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Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

Publié le vendredi 3 janvier 2014 à 00h55min

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Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

A la faveur de la nouvelle année, 2014, le juriste Abdoul Karim Sango que l’on ne présente plus, adresse, à travers l’écrit ci-après, ses vœux de bonne et heureuse année aux Burkinabè.

« 2013 s’en est allée, bienvenue à 2014 ! Je souhaite à tous les citoyens du monde entier, aux africains et aux Burkinabè en particulier une très bonne et heureuse année 2014 ! Mais comme vous le savez, la fin d’année est aussi un moment d’introspection individuelle et collective. Avions-nous fait, très bien fait ce que nous devrions faire ?

Au plan individuel, je souhaite simplement pour 2014 que nous incarnions individuellement et personnellement le changement que nous souhaitons ! A défaut de pouvoir changer le monde, faisons l’effort de nous changer nous-mêmes. Soyons plus tolérants, plus respectueux des lois et règlements de la République, passons un peu plus de temps avec nos enfants, aimons davantage notre pays, notre continent et l’humanité ! Tout cela va nous demander de petits sacrifices.

Au plan collectif, hélas, l’Afrique demeure encore en cette fin d’année une des parties du monde où règne la violence absurde. Le drame qui se vit en Centrafrique est une honte pour chacun de nous. C’est ce type de comportement qui a permis à Sarkozy d’affirmer à Dakar que l’homme africain n’était pas assez entré dans l’histoire. Nous en avons légitimement été offusqués en tant qu’africain. Mais ce qui se passe en Centrafrique doit interpeller la conscience de tout africain. Nous devons nous poser les bonnes questions. Que faire pour préserver le continent des prises de pouvoir anti constitutionnel ? Que faire pour préserver le continent africain des dirigeants qui tiennent coûte que coûte à se maintenir au pouvoir à vie ? Comment faire profiter tous les africains des richesses de leur pays respectif ? Jusqu’à quand allons-nous continuer d’offrir une si triste image de notre continent ?

Je formule le vœu qu’en 2014, Dieu protège les peuples africains des ambitions folles qui poussent les uns et les autres à voir dans le pouvoir une fin en soi au lieu que ce soit un moyen destiné à transformer qualitativement la vie de ceux ou celles qu’on prétend diriger.

Au Burkina Faso, avec les intentions avouées et affichées de révision de la constitution pour sauter le verrou de la limitation des mandats, il est évident que 2014 pourrait être une année chargée de turbulences. Sur cette question, je réitère ma position exprimée depuis plusieurs années à savoir qu’il faut maintenir par tous les moyens la clause limitative des mandats présidentiels. Sauter le verrou de la limitation des mandats pourrait conduire notre pays droit dans le mur. En effet, il est de l’essence même de la constitution qu’elle ne soit pas instrumentalisée au profit ou contre un individu. De grâce, faisons beaucoup attention, les questions constitutionnelles ne peuvent pas être manipulées par n’importe quel citoyen comme on le constate dans notre pays. En le disant, je n’exprime aucun mépris à l’égard d’une partie de la population. C’est simplement rappeler une vérité élémentaire. Admettre le contraire, c’est considérer que tous les Burkinabè peuvent être autorisés à faire des opérations chirurgicales. La constitution est la fondation de notre maison commune, le Faso. La stabilité du pays dépend du type de rapport que nous entretenons avec elle. L’histoire nous enseigne qu’aucun pays n’a fait l’économie d’une crise sociale et politique profonde chaque fois que la constitution a été instrumentalisée. Déjà, en 2009, le panel d’experts qui a rédigé l’excellent rapport du MAEP sur le Burkina soulignait que : « L’actuel Président du Faso a déjà exercé la magistrature suprême durant 20 ans et la question de savoir s’il passera la main ou tentera de réviser la constitution en vue d’une pérennisation de son pouvoir, à l’exemple de ses pairs demeure la grande inconnue des toutes prochaines années. Le panel observe que la question mérite une attention particulière et il souhaite fortement de ce point de vue, que la solution retenue repose sur un large consensus politique et tienne bon compte des nécessités de la consolidation de la démocratie, de la paix et de la stabilité du Faso ». Soumise au CCRP, la question du déverrouillage de l’article 37 n’a pas fait l’objet de consensus. Certaines forces politiques et sociales traditionnellement favorables au Président Compaoré ont opposé un niet catégorique. Il était convenu au CCRP que seules les décisions consensuelles devraient être mises en œuvre. Le CCRP aura-t-il été juste une mascarade ? Loin de moi l’idée de le penser ! Il faut cependant que les acteurs me prouvent le contraire.

Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire, ma position sur l’article 37 découle de l’idée que je me fais de la démocratie souvent présentée à tort comme étant une valeur occidentale. Dans un système démocratique véritable, l’alternance se présente comme quelque chose de normale. De même en République, il n’est pas admissible de penser que les mêmes personnes puissent gouverner éternellement. J’ai la faiblesse de croire que le Président du Faso a donné tout ce qu’il pouvait pour la construction de notre pays. Sous son leadership, l’espace démocratique et celui des droits de l’homme s’est considérablement élargi même si des efforts énormes restent encore à réaliser. Au plan social, les indicateurs relatifs à l’éducation, à la santé, aux infrastructures routières ont aussi connu des progrès. Mais la pauvreté du plus grand nombre de Burkinabè et le chômage des jeunes restent encore des phénomènes endémiques en dépit de l’augmentation du taux de croissance économique que le Président lui-même situe autour de 10%.

Tout comme ses prédécesseurs chefs de l’Etat, le président Compaoré doit comprendre que même en 100 ans lui seul ne résoudra pas tous les défis auxquels notre pays fera face. Avant lui des Burkinabè ont apporté leur pierre à la construction de la patrie commune, après lui d’autres poursuivront l’œuvre que lui a entreprise. Ainsi, en 1947 les chefs traditionnels se sont battus pour la reconstitution de notre chère patrie, Daniel Ouezzin Coulibaly a mené avec ses camarades le combat de la décolonisation, Maurice Yaméogo, Sangoulé Lamizana, Saye Zerbo, Jean Baptiste Ouedraogo ont cultivé en notre peuple le goût du travail et l’humilité, Thomas Sankara a rendu aux Burkinabè leur dignité et œuvré au rayonnement international du pays. L’émergence du Burkina ne pourra jamais être le fait exclusif de quelques personnes. Chacun de nous à quelque niveau que ce soit devra apporter sa modeste contribution.

Pour terminer, je formule en particulier le vœu que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur le sujet de l’article 37 afin que les ambitions personnelles des uns et des autres aussi légitimes soient elles ne viennent pas compromettre la paix et la stabilité si chères à notre peuple.

Puisse Dieu garder notre pays de la violence ! »

Abdoul Karim Sango

Juriste

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Vos commentaires

  • Le 2 janvier 2014 à 13:01, par sidzabda2012 En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    Bien dit Mr Sango car c’est sur ce voeu de sagesse que tous les burkinabé doivent se pencher et en locurrence son Excellence Monsieur Blaise Compaoré car l’article 37= Bombe nucleaire
    Donc Paix= Non modification de A37
    Blaise saabari kana kai !!!

  • Le 2 janvier 2014 à 13:20, par TH En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    Merci. Tu fais notre fierté

  • Le 2 janvier 2014 à 13:26, par Pythagore En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    Bien dit. Il faut que certains apprennent à être honnêtes. La vérité est claire : Blaise ne doit plus se présenter. Il doit partir, en l’occurence de gré, sinon ce sera de force. Qu’il se ressaisisse s’il a tué SANKARA pour le bien du pays et s’il aime son pays.

  • Le 2 janvier 2014 à 13:29, par Truth En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    BIEN DIT MAIS TOMBERA DANS L’OREILLE D’UN SOURD ASSOIFFE DE POUVOIR !!!
    QU’ALLAH PROTEGE NOTRE CHERE PATRIE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 2 janvier 2014 à 13:42, par DEMOCRATE En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    Merci pour tes sages conseils,c’est comme ça chacun d’ entre nous devons voir la chose publique

  • Le 2 janvier 2014 à 13:42, par Joachino En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    Merci infiniment mon juriste ! Vous êtes digne et très soucieux du bien être des populations du monde et celles du Burkina ! C’est ça le bon juriste ! Le juriste doit défendre les vies humaines et combattre le faux !
    Votre analyse concernant la situation de notre pays est pertinente ! La question de l’article 37 fait planer le danger au dessus de notre pays !
    Je me rallie à vous pour demander à tous toutes d’œuvrer au respect de la loi afin d’éviter de plonger notre pays dans le sang !!!!!
    Dieu bénisse le Burkina !

