Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
Tout va très vite au sein de la nébuleuse politique qui vient d’émerger au Burkina Faso. Son principal instigateur, Roch Marc Christian Kaboré (RMCK ou « Le Rocco » comme on l’a appelé à Ouagadougou) est à la politique burkinabè ce que le Concorde a été à l’aviation commerciale : il arrive ailleurs avant même d’être parti.
Le dimanche 5 janvier 2014, à la suite d’un entretien avec le président du Faso, il remet sa démission du CDP, le parti présidentiel (cf. LDD Burkina Faso 0402/Mardi 7 janvier 2014). Le mardi 7 janvier 2014, il déclare au magazine burkinabè Fasozine que « pour l’instant », il n’en n’est pas encore au « stade » de la création d’un nouveau parti politique ; il ne sait pas non plus s’il participera à la « marche » de l’opposition le 18 janvier 2014. Le lendemain, mercredi 8 janvier 2014, dans un entretien avec Christophe Boisbouvier pour RFI, il est plus précis : « Je pense que nous nous acheminons vers [la création d’un nouveau parti] » ; il précise même : « Nous serons forcément un parti qui sera de l’opposition ». Quant à la « marche » du 18 janvier 2014, « si je suis là, oui j’irai ».
Quatre jours après le clash avec la direction du CDP, les motivations et la finalité de l’action menée par Kaboré et ses amis ne sont pas encore très claires. Il évoque la nécessité « de la conservation des acquis aussi bien démocratiques, économiques qu’au plan social depuis l’avènement de l’Etat de droit dans notre pays » (Fasozine) ; dit que « tout le monde reconnaît évidemment que le président Blaise Compaoré a réalisé des grandes choses dans ce pays » (RFI) ; revendique que « l’erreur est humaine » (Fasozine et RFI) en « politique et dans tous les domaines » (RFI) ; fait son « mea culpa » (Fasozine et RFI) « au peuple burkinabè sur cette position que j’ai défendu en son temps [« La limitation du nombre de mandats est antidémocratique »] » (RFI) ; affirme que « le moment est venu d’apporter notre modeste contribution au débat » (Fasozine) tout en évoquant « les camarades qui étaient proches de nous » (RFI), ce qui laisse penser que les racines de la fronde sont anciennes ; conteste que ce soit François Compaoré, autrement dit « Monsieur », frère de Blaise Compaoré, qui soit visé par cette rupture mais dit qu’il « ne fallait pas mélanger les serviettes et les torchons ». La « serviette », c’est le CDP, « un parti dont l’objectif est la conquête du pouvoir » ; le « torchon », c’est la FEDAP-BC, « une organisation de masse dont l’objectif est de soutenir les actions du président du Burkina Faso » et dont le principal animateur est… François Compaoré.
On aurait aimé entendre Kaboré s’exprimer sur son compagnonnage avec quelque-uns de ceux qui ont pris la fuite en sa compagnie. Et notamment Salif Diallo dont Kaboré, alors qu’il était le patron du parti, aurait bien voulu prononcer l’éviction du CDP quand l’homme de l’ombre du régime Compaoré prônait une « refondation » du parti tout en dénonçant la « patrimonialisation » du pouvoir.
N’oublions pas non plus que Kaboré a été l’homme qui a exclu du parti ceux qui dénonçaient le « clanisme » du CDP (ils ont, par la suite, créé la Convention nationale pour le progrès du Burkina – CNPB) et que ses querelles avec Salifou Sawadogo, président de l’Union des jeunes du CDP, ont « animé » la vie du parti. L’histoire du CDP se résume d’ailleurs, pour une part essentielle, à ces « ruptures » dont les plus médiatisées ont été celles de Zéphirin Diabré (aujourd’hui président de l’UPC et chef de file de l’opposition politique) et Ablassé Ouédraogo (président du parti Le Faso Autrement).
Le parcours politique de Roch Marc Christian Kaboré est celui d’un homme politique constant dans l’inconstance et que l’on découvre, avec étonnement, en « opposant de gauche » (en référence à l’histoire du PCUS, Parti communiste de l’Union soviétique) après avoir été le chef du gouvernement puis le premier responsable du parti. Kaboré a émergé sur la scène politique burkinabè il y a vingt ans : le dimanche 20 mars 1994 quand Youssouf Ouédraogo lui a cédé la primature et qu’il a été appelé à former son premier gouvernement dès le 22 mars 1994. Kaboré n’était pas un nouveau venu sur la scène politique ; mais il n’appartenait pas au groupe de ceux qui, après avoir conduit la « Révolution » de 1983, avait mené à terme celle de 1987.
