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Hommage à Nelson Mandela : La contribution du Burkina Faso révolutionnaire à la lutte contre l’apartheid par Jean-Baptiste Natama

Publié le mardi 24 décembre 2013 à 14h08min

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Hommage à Nelson Mandela : La contribution du Burkina Faso révolutionnaire à la lutte contre l’apartheid  par Jean-Baptiste Natama

La disparition de Nelson Mandela suscite des témoignages sur la lutte de ce grand homme du continent. Dans cette tribune publiée dans Mutations N°43 du 15 décembre 2013, Jean Baptiste Natama, Directeur de Cabinet de la Présidente de la Commission de l’Union Africaine et acteur de la Révolution burkinabé revient sur la contribution du Burkina révolutionnaire à la lutte contre l’apartheid. Lisez plutôt

C’est indubitablement pour moi un devoir de mémoire et de conscience, d’évoquer Mandela qui disparaît physiquement à un moment où, à titre personnel, je viens de publier un Manifeste à l’intention de la jeunesse. J’en parle parce que ce Manifeste porte sur des valeurs dont l’essentiel se rapporte à la vie de ce grand homme que fut Nelson Mandela, cet « iconoclaste géant politique » emblématique de notre ère, à qui par ailleurs j’ai dédié mon premier recueil de poèmes il y a 10 ans.

Plus qu’un penseur, Mandela aura été un homme d’action dont la vie en elle-même est un enseignement, une école à l’instar de celle de Tierno Bokar le sage de Bandiagara dont Amadou Hampaté Ba rapporte la droiture morale et la vie exemplaire dans ses nombreux ouvrages. Certes Mandela n’est plus, c’est l’ordre normal de l’existence, qu’un jour où l’autre, nous soyons arrachés aux nôtres, au monde. Cependant il demeurera à jamais dans nos cœurs, notre mémoire par le fait que son action jusque-là inégalée aura marqué la conscience universelle de façon heureuse et heuristique. Il aura su donner à sa vie un sens plein, à l’Histoire un héros, à l’humanité un nouveau visage, au temps un nouveau départ, une renaissance.

Homme de grand cœur, combattant engagé, infatigable sur les sentiers épineux de la liberté, de la paix et de la justice, Madiba aura surpris et conquis le monde entier par sa politique de pardon, de rassemblement des nationalités sud africaines, rappelant de manière magistrale à tous que le principe qui veut que tous les hommes quelque soit la couleur de leur peau soient « un » est possible dans son application, à condition que l’on ait la grandeur d’âme qui y sied. Il abhorrait la vengeance et la haine, houle meurtrière qui obligerait à confiner le sens des événements dans un cercle vicieux. L’intrépide choix pour lui aura été celui de l’amour de l’autre, de la tolérance, de la cohérence, du courage, de la conviction qu’à l’utopie prétendue irréalisable l’on peut, cependant, imposer la volonté de transformer le monde compartimenté pour ainsi en faire une nation arc-en-ciel riche de sa diversité.

Force est de rappeler l’inscription profonde de la philosophie de l’ubuntu dans la vie de Mandela, philosophie qui se résume par le principe de l’interdépendance « je suis celui qui suis ; mais je ne suis que parce que les autres sont ». Au contraire de maints autres visions sectaires et partielles du monde, mais qui se targuent dans leur partialité d’imposer le global, l’ubuntu prône une vision holistique de la réalité, la nécessité de considérer dans son approche, même les aspects contraires d’où émerge nécessairement une donnée nouvelle, le sens de la responsabilité de l’individu vis-à-vis de la communauté, le sens de la prévalence de la communauté quant à la construction et à l’édification de l’individu solidaire. La liberté ne naît qu’à la conjonction des responsabilités de l’individu et de celles de la collectivité, du partage solidaire et juste des biens de tous, de la vérité.

Il avait pour idéal une société libre, juste et démocratique. Au nom de cet idéal, il s’était gardé d’abuser de son aura et de sa notoriété, pour s’accrocher au pouvoir. Jamais l’idée ne l’a traversé de s’autoproclamer « messie » omniscient, éternel gourou du trône. Son peuple ainsi que l’humanité dont il aura à jamais marqué la conscience ont su le lui rendre en l’élevant au rang des immortels. Armé de principes justes, réglant sa vie sur des valeurs morales et doté d’une inaltérable volonté, il a fait montre de détachement dans sa relation au pouvoir dont il connaissait bien le caractère éphémère. Ce que malheureusement bien d’hommes politiques oublient lorsqu’ils sont au pouvoir.