  • Le 2 janvier 2014 à 13:45 En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    Mon inquiétude, est-ce -que le pays sera encore en paix du fait des deux positions qui se radicalisent de plus en plus ? que ce soit, Blaise qui reste au pouvoir, ou un opposant qui arrive au pouvoir, y’ aura t-il désormais le consensus ? Je pense peut être sans y trop croire que la solution est que l’article 37 demeure en l’état et que le CDP propose un autre candidat en 2015 parce que le problème tourne autour de la personne du président qui aurait fait près de 30 ans au pouvoir en 2015. Je comprends également qu’il y a un risque pour le président de dire aujourd’hui publiquement qu’il ne sera pas candidat en 2015 (bien que la constitution soit claire) et là, ce sera la débandade autour de lui et cela pourra déstabiliser le pays. A ce titre, la chanson de l’artiste Smarty "le chapeau du roi " se prêtre bien à cette situation. Mais à qui la faute si le pouvoir a entretenu un flou coupable autour de la question de la succession pour maintenant laisser comprendre qu’il pourrait modifier l’article 37 alors que la constitution se doit d’être respectée et que nul n’est indispensable dans la mesure où l’homme est naturellement mortel ? Je crains dans ce cafouillage, le bruit des bottes !

    • Le 3 janvier 2014 à 17:45, par le proto En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

      cet autre candidat dont tu parles pour le cdp les gens ne veulent pas de lui non plus et c’est afin de préparer le terrain pour lui que toute cette comédie a été montée avec la complicité de l’opposition. Pour preuve depuis que l’upc est entré en lice on n’entend plus parler de lui alors que c’était son nom qui alimentait les causeries dans toutes les gargottes , juste à la dernière minute son nom sera lâché et plus rien ne pourra l’arrêter. Wait and see

  • Le 2 janvier 2014 à 13:48 En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    merci pour votre point de vue que je partage entièrement. A supposer qu’il arrive à se maintenir au pouvoir, pourra-t-il résoudre tous les problèmes des Burkinabè à mon avis non et c’est en se moment que la situation va devenir plus dangereuse pour lui. Il lui faudra par conséquent gouverner avec une main de fer ce qui va encore empirer les choses. En conclusion il sera plus difficile pour lui de continuer à gouverner que de croire qu’il peut encore apporter quelque chose au Burkinabè. Mandela savait bien que les Sudafricains aimeraient qu’il continuent à gouverner mais il est parti et ils se sont mis tous à l’applaudir.

  • Le 2 janvier 2014 à 13:58, par jack En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    Tu as tout dit cher professeur..j’ai seulement peur a cause de faire la surde oreil et de fermer les yeux sur la realite, ce projet ne soit fatal a Blaise et a tous ses amis. Je demande a ceux qui ont le sens du bien commun et de l’amour des autres de sensibiliser Blaise et ses amis a la raison..rendez-vous compte que Blaise a enterre tous les anciens chefs d’états depuis la creation du Burkina : Sankara, Maurice, Lamizana et Saye Zerbo.

  • Le 2 janvier 2014 à 14:19, par Lankoandjoa En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    M.KARIM, je partage la même assertion que vous. La question qui se pose sur l’article 37, il faut être sage pour trancher sur cette question dans l’optique d’un lendemain meilleur pour le FASO

  • Le 2 janvier 2014 à 14:26 En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    bonne analyse mais tombé dans l’oreille d’un sourd muet

  • Le 2 janvier 2014 à 14:26, par abdoul En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    une tres belle analyse, rien à dire. No comment comme le dit euronews. Le burkina a des fils valeureux et les abdoul karim sanogo , kam .... et bien d’autres tapis dans l’ombre peuvent continuer la construction du pays. Personne n’est indispensable dans la vie.

  • Le 2 janvier 2014 à 14:38, par YVES En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    Si le CDP et ses ramifications ( FEDAP/BC, mouvance présidentielle...) n’ont plus de responsables à part Blaise Compaoré pour diriger le pays qu’ils nous laissent notre Faso en paix. LE FORCING POUR RÉVISER L’ARTICLE 37 NE MARCHERA PAS.