Fils d’un banquier (Charles Bila Kaboré, ministre des Finances en 1963-1965 et de la Santé publique et de la Population en 1965-1966), bachelier à 18 ans, titulaire d’un DESS en gestion et d’un certificat d’aptitude à l’administration et à la gestion des entreprises, il s’est retrouvé, à son retour en Haute-Volta (c’est en France, au sein de l’université de Dijon, qu’il a poursuivi ses études supérieures), au lendemain de la « Révolution », embringué dans les luttes politiques et va se retrouver à la direction générale de la Banque internationale du Burkina (BIB).
Il affirmera souvent ne pas être un « politique » de vocation. « Je dois dire que j’ai eu une carrière politique qui n’était pas prévisible. Le déclic est parti de 1989 lorsque le président du Faso m’a demandé d’assumer la fonction de ministre des Transports et des Télécommunications ». En fait, Kaboré a appartenu à l’Union de lutte communiste reconstruite (ULC-R), créée en 1984 (une composante du CNR qui gouvernait le pays depuis le 4 août 1983). L’ULC-R avait pris la suite de l’ULC qui résultait d’une scission, en 1978, au sein de l’Organisation communiste voltaïque (OCV). L’ULC-R a été dirigée par une figure historique de la révolution burkinabè : Valère D. Somé. Le 16 mai 1988, quelques mois après la « Rectification », Kaboré sera un des quatre signataires d’une lettre au BP et au CC de l’ULC-R ; ils y annonçaient leur « désengagement ». L’ULC-R n’avait pas été agréée pour rejoindre le « Front populaire » institué par Blaise Compaoré ; en la quittant, Kaboré devenait ministrable.
Il débutera donc comme ministre des Transports et des Télécommunications avant d’être nommé ministre d’Etat, très rapidement, dès le 10 septembre 1990 (il avait alors 33 ans ; il est né le 25 avril 1957). Il était d’ailleurs l’unique ministre d’Etat du gouvernement. Chargé de la Coordination de l’action gouvernementale à compter du 16 juin 1991, il apparait comme un premier ministre de fait. Pour quelques semaines. Le 26 juillet 1991, il n’y a plus de ministre d’Etat et Kaboré, qui demeure le numéro deux du gouvernement, est nommé ministre chargé de mission auprès de la présidence du Faso. Ce n’est que le 26 février 1992 qu’il récupérera le titre de ministre d’Etat (en compagnie de Hermann Yaméogo et de quelques autres).
Le 20 juin 1992, dans le premier gouvernement formé par Youssouf Ouédraogo, il prendra en charge les Finances et le Plan ; le 3 septembre 1993, il sera chargé des Relations avec les institutions.
Au printemps 1994, Kaboré va accéder à la primature dans un contexte délicat. Il est confronté aux menaces des syndicats qui doivent subir les effets collatéraux d’une dévaluation du franc CFA faite sur mesures pour la Côte d’Ivoire mais pas pour le Burkina Faso, et à une austérité qu’imposent la politique de privatisation et le Programme d’ajustement structurel.
Il devra, déjà, faire face à la délicate recomposition du paysage politique où tout va trop vite trop loin dans la mise en œuvre d’une politique libérale qui provoque des grincements de dents. Dans ce gouvernement, Zéphirin Diabré se voit confier le portefeuille de l’Economie, des Finances et du Plan (mais sans le titre de ministre d’Etat) et Ablassé Ouédraogo celui des Affaires étrangères.
Quelques semaines après sa nomination, en mai 1994, Kaboré va gérer les Deuxièmes assises nationales sur l’économie. Thème : « Stratégie de développement de l’économie nationale dans le contexte de la dévaluation du franc CFA ». C’est Diabré qui va donner le ton : « Les hommes et les femmes de ce pays ont le droit de savoir et d’accepter qu’avec 122 milliards de recettes, on ne peut faire qu’une politique de 122 milliards ». Conclusion : « Il y a trop de revendications irréalistes arc-boutées sur un malencontreux dialogue de sourds entre ceux qui pensent que la caisse est trop pleine et ceux qui savent que la caisse est trop vide ».
A suivre
Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique
Vos commentaires
1. Le 10 janvier 2014 à 13:09 En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
A mon avis, tout le probleme reside a la personne de FRANCOIS COMPAORE. Et c’est ca la vrai raison des demissions.
