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Mesures sociales du gouvernement : « Une bouffée d’oxygène », selon Luc Adolphe Tiao

Publié le vendredi 17 janvier 2014 à 23h37min

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Mesures sociales du gouvernement : « Une bouffée d’oxygène », selon Luc Adolphe Tiao

Ce vendredi 17 janvier 2014, le gouvernement a tenu une rencontre de concertation avec les bénéficiaires des mesures sociales décrétées en septembre 2013. Présidée par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, cette rencontre a donc été l’occasion de faire le bilan de l’action sociale du gouvernement.

Pour rappel, c’est le 11 septembre 2013 que le gouvernement avait décidé de la mise en œuvre – sur la période allant du 1er au 31 décembre 2013 - de mesures sociales. Ces mesures visaient, selon Luc Adolphe Tiao, « à renforcer la solidarité nationale, à relever le pouvoir d’achat des populations, à lutter contre le chômage et le sous-emploi, notamment des jeunes, et à soutenir les groupes vulnérables ». Le ministre de l’Economie et des finances, Lucien Marie Noel Bembamba a précisé que le coût global de ces mesures est de 67,8 milliards de francs CFA.

En tout cas, la mise en œuvre de ces mesures aura fait de nombreux et heureux bénéficiaires venus des 13 régions du Burkina à la rencontre du jour. Afin d’appréhender l’impact de ces mesures, il s’agit, comme l’a rappelé le Premier ministre, « d’évaluer les principaux acquis enregistrés sur le terrain, de relever les insuffisances et les difficultés rencontrées ». Pour Luc Adolphe Tiao, il faut s’inscrire dans la continuité de ses mesures et veiller à leur amélioration.

En attendant, le chef du gouvernement dit voir en ces mesures, « une bouffée d’oxygène pour les travailleurs, les étudiants, les jeunes, les femmes, et les personnes vulnérables ».

Fulbert Paré

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Quelques bénéficiaires apprécient

Madeleine Son, de la région des Cascades

HIMO (ndlr, Haute intensité de main d’œuvre) nous a vraiment beaucoup aidés. On a beaucoup travaillé. Tous les dispensaires sont devenus propres chez nous.

On n’a pas les moyens de faire du commerce. Grâce à HIMO, on se débrouille. Si on pouvait encore nous aider avec des projets. On a besoin de projets pour avancer. Je fais de la couture, présentement. Si je pouvais avoir un centre de couture, ça me ferait plaisir.

Kalmogo Adama, Volontaire adjoint de sécurité (VADS)

Nous rencontrons beaucoup de difficultés. Le manque de matériel nous expose à de sérieux dangers. Nous manquons de gilets. Aussi, dans la soirée après 18h, lorsqu’il fait noir, c’est très compliqué pour nous à cause du manque de gilet et de bâton lumineux.

Nous demandons au Premier ministre – parmi nous, il y a des gens qui ont même un niveau universitaire - de nous permettre si possible, d’intégrer la Police municipale ou nationale, en tenant compte du niveau de chacun. Ça serait très bien pour nous.

Beaucoup de VADS apprécient cette initiative qui entre dans le cadre du programme spécial de création d’emplois. Pour cela, nous remercions le gouvernement d’avoir eu cette initiative qui permet de résorber, un tant soit peu, le taux de chômage. Nous invitons tous les membres du gouvernement à faire plus d’efforts pour la jeunesse burkinabè. Nous attendons beaucoup d’eux.

Konaté Fatimata, bénéficiaire du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES)

J’ai une agence de communication. Je travaille également en parallèle avec la Maison de l’entreprise en matière de noms commerciaux. J’ai bénéficié d’un financement à hauteur de 12 500 000 FCFA pour le projet de création de noms commerciaux.

Avec ça, j’ai créé de l’emploi. Actuellement, j’ai une dizaine de personnes qui travaillent avec moi. Je crée des entreprises, des noms commerciaux, des logotypes, etc.

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