La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre dans la ville, semant désolation et tristesse à tous les niveaux. Il a été admis d’urgence au Centre médical avec antenne chirurgicale de Houndé où il a reçu les premiers soins. La victime a été ensuite évacuée d’urgence au Centre hospitalier Souro Sanou (CHUSS) de Bobo-Dioulasso à bord du véhicule de la police parce que le CMA est toujours sans ambulance. Au moment où nous tracions ces lignes, il nous est parvenu qu’après extraction des plombs, la vie du malade est hors de danger et une enquête est ouverte pour démasquer et mettre hors d’état de nuire le criminel.

Le premier chirurgien du Burkina, le docteur Soma Moïse, s’est éteint

Né en 1936 à Bounouna près de Banfora, le premier chirurgien diplômé de la Haute-Volta, le docteur Soma Pinkan Moïse est décédé le 3 décembre 2013 à Bobo-Dioulasso. Plus connu sous le nom de Dr Soma, le défunt a occupé son premier poste à Orodara en 1965 en tant que médecin-chef, après sa formation en France. Après un passage à Dédougou et Tenkodogo, Dr Soma a enseigné à Ouagadougou avant d’occuper le poste de médecin-chef à l’hôpital Souro Sanou de Bobo-Dioulasso. En 1989, dès sa retraite, il a créé à Bobo-Dioulasso, au secteur n°21 (Colsama), la première clinique médicale dite de l’Espérance, communément appelée « Clinique Soma ». Son inhumation aura lieu ce vendredi 6 décembre 2013 à Bounouna dans le village qui l’a vu naître après des hommages traditionnels.

Un système d’enregistrement des naissances par téléphone à Dissin

Une mission du projet « Enfant et droit à l’enregistrement à la naissance (EDEN) » a séjourné à Gaoua le 2 décembre dernier. Selon les premiers responsables, le projet s’inscrit dans la stratégie nationale de l’état civil au Burkina Faso. Il devrait permettre d’enregistrer les naissances via le téléphone portable, par des personnes responsabilisées dans les zones qui en seront bénéficiaires. Pour la région du Sud-Ouest, la commune de Dissin a été retenue pour servir de zone-pilote, comme Koumbia, Pouni, Ziniaré, Nobéré, Gayéri, Falangoutou et Toéni dans les autres régions. Ce projet vient en réponse au constat selon lequel « plus de 5 millions de Burkinabè ne sont pas encore déclarés à l’état civil ». Il vise un taux moyen d’enregistrement de 33 à 90% dans les communes sus-citées.

Pour de meilleures conditions de détention des prisonniers à Gaoua

La Maison d’arrêt et de correction de Gaoua a reçu la visite d’une mission de la direction générale de défense des droits humains. La délégation est venue s’imprégner des conditions des détenus. Elle leur a également offert des vivres après une visite des cellules. La visite, initiée par le ministère des Droits humains et de la Promotion civique s’inscrit, selon ses organisateurs, dans la recherche de meilleures conditions de détention dans les maisons d’arrêt et correction.

Sidwaya