En me livrant à ce témoignage sur cet illustre fils d’Afrique, je ne puis m’empêcher de penser à la contribution de mon pays à la lutte contre le régime de l’apartheid en Afrique du Sud. Remonter l’histoire, n’est pas toujours anecdotique ; surtout la nôtre qu’il nous semble important de l’écrire ou de la réécrire nous-mêmes africains.

En effet, à un moment où le régime raciste blanc au pouvoir en Afrique du sud se radicalisait du fait qu’il perdait du terrain dans la partie australe du continent africain (victoires des nationalistes africains en Namibie et au Zimbabwe, ex-Rhodésie), naissait du refus de l’injustice et de l’exploitation des faibles, dans l’ex-Haute Volta, une révolution humaniste elle-aussi, et qui ne pouvait rester indifférente aux souffrances du peuple sud africain.

Le leader de cette révolution, le Capitaine Thomas Sankara prend, au nom de l’internationalisme et de la solidarité révolutionnaire agissante, dès lors, fait et cause pour la lutte contre l’apartheid en utilisant toutes les tribunes pour dénoncer ce régime cynique, inique et ignominieux (aux réunions des Nations Unies et de l’Organisation de l’unité africaine, lors de la visite du Président Français François Mitterrand à Ouagadougou, etc.). Dans la foulée de cet engagement, le Conseil National de la Révolution (CNR) baptise une avenue et un lycée au nom de Mandela dans la capitale et prend la décision d’offrir symboliquement des armes à la branche militaire de l’ANC (Umkhonto we Sizwe).

Le 4 août 1984, lorsque le nom du pays change pour devenir le Burkina Faso, les tous premiers passeports burkinabè sont délivrés aux noms de Nelson et de Winnie Mandela figures de proue de la lutte de libération de l’Afrique du sud. La contribution du pays des hommes intègres se poursuit, avec la tenue, à Ouagadougou du 09 au 11 octobre 1987, de la réunion du Comité anti-apartheid Bambaataa (nom d’un chef Zulu ayant lutté contre la colonisation Britannique et Hollandaise et qui a réussi à conserver son territoire et son identité propre en Afrique du sud), juste le lendemain des cérémonies de commémoration du 20ème anniversaire du décès du révolutionnaire Ernesto Che Guevara.

Cette réunion a rassemblé dans la capitale burkinabè des représentants de tous les partis et mouvements anti-apartheid d’Afrique du sud mais aussi des autres pays africains et de la diaspora pour définir les stratégies et actions décisives à mener pour obtenir la libération de Mandela et de ses camarades mais aussi pour mettre fin au régime inhumain et honteux de l’apartheid. Une fois de plus, un autre lycée de Ouagadougou est baptisé Bambaataa pour fixer, dans la mémoire collective et l’histoire, l’événement.

Au moment où le monde entier fait ses adieux à Nelson Mandela en lui rendant hommage, il me paraissait essentiel, de rappeler ces quelques faits, afin que notre peuple, particulièrement sa jeunesse, soit légitimement fier de l’apport de notre pays à une partie de ce qui est célébré aujourd’hui comme l’accomplissement de l’homme exceptionnel qu’il a été.

Mandela, s’en est allé mais, comme tous les êtres d’exception, sa légende survivra à son départ. Il nous a laissé un héritage et il reste seulement à espérer qu’il puisse contribuer à inspirer les actes individuels et collectifs des africaines et africains dans la construction de ce continent en pleine quête de renaissance. Le meilleur hommage qui soit, à mon avis, consiste à honorer sa mémoire en rendant possible le rêve qui était le sien ; l’exigence de la responsabilité solidaire, le don de soi pour une fraternité universelle, faire du cercle vicieux, un cercle vertueux.

Adieu Madiba !

Jean-Baptiste Natama

Directeur de Cabinet de la Présidente de la Commission de l’UA
MUTATIONS N° 43 du 15 décembre 2013. Bimensuel burkinabé paraissant le 1er et le 15 du mois (contact :mutations.bf@gmail.com . site web : www.mutationsbf.net)

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Vos commentaires

  • Le 24 décembre 2013 à 18:09 En réponse à : Hommage à Nelson Mandela : La contribution du Burkina Faso révolutionnaire à la lutte contre l’apartheid par Jean-Baptiste Natama

    Merci bien pr cet écrit, écrivez souvent la jeunesse africaine et particulièrement burkinabé vous le revaudra

  • Le 25 décembre 2013 à 07:51, par Tony En réponse à : Hommage à Nelson Mandela : La contribution du Burkina Faso révolutionnaire à la lutte contre l’apartheid par Jean-Baptiste Natama

    On attend aussi ton hommage à Tom Sank !!!

  • Le 25 décembre 2013 à 08:15, par Lenostalgique_Optimiste En réponse à : Hommage à Nelson Mandela : La contribution du Burkina Faso révolutionnaire à la lutte contre l’apartheid par Jean-Baptiste Natama

    Voici quelqu’un qui connait bien l’histoire du Burkina et peut constituer une source d’inspiration pour la jeunesse. N’en déplaise aux autres détracteurs, trafiquants de l’histoire, boulanger de tout acabit et marchands d’opinions. Chapeau bas mon Kôro "les morts ne sont pas morts", vive la révolution et vive l’Afrique, la patrie ou la mort nous vaincrons, merci camarades. Les hommes passent et le pays reste.

  • Le 25 décembre 2013 à 08:53, par Lenostalgique_Optimiste En réponse à : Hommage à Nelson Mandela : La contribution du Burkina Faso révolutionnaire à la lutte contre l’apartheid par Jean-Baptiste Natama

    Voici quelqu’un qui connait bien l’histoire du Burkina et peut constituer une source d’inspiration pour la jeunesse. N’en déplaise aux autres détracteurs, trafiquants de l’histoire, boulanger de tout acabit et marchands d’opinions. Chapeau bas mon Kôro "les morts ne sont pas morts", vive la révolution et vive l’Afrique, la patrie ou la mort nous vaincrons, merci camarades. Les hommes passent et le pays reste.

  • Le 25 décembre 2013 à 10:49, par Barry Mamadou En réponse à : Hommage à Nelson Mandela : La contribution du Burkina Faso révolutionnaire à la lutte contre l’apartheid par Jean-Baptiste Natama

    Monsieur Jean Baptiste NATAMA représente l’espoir de nous jeunes burkinabés qui cherchons des dirigeants dignes et capables d’assurer la relève dans ce pays er cet écrit vient traduire toute sa grandeur d’esprit et son honnêteté dans la traduction de l’histoire du pays. Merci pour ce rappel et vive la jeunesse consciente et engagée.

  • Le 25 décembre 2013 à 11:11 En réponse à : Hommage à Nelson Mandela : La contribution du Burkina Faso révolutionnaire à la lutte contre l’apartheid par Jean-Baptiste Natama

    J’ajouterais dans la même lignée la création de l’Institut des Peuples Noirs. Malheureusement, comme cela dérange, Blaise et sa clique n’a jamais apporté le moindre soutien à l’IPN. On peut le comprendre car il est depuis toujours du côté de l’impérialisme et un pion sur le plan géopolitique ouest africain par les américains ou les français. A ce titre, il est devenu Monsieur bon office en médiation depuis une décennie pour éviter de se retrouver sous embargo des Nations Unies avec les aventures de notre cher président en Sierra Léone, Libéria et trafics d’armes avec l’Angola.... On comprend mieux pourquoi Mandela n’est jamais venu officiellement en visite au BF sous le régime de Blaise Compaoré malgré son passeport burkinabè.

  • Le 26 décembre 2013 à 09:18, par Homme intègre En réponse à : Hommage à Nelson Mandela : La contribution du Burkina Faso révolutionnaire à la lutte contre l’apartheid par Jean-Baptiste Natama

    Voilà ce qu’il fallait diffuser, en images et sons, dans les médias nationaux à l’annonce de la mort de Mandiba. Malheureusement, le régime en place, gêné par le souvenir sanglant du 15 octobre 1987, est resté muet. Or, il y a, j’en suis sûr, des archives sur notre engagement contre l’apartheid, aux côtés de l’ANC et du peuple sud-africain. Dommage !!!!

  • Le 26 décembre 2013 à 11:44, par Mossi Aimé En réponse à : Hommage à Nelson Mandela : La contribution du Burkina Faso révolutionnaire à la lutte contre l’apartheid par Jean-Baptiste Natama

    J.B.N., merci pour ce récit édifiant, pour moi en tout cas, car pendant longtemps j’ai cru que Bambaataa trouvait ses origines chez les Dioula, merci donc pour cet enseignement. J’ai beaucoup aimé l’idée de cette ’’ philosophie de l’ubuntu’’. J’ai aussi retenu cette phrase, et je pense que Blaise Compaoré aussi le retiendra, : ’’ il a fait montre de détachement dans sa relation au pouvoir dont il connaissait bien le caractère éphémère. Ce que malheureusement bien d’hommes politiques oublient lorsqu’ils sont au pouvoir’’. Enfin j’approuve que’’ Le meilleur hommage qui soit, à mon avis, consiste à honorer sa mémoire en rendant possible le rêve qui était le sien ; l’exigence de la responsabilité solidaire, le don de soi pour une fraternité universelle, faire du cercle vicieux, un cercle vertueux’’
    MERCI ! COMME QUOI ON PEUT COTOYER BALISE ET SON SYSTEME HISTORIQUEMENT TRAGIQUE ET RESTER LUCIDE !!!!!!QUE TOUS LES VOUVOUZELA SE LE TIENNENT DONC POUR DIT, CAR AUCUNE SITUATION ATTENUANTE NE SERA ACCORDE AUX YES MEN !!!!!!!!!!!!

  • Le 26 décembre 2013 à 12:20, par John GONZALES En réponse à : Hommage à Nelson Mandela : La contribution du Burkina Faso révolutionnaire à la lutte contre l’apartheid par Jean-Baptiste Natama

    Important hommage à lire et à conserver. Mr NATAMA nous a déjà habitués à exprimer ses réels sentiments sur l’activité brulante de l’Afrique et du monde. Toutes mes vives félicitations. La jeunesse est fière de ses apports et de sa constance. Cordiales et fraternelles salutations.

  • Le 26 décembre 2013 à 15:39, par Bédjou En réponse à : Hommage à Nelson Mandela : La contribution du Burkina Faso révolutionnaire à la lutte contre l’apartheid par Jean-Baptiste Natama

    Très bon rappel de cette contribution du Burkina à la lutte contre l’apartheid. Souscris entièrement au point de vue exprimé. L’Afrique et le Burkina en particulier gagneraient à vulgariser ces valeurs pleines d’humanismes de Madiba.

  • Le 26 décembre 2013 à 20:07, par Mogho ma mogho wélé En réponse à : Hommage à Nelson Mandela : La contribution du Burkina Faso révolutionnaire à la lutte contre l’apartheid par Jean-Baptiste Natama

    Bravo NATAMA, j’attendais ce moment depuis le décès de NELSON MANDELA, et certains usurpateurs ont affirmés "être à l’école de MADIBA" et ne souhaitent pas quitter de si tôt le pouvoir. Lorsqu’on a demandé à un chef d’état s’il allait faire le seul mandat qu’il est entrain d’ effectuer en prenant l’exemple sur Mandela, l’intéressé a détourné la question ; bref pour le moment honte à nos chefs d’état africains qui n’arrivent pas à la cheville de Madiba, qu’ils arrêtent de parler de l’héritage de Mandela.
    En suivant une émission sur une chaine africaine où les journalistes ont parlé des rôles joués par le GABON et la COTE D’IVOIRE au temps de l’apartheid à travers les deux présidents BONGO père et HOUPHOUET, je me suis senti un peu gêner. Or je sais pertinemment que nous aussi, nous avons contribué par des actions citées par vous ci dessus ; et comme le Président du Faso Thomas SANKARA le disait en donnant les 5 fusils SAMUEL NUJOMA de la Namibie « c’est la plus grande dotation que nous puissions donner » (étant un pays pauvre l’histoire doit retenir ici que le Burkina Faso a contribué à la libération d’un autre pays frère à travers la SWAPO).Quant à NATAMA, il est évident que je l’avais remarqué lorsqu’il animait déjà « un journal révolutionnaire » pendant la révolution. Suite à des malentendus, il a fait une traversée de désert mais sans perdre espoir, il a toujours œuvré pour le bien de son pays qu’il aime tant en travaillant, en travaillant, encore et encore pour arriver là où il se trouve actuellement. Seul le travail paie. Merci jeune NATAMA et que DIEU vous bénisse "et bon vent à vous".

  • Le 26 décembre 2013 à 22:01, par Tol En réponse à : Hommage à Nelson Mandela : La contribution du Burkina Faso révolutionnaire à la lutte contre l’apartheid par Jean-Baptiste Natama

    Merci m Natama pour cet ecrit qui rafraicchit ma memoire. En ce temps j’etais deleguee generale de mon etablissement et la lutte anti arpartheid fut accueilli dans le milieu scolaire . Je suis heureuse que vous nous rappeler le role que Thomas Sankara a joue a l’epoque. Aussi je souhaiterais que notre pays accepte et reconnaisse que Thomas Sankara est aussi un heros parmi les autres.Malgre le jeu de mediation que notre president mene par ci par la il ne pourrait pas avoir le privilege d ;un Thomas Sankara. Que les heros reposent en paix.

  • Le 27 décembre 2013 à 08:59, par Ali En réponse à : Hommage à Nelson Mandela : La contribution du Burkina Faso révolutionnaire à la lutte contre l’apartheid par Jean-Baptiste Natama

    Et 4 jours après la clôture du sommet de 1987, Thomas Sankara sera assassiné par ses proches... C’est la parenthèse que vous mentionnez pas ! Alors, pendant que s’organisait ce sommet, le sors de Thomas était déjà scellé !!!

    et après sa mort, qu’à fait le Burkina Faso dans ce sens ? Devons nous retenir que vous ne vous souvenez d’aucun fait donc de la IVème République M. Natama ? s’il n’y a aucun, vous pouvez aussi le relever dans votre "adresse aux jeunes". elle serait ainsi complète. Merci

  • Le 27 décembre 2013 à 09:08, par Ali En réponse à : Hommage à Nelson Mandela : La contribution du Burkina Faso révolutionnaire à la lutte contre l’apartheid par Jean-Baptiste Natama

    Et 4 jours après la clôture du sommet de 1987, Thomas Sankara sera assassiné par ses proches... C’est la parenthèse que vous mentionnez pas ! Alors, pendant que s’organisait ce sommet, le sors de Thomas était déjà scellé !!!

    et après sa mort, qu’à fait le Burkina Faso dans ce sens ? Devons nous retenir que vous ne vous souvenez d’aucun fait donc de la IVème République M. Natama ? s’il n’y a aucun, vous pouvez aussi le relever dans votre "adresse aux jeunes". elle serait ainsi complète. Merci

  • Le 27 décembre 2013 à 09:26, par yir En réponse à : Hommage à Nelson Mandela : La contribution du Burkina Faso révolutionnaire à la lutte contre l’apartheid par Jean-Baptiste Natama

    Merci M.Natama pour cet ecrit véridique,nous ne cesserons de vous rappeler que vous etes une valeur pour la jeunesse Burkinabè.j’ai lu votre manifeste qui m’a tellement édifié que jen ai pris deux(2) pour mes petits frères.Nous sommes plus que soulagés car j’ai suivi une nuit la RTI qui a rendu un hommage à Madiba bien que Felix Houphouet soutenait et collaborait officieusement avec le regime de l’apartheid.DE ce fait je pense que cet ecrit à soulagé des millions de Burkinabè comme moi qui étaient meurtris par des temoignages faux et indignes de notre gouvernement.
    Aussi nous vous savons trop pris mais je souhaiterai si possible que vous programmiez des conferences à l endroit de la jeunesse en fonction de votre disponibilité ,car c’est des hommes comme vous que nous voulons dans ce Burkina.

    • Le 27 décembre 2013 à 11:42, par Anita Manour En réponse à : Hommage à Nelson Mandela : La contribution du Burkina Faso révolutionnaire à la lutte contre l’apartheid par Jean-Baptiste Natama

      Merci beaucoup Mr Natama pour cet écrit. Car il y a beaucoup de détails que j’ignorais de la révolution. si Thom Sank était vivant aujourd’hui,beaucoup de pays d’Afrique s’inspireront de son exemple pour être unis et nous les Noirs nous nous sentirons de plus en plus fiers de la peau que nous a donnée Dieu. Et voilà que les hiboux aux yeux gluant ont tout manigancé et nous l’ont arraché à notre affection. De toutes façons, nul est éternel. Mitterrand s’en est allé, Houphouet également. et les autres ? bien sûr qu’ils suivront aussi. A bas les rongeurs du pays !

  • Le 27 décembre 2013 à 13:19, par Ali En réponse à : Hommage à Nelson Mandela : La contribution du Burkina Faso révolutionnaire à la lutte contre l’apartheid par Jean-Baptiste Natama

    Et 4 jours après la clôture du sommet de 1987, Thomas Sankara sera assassiné par ses proches... C’est la parenthèse que vous mentionnez pas ! Alors, pendant que s’organisait ce sommet, le sors de Thomas était déjà scellé !!!

    et après sa mort, qu’à fait le Burkina Faso dans ce sens ? Devons nous retenir que vous ne vous souvenez d’aucun fait donc de la IVème République M. Natama ? s’il n’y a aucun, vous pouvez aussi le relever dans votre "adresse aux jeunes". elle serait ainsi complète. Merci

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