des fora des médias en ligne ;
  le suivi du comité technique de la carte de presse et du laissez-passer.

Autant de chantiers qui font dire à la présidente Béatrice Damiba que le champ de la régulation « est encore vaste ». Et de lancer à l’endroit de ses collaborateurs : « En attendant que d’autres prennent la relève, nous avons notre part à cultiver et à bien cultiver ». En tout cas, le personnel a tenu à lui exprimer son engagement renouvelé à relever avec brio, les défis de leur « maison commune » en 2014.

Fulbert Paré

Lefaso.net