  • Le 2 janvier 2014 à 15:00, par raoulfils50@yahoo.fr En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    Très très fier Kôrô du fonds et de la forme de votre message. J’ai dans mon message de nouvel an abondé dans le même esprit. Et je suis entièrement d’avis que les opinions contraires à un éventuel forcep du Président du Faso ne doivent pas être perçues par l’entourage du Président ou par le Président lui même comme des ennemis jurés loin s’en faut. Il faudrait que nous burkinabè, proches du pouvoir comme de l’opposition comprenions que nous avons tous et partageons tous un même destin à savoir la terre commune du Faso. Que nous soyons du parti au pouvoir comme de l’opposition, je n’ai pas de mémoire un burkinabè qui dans ses propos de façon publique ne s’incline pas devant le titre supérieur du Président du Faso. Tous reconnaissons en lui notre Président. Et c’est dans cette logique de respect et de respectabilité que nous osons dire à notre chère Président de ne point franchir le rubicon. Pourquoi ?
    Premièrement pour sa propre dignité : à l’image de la perception et de la représentation qu’il a de la préservation de la paix, de l’être humain, et de son profond attachement pour la patrie.
    Deuxièmement, sous son leadership l’influence politico-diplomatique qui fait du Burkina Faso une plaque tournante de résolution et de médiation des conflits en Afrique comme dans le monde.
    Troisièmement, le capital social, politique et culturel acquis au bout des 27 années de règne sans partage.
    Monsieur le Président, opposant ou non, là n’est pas la question. Mais mon estime conviction en m’inscrivant et me reconnaissant dans le discours de SANGO Abdoul Karim indique que la paix sociale dont tout le monde mijote et en parle à l’orée de 2015 dépend de vous et de vous seul. Vous possédez plus que n’importe quel burkinabè des moyens, des carnets d’adresse et de la puissance de feu pour vous imposer en 2015 de bon gré comme de mauvais gré. Mais dans votre retranchement individuel et personnel, posez vous ces questions banales : au nom de quel conscience politique ou sociale, de quel peuple, de quel pouvoir vais-je gouverner. Les cas très récents de la Côte d’Ivoire, de la République Centrafricaine, du Sud-Soudan, du Mali et j’en passe doivent vous interpeler et nous interpeler. Que chacun de nous aussi petit ou grand soit-il, s’interroge sur sa responsabilité individuelle et sociale pour l’édification d’un Burkina Faso paisible, convivial et fraternel.
    Rappelez-vous tout simplement de vos propos à l’endroit des Présidents Mamadou TANDJA du Niger, de Laurent GBAGBO de la Côte d’Ivoire et j’en passe. En cela je partage avec le juriste son bout de phrase qui rappelle "que l’histoire nous enseigne qu’aucun pays n’a fait l’économie d’une crise sociale et politique profonde chaque fois que la constitution a été instrumentalisée". Pour conclure, je vous invite à la sagesse comme vous l’aviez su incarner depuis plus de vingt ans de gouvernance tout en rappelant que de l’histoire des grands Hommes aussi puissants et despotes fut-il, le mythe de l’Homme providentiel dans un monde infini n’existe pas et n’existera point. Tout simplement vous dire sagement le Burkinabè loyal et honnête quel que soit sa sensibilité politique vous en sera reconnaissant en vous inclinant grandement devant les propositions et les tentations des orpailleurs politiques qui vous poussent et vous scandent non pas par amour pour vous ou votre famille mais par hypocrisie, insouciance et malédiction pour la suite de votre héritage politique et de votre devenir.
    Un cœur paisible pour Blaise, le Burkina et les Burkinabè.

  • Le 2 janvier 2014 à 17:50, par RES PUBLICA En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    Merci grand frère pour cette position qui exprime à la fois une honêteté intellectuelle et un sens élévé du patriotisme ! Seulement, je pense que si chacun de nous change, le monde changera ! Nul ne peut changer, à lui seul, une Nation, a fortiori le monde.

  • Le 2 janvier 2014 à 18:30, par ngaw ! En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    Mr le juriste,la question que j’aimerai vous poser est de savoir si le CDP a la majorite au burkina. Si oui, ne pensez vous pas que le fait de vouloir les empecher d’exercer leur droit elementaire ne soit pas un autre probleme ??? Je vous invite a reflechir sur le sujet. Pensez vous que si on arrivait a faire partir le president Compaore celui qui viendra pourra dirriger en paix ? C’est un peu de l’Utopie que vous vivez.

    Beaucoup de gars comme toi (Les grands intellos) se sont succedes sur les plateaux de TV et dans les journaux pour parler de chaos au senegal quand Wade voulait se presenter. Je ne vous ai plu entendu parler apres ces elections pourtant vous auriez pu reflechir sur cet theme et en faire un truc. C’est aussi ca le jeu democratique ! Si le peuple ne veut plus de lui comme vous le dite, ca changera les donne mais laissez faire les jeux et aviser plus tard.
    Ngaw !