Le 10 janvier 2014 à 15:01, par YES WE CAN En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
pourquoi tu mens comme tu respires.est ce que tu as vu ce trio parler de françois comme raison de leur depart.
2. Le 10 janvier 2014 à 13:12, par lepassant En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
il est fatigue ce monsieur Bejot !!!!! bavardez,votre Blaise partira de gre ou de force.
Le 10 janvier 2014 à 15:12, par PPPAAAIIIXXX En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
vu ce qui se passe en centrafrique je prefère reste au pouvoir en 2015.on NE VEUT PAS UN CHANGEMENT SANGLANT
3. Le 10 janvier 2014 à 13:14, par Johnx En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
BEJOTJean Pierre le mercenaire de la plume est de retour. Comme par hasard, il fait le mort et resurgit à chaque fois que les intérêts ou la réputation de Mr Compaoré Blaise est en jeu. Mais cette fois, je crains qu’il ne se fasse payer pour rien ; car, le sort semble être jeté. Blaise pourra-t-il vaincre à lui seul la volonté de changement exprimé par les masses populaires burkinabé ? Chaque fois qu’un politicien n’a pas eu l’intelligence de s’aligner sur les aspirations populaires du moment, il a perdu.
Le 14 janvier 2014 à 12:46, par Sagesse En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
Alternance d accord mais Blaise d abord pour assurer la stabilité social,economique et politique au bf.Que DIEU benisse le Faso
4. Le 10 janvier 2014 à 13:52, par VOUES A L’ECHEC En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
ROCCO et zeph ne sont pas reconnaissant.sinon c’est BLAISO qui les a fabriqué politiquement et aujourd’hui ils veulent tenir avec lui.ils ont échoués d’avance
Le 14 janvier 2014 à 04:00 En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
Blaise ; lui et tres reconnaissant. Sankara qui l’ a admis dans l’ OMR contre le gre des autres officiers PMKalistes ne voulaient pas de cet officier fruste sac- au - dos. En signe de gratitude, il l’ a envoye au paradis, lui reservant un tomeb 10 etoiles.
Le 14 janvier 2014 à 12:51, par Sagesse En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
Vraiment ils ne sont pas du tout reconnaissant ses gars la mais laisse DIEU les voit
5. Le 10 janvier 2014 à 14:02, par anta En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
Les soldats de l’ombre de Blaise Comparé ont commencé leur oeuvre de sape.
6. Le 10 janvier 2014 à 14:05, par kiemdé En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
Bon vent à lui. J’espère qu’il sera constant surtout dans ces idées.
7. Le 10 janvier 2014 à 14:14, par Fsh En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
Peu importe le passe des demissionnaires du CDP. Le plus important, c est ce qu ils peuvent apporter comme contribution dans la gestion de notre pays : Burkina Faso.
8. Le 10 janvier 2014 à 14:39, par Bonne Retraite au Blaiso En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
Je savais que ce Mr Jean-Pierre BEJOT allait forcement mettre sa bouche dans cette affaire pour tenter de redorer le blason de son "bien aimé Blaiso". Qu’ils soient des diables ou demons nous soutiendront ces demissionnaires.
9. Le 10 janvier 2014 à 14:49, par YVES En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
Braaaaavo aux démissionnaires du CDP. Ne considérer pas les écrits et les paroles destinés à vous discréditer. Vous êtes maintenant avec le peuple assoiffé de démocratie et de justice ; nous on est ensemble ; le CDP chutera. Rendez-vous le 18 janvier pour la démonstration de force ; NON AU SENAT. NON A LA MODIFICATION DE L’ARTICLE 37
Le 10 janvier 2014 à 16:35, par PPPAAAIIIXXX En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
OUI AU CDP,OUI AU SENAT,OUI A LA REVISION DE 37=OUI AU BLAISO
Le 11 janvier 2014 à 09:00, par ouedassi En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
CDP= Compaoré Détruit le Pays
10. Le 10 janvier 2014 à 14:56 En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
Qui vous demande la biographie du ROCCO ?
11. Le 10 janvier 2014 à 15:11, par iden En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
je me demande qui est ce Jean Pierre BEJOT ; en tous cas, un griot international pour COMPAORE !
12. Le 10 janvier 2014 à 15:14 En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
François Compaoré est un porte malheur et pour son frère et pour le pays. Il faut que Blaise l’admette et l’extirpe du milieu de la politique. sinon le feu qui prendra François entraînera Blaise avec. Que Dieu éclaire ces gens aveuglés par le pouvoir et dont les cœurs se sont endurcis comme des pierres. Que Dieu sauve le Burkina de cette tempête qui se profile à l’horizon. Amen !
