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Partis politiques en Afrique : Réflexion à Ouaga pour une meilleure implication des jeunes

Publié le mardi 26 novembre 2013 à 23h52min

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Partis politiques en Afrique : Réflexion à Ouaga pour une meilleure implication des jeunes

Comment mieux assurer la formation et l’intégration des jeunes dans les partis politiques, tout en leur assurant les possibilités d’un épanouissement réel à des postes de décision ? A cette question une trentaine de responsables de partis politiques de la sous-région ont tenté d’apporter une réponse à travers une rencontre d’échange autour du bilan du Pypa piloté par l’institut Général Tiémoko Marc GARANGO pour la gouvernance et le développement. La rencontre s’est déroulée le 25 novembre 2013 à Ouagadougou.

Sujet d’intérêt et qui parfois divise, l’intégration des jeunes dans les instances dirigeantes des partis politiques en Afrique n’est pas aisée ; et même qu’elle se heurte bien souvent à des réticences qui bloquent toute recherche de solution à long terme.

Et ce alors même que ces jeunes représentent plus de la moitié de la population. Par conséquent ils demeurent intéressés plus que quiconque et mieux que personne d’autre par la vie publique et par les choix qui sont faits par les gouvernants.

Mais à l’arrivée que de frictions et de déchirements sur un sujet qui normalement devrait être abordé avec moins de passion. Pour enfin ouvrir la voie à des débats de sociétés plus pertinents. Certes la majeure partie des formations politiques sont dotées de structures de jeunesse. Mais, au bout du compte la bataille est loin d’être gagnée. Résultat final, c’est la déception et le désintérêt pour la chose politique.

Pypa comme début de réponse

Lancé en 2012 le Pypa, Program for young politicians in Africa est une initiative destinée à apporter un début de réponse aux questionnements soulevés par le problème de la jeunesse dans les sphères politiques ; Initié par la fondation du parti du centre suédois en partenariat avec l’Institut Général Marc Tiémoko GARANGO pour la gouvernance et le développement ( Burkina Faso) pour ce qui est de l’Afrique de l’ouest, elle vise à « préparer les jeunes leaders politiques en Afrique à assumer un rôle de leader au service de la démocratie et de la bonne gouvernance, d’accroitre leur capacité d’influence dans leurs partis politiques respectifs et d’approfondir le dialogue interpartis.  »

C’est donc pour interroger les résultats d’une année de mise en œuvre du projet auquel ils ont accepté de faire participer des jeunes cadres issus de leurs rangs que des responsables de formations politiques du Burkina, du Niger, du Mali et du Bénin se sont rencontrés à Ouagadougou.

Une réunion qui leur a donné l’occasion au-delà de la centaine de cadres formés et dont les profils iront enrichir leurs partis respectifs, de mieux se connaître. Toute chose qui aux yeux du professeur Augustin LOADA ,Président de l’IGD, revêt un caractère très important. Car cela participe du nécessaire dialogue interpartis. Pour le reste l’intérêt de l’exercice réside aussi selon les organisateurs dans la capacité des partis concernés de savoir utiliser les compétences des stagiaires en acceptant au besoin de bien les positionner sur les listes électorales.

Juvénal SOME

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 26 novembre 2013 à 17:30, par LE CONVAINCU En réponse à : Partis politiques en Afrique : Réflexion à Ouaga pour une meilleure implication des jeunes

    Nos politiciens d’aujourd’hui ne font que cultiver l’arrivisme à la jeunesse. Il faudrait que des méthodes genres américaines commences à s’implanter en Afrique. Surtout la bonne conduite et permettre à la jeunesse de savoir que pour faire de la politique, il te faut un minimum d’étique. Si tu passes ton temps à fumer la drogue, à prendre la femme ou le garçon comme ta "distraction" favorite, à faire du faux et usage de faux ; la seule qui te reste c’est de t’éloigner de la politique. Quelqu’un qui est habitué aux mauvaises pratiques de la vie, une fois sur la reine, il se battra des pieds et des mains pour toujours avancer en politique (même s’il va accepter des financements de "bédé" ou un groupe de narcotrafiquants), il le fera sans conscience.
    Dites également à ceux qui sont au Pouvoir de cultiver les bonnes manières jusqu’à leurs enfants.
    Mettez actuellement des principes durs et vous verrez qu’en 2 mandats présidentiels et législatifs tout rentra en ordre.

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