  • Le 2 janvier 2014 à 21:16, par wendgoudo En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    Merci Maitre, la sagesse guide tous les fils de ce pays afin qu’on évite les bain de sang. le CCRP aura-t- il été une simple mascarade ? répondre oui c’est donner raison à ceux qui avaient refuser d’y participer ! et seul ceux qui ont participé pourraient donner la bonne réponse si toutes fois ils sont honnêtes. Hermann yameogo, les chefs coutumiers ! les protestants les catholiques ! les musulmans...........ADF-RDA......!! nous les connaissons donc ce n’est pas Dieu non plus qui ne connait pas.. Ils vont rendre compte ici bas et partout ailleurs.

    • Le 2 janvier 2014 à 23:31, par job En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

      Très belle analyse mon frère Abdoul Karim. Vous avez tout dit. Blaise doit savoir que ce qu’il n’a pas pu faire en 28 ans, il ne le fera jamais.L’une des recommandations du collège des sages que le Président lui-même avait mis en place était qu"il ne fallait pas toucher à l’article 37. Donc s’il vs plais Mr le PF respectez et honorez vos engagements. C’est seulement à ce prix que vous éviterez d’hypothéquer l’avenir de notre Faso en 2015. En tout cas cette fois ci nous resterons mobilisés comme un seul homme pour mettre fin à vos ambitions démesurées .Croyez -moi on ne se laissera pas baisez

  • Le 2 janvier 2014 à 22:53, par Salaka En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    Félicitation ! Si tous les professeurs réagissaient comme vous, le CCRP n allait pas avoir lieu n en parlons pas à l histoire du sénat et de l article 37. Vous avez préféré de dire la vérité au lieu de mentir pour être nommé ministre ou autres poste. Tous, contre le sénat et l article 37.

  • Le 3 janvier 2014 à 00:43, par Adjara En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    Autrement dit, installez votre Sénat, mais ne touchez pas à l’article 37. N’est-ce pas, Abdoul ? Un sénat pour voter une garde à vie (ou garde à vue, c’est selon) pour l’autre.

  • Le 3 janvier 2014 à 12:03, par Alcapone En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    ce message est clair et limpide comme l’eau roche.le jour de la disparition de Blaise tous les politiciens fanfarons qui clament haut et fort leur adhésion au projet de la modification de l’article 37 n’ont qu’à commence à chercher un autre pays où ils peuvent bouffer le jeton qu’ils ont volé.

    s

  • Le 3 janvier 2014 à 12:49, par mackiavel En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    Franchement, ce petit est un bon politique mais un mauvais travailleur. Tu es sur ton terrain, continue et tu as l’avenir, au moins dans ce milieux.

  • Le 3 janvier 2014 à 21:12, par sanou.s En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    Mr sango je vous felicite de votre courage de votre sincerite et surtout de la bonne vision vous etes formidable je vous jure que vous etes un devin je remercie vos parents d’avoir un enfant comme vous genre Mandela un vrai intellectuel qui aime non seulement son pays mais toute l’afrique pensez aux dirigeants comme Kaddafi, Ben ali, Moubarak regardez comment ils ont fini ils etaient aussi durs il faut savoir partir a temps rien n’est eternel une bonne reflexion encore merci mr sango que le tout puissant vous donne une longue vie

  • Le 3 janvier 2014 à 21:16, par sanou.s En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    Mr sango je vous felicite de votre courage de votre sincerite et surtout de la bonne vision vous etes formidable je vous jure que vous etes un devin je remercie vos parents d’avoir un enfant comme vous genre Mandela un vrai intellectuel qui aime non seulement son pays mais toute l’afrique pensez aux dirigeants comme Kaddafi, Ben ali, Moubarak regardez comment ils ont fini ils etaient aussi durs il faut savoir partir a temps rien n’est eternel une bonne reflexion encore merci mr sango que le tout puissant vous donne une longue vie

  • Le 3 janvier 2014 à 21:51, par lepatriote En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    merci pour ce que tu as dit, que cela permet à nos hommes politiques de réfléchir avant d’agir. Que DIEU protège notre pays.

  • Le 3 janvier 2014 à 22:00, par Root En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    Blaise est sufisament sage pr ne pas modifier l’article 37.il faudra desormais s’adresser directement a François car il est l’otage de ce dernier et il n’est pas prêt a lacher prise sauf sous la contrainte.

  • Le 4 janvier 2014 à 00:33, par Le Burkina D’abord En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    Boum !! Bien pensé et bien dit !! Tirs groupés sur Blaise le manipulateur de constitution, le boulimique de pouvoir et me président à vie !
    Seigneur libère de l’asservissement dans lequel Blaise veut nous imposer !