13. Le 10 janvier 2014 à 15:36, par respect En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
Quand j’attends des propos du genre ce sont des traître,ils étaient d’accord pour ça au début,ils sont la cheville ouvrière du SÉNAT et de l’article 37 les démissionnaires,ça me rend malade,le monde évolue,les peuples évolues aussi,seul les imbéciles ne changent pas de position,on ne cesse de le répéter.
Au sein du parti au pouvoir ,je me pose toujours la même question à savoir si ce parti a des vrais intellectuels,sinon comment des intello peuvent raisonner de la sorte,ils me font honte.........................
14. Le 10 janvier 2014 à 15:49, par la grâce En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
Mr Bejot arrêtes tes blabla là
15. Le 10 janvier 2014 à 16:04, par LePenseur En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
Belle analyse mais présentement, il est l’homme de la situation...
16. Le 10 janvier 2014 à 17:04, par l’enfant du pays En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
Belle analyse. Cet article nous montre que ces vieillards rejetés par leur parti ont été ceux-là qui ont fait sombrer notre pays. Ils veulent nous faire croire qu’ils ont changé et veulent le bien de la patrie or nous savons
17. Le 10 janvier 2014 à 18:03, par Colonel En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
C’est ça même le sens de la politique.L’inconstance est le propre du jeu politique. Le politicien doit être en mesure de changer en fonction des circonstances et des forces auxquelles il fait face. C’est ainsi qu’ aujourd’hui la France se retrouve entrain de remettre en cause la colonisation et l’esclavage qui furent à une certaine période le fondement de sa politique sociale, économique, etc.
Et que dire du Présidant Compaoré lui-même qui a été numéro 2 du régime révolutionnaire avant de se défaire de son compagnon d’armes. Il faut comprendre qu’en politique, ce qui était vertu hier peut pécher contre la morale aujourd’hui en fonction des situations . Reconnaissez que même sur le plan religieux, ce qui doit guider la plupart d’entre nous, le repentir existe et sa recompense est le pardon.Ce qui est sûr, nous préférons des démissionnaires quoiqu’ils aient été inconstants à ceux qui constamment nous font vivre éternellement la misère, l’injustice, des crimes économiques et de sang. Je termine en disant ceci :"Tout change, tout évolue, seuls les imbéciles ne changent pas. "
18. Le 10 janvier 2014 à 20:24 En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
Cet écrit est un non évènement. Vous perdez votre temps M BEJOT. Le processus de l’alternance est engagé et irréversible.
19. Le 11 janvier 2014 à 06:26, par Jean En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
quand des gens cotisent pour payer à manger et qu’à l’heure du manger les uns se croient plus malins que les autres soit en voulant monopoliser le plat ou en voulant inviter tous leurs frères,sœurs,copines ou copains à venir dévorer ce plat,alors il n’y a qu’une seule meilleure manière passive d’ exprimer son mécontentement,celle de les laisser manger le reste et voire même lécher le plat c’est à dire Démissionner.ce qui est sûr l’Homme répond toujours de ses actes et propos ici ou ailleurs.Ce grand parti profite aujourd’hui plus,a ses héritiers qu’à certains de ses Pères et Mères fondateurs/fondatrices.Mais ce qui importe pour nous,est que la destinée du pays soit remise entre les mains de ceux qui se soucient de l’intérêt du PEUPLE rien que de l’intérêt du PEUPLE.Autrement dit,pour nous l’essentiel est que l’intérêt général soit le fondement de ce remous politique au pays des hommes Intègres et de Paix.
20. Le 11 janvier 2014 à 08:53, par verdad En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
au lieu de crier le nom de BC partout, raisonnez !! voila un certain "bejot mercenaire", comme son nom l’indiq, sera content que le pays tombe dans le KO pour pouvoir piller les honnete citoyen.
21. Le 11 janvier 2014 à 12:54, par yes we canr En réponse à : Burkina Faso 2014. « Le Rocco », constant dans l’inconstance. Portrait d’un apparatchik en « opposant de gauche » (1/2)
En réalité ROCK ,Simon et autres n apporteront rien à la jeunesse burkinabé eux qui sont contre l alternance au sein du CDP. Quel exemple peuvent ils donner aux jeunes du burkina et du monde entier ?