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Le chef de l’Etat appelle au respect des lois des pays d’accueil

Publié le lundi 1er décembre 2003 à 12h02min

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Les Ambassadeurs et Consuls généraux du Burkina Faso sont allés faire le point des travaux de leur IXe conférence annuelle au chef de l’Etat. C’était au cours d’une séance de travail à la présidence du Faso, samedi 29 novembre 2003 à 10h.

A cette occasion, le président du Faso a invité ses représentants à l’étranger, à intensifier la sensibilisation de nos compatriotes au respect des lois des pays d’accueil.

"Il vous revient d’intensifier vos efforts à l’effet d’organiser et de sensibiliser davantage nos compatriotes de l’étranger à la fois sur le respect des lois des pays d’accueil et pour leur participation effective au développement national". C’est en ces termes que le président du Faso s’est adressé à ses représentants à l’étranger. A l’occasion d’une séance de travail que les diplomates burkinabè présents à Ouagadougou pour leur IXe conférence annuelle ont eu avec le chef de l’Etat, le 29 novembre 2003. Cette rencontre a permis aux ambassadeurs et consuls généraux de cerner les nouvelles orientations de la diplomatie burkinabè. Selon leur porte-parole de cette occasion, M. Kadré Désiré Ouédraogo, les ambassadeurs et consuls généraux ont fait un tour d’horizon des problèmes politiques et économiques au niveau local, régional et mondial.

Le chef de l’Etat, "saisissant" le thème de la conférence a démontré toute l’importance de la société civile dans le processus démocratique d’un pays. La société civile, a dit Blaise Compaoré, accompagne les gouvernement dans leurs efforts de développement. Elle aide à l’instauration d’un nouvel ordre économique mondial juste et équitable. C’est dans cette optique, que le président du Faso a demandé une meilleure collaboration de la diplomatie burkinabè avec la société civile. Le chef de l’Etat est le premier responsable de la diplomatie burkinabè.

Et à ce titre, c’est à lui qu’il appartient d’en donner les grandes directives. Ainsi, chaque diplomate a reçu des conseils du chef de l’Etat pour bien mener ses missions dans sa juridiction.

Le président du Faso a saisi l’occasion pour saluer les initiatives déployées par ses représentants, les ambassadeurs et consuls, pour expliquer et défendre la position du Burkina Faso sur la question du coton. Notre combat pour un commerce international au service du développement, a-t-il clamé, doit se poursuivre au nom de l’équité et des principes fondateurs de l’Organisation mondiale du commerce. Cet engagement du Burkina Faso donne un nouveau visage à la diplomatie burkinabè, notamment avec le renforcement de la coopération avec le Brésil et le Venezuela.

Ibrahiman SAKANDE (ibra.sak@caramail.com)
et Joliver Emaüs (jolivetpag@caramil.com)
Sidwaya

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