  • Le 4 janvier 2014 à 14:10, par awli En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    Mille fois merci Mr sango pour le fond de tout ce que vous avez dit car le changement est naturel le tout puissant dieu nous a cree on nait on fait des enfants ils nous remplacent on meurt ils continuent un suit de suite c’est ca la vie il faut que nos dirigeants comprennent que le changement est egal au developpement l’autre vient avec une nouvelle idee le changement est indispensable nous sommes loin du pays un autre continent mais nous vous soutenons malgre la distance

  • Le 4 janvier 2014 à 15:15, par une maman qui aime son pays. En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    "A défaut de pouvoir changer le monde, faisons l’effort de nous changer nous-mêmes. Soyons plus tolérants, plus respectueux des lois et règlements de la République, passons un peu plus de temps avec nos enfants, aimons davantage notre pays, notre continent et l’humanité !".

    Ah, si chacun d’entre nous pouvait mettre en pratique ces paroles sages... Merci M. SANGO.

  • Le 4 janvier 2014 à 19:00, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    J’aimerais bien croire à l internaute "Ngaw" lorsqu il nous fait comprendre que son parti cdp étant majoritaire,a le droit d exercer ce principe démocratique dans un Etat de droit qui veut que la majorité impose sa vision à la minorité.Soit ! Cependant ,ce qu il feint d oublier ou d ignorer,c est que ce même principe impose aussi des devoirs dans un Etat de droit, à celui qui y exerce le pouvoir ,que sont la garantie d une justice équitable,la préservation de la paix sociale.Dans un Etat de droit,l abus des biens publics à des fins électorales,la corruption électorale,la fraude sont prohibées.Nul ne peut ,dans un Etat de droit se rendre coupable de ces actes sus-cités sous le couvert de son parti,fut-il au pouvoir et rester impuni .Dans un Etat de droit,lorsque le parti au pouvoir perd une élection locale ,il se doit d accepter sa défaite et ne pas entraver la gouvernance de ceux qui assument désormais la responsabilité de la localité où ils sont sortis victorieux par des moyens illégaux .Malhaureusement au Burkina,que constatons nous ? Des communes sont paralisées parce que tout simplement vous du CDP vous êtes vus écartés des affaires.Des urnes sont transportés dans les rues au soir d élection parce que tout simplement vous craignez de perdre une bataille electorale.Des élus de l opposition se sont vus corrompre à coût de millions ou que sais-je encore dans le but de garder la main mise sur la gestion des communes.Tout cela dans l indifférence totale de celui qui est élu à la tête du pays et censé garantir le respect de la constitution,la justice,l équité.Et vous pensez ,en toute sincérité ,que ce dernier qui incarne la déchéance et l altération morales dans ce pays organise un référendum pour le perdre ? Pensez vous qu il prévoirait un tel scenario en l organisant ? Par ailleurs,dans un tel scrutin à des enjeux très importants,plus qu une présidentielle ou autre ,lorsque le taux de participation n atteint pas 50%,en principe ce vote est annulé dans un pays démocratique.Il n est pas certain que ce principe soit respecté sous nos cieux.C est fort de tout ce qui précède,que le peuple fonde son espoir d un renouveau dans le renouvellement automatique et périodique des dirigeants par le biais des limitations des mandats présidentiels,afin de permettre la mobilité des elites politiques et ainsi éviter la sclérose,la patrimonialisation ,le nepotisme et la gestion clanique ou familiale du patrimoine commun .Il n est pas dit aussi que le départ de Blaise Compaoré entrainera automatiquement l émergence d un opposant à la tête du pays.Sarkosy a remplacé Jacque Chirac en France en 2007 sans que l UMP ne perde le pouvoir.

  • Le 7 janvier 2014 à 23:04, par attention En réponse à : Abdoul Karim Sango : « que la sagesse gagne le cœur des fils et filles du Burkina sur l’article 37 »

    La carte de la centrafrique ressemble à celle de mon pays le BF. Centrafrique est au coeur de l’afrique et le BF au coeur de l’afrique de l’ouest.
    Je ne voudrais pas qu’on leur ressemble un jour dans ce qui se passe actuellement... Et cela dépend en grande partie de Blaise Compaoré et de son CDP. A quoi sert d’être facilitateur de la paix dans bon nombre de pays et saboteur de la paix dans son propre pays ? Renonçons à nos égoismes pour le plus grand bien de la paix...

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