Le Symposium sur la « Formation et recherche en population et santé en Afrique subsaharienne francophone : états des lieux, défis et opportunités » a pris fin le jeudi 21 novembre 2013 à Ouagadougou. Après deux jours d’échange, enseignants-chercheurs, et spécialistes de différents centres africains, américains et européens d’enseignement et recherche en population et santé ; etc. ont conclu à la nécessité d’un doctorat régional pour l’Afrique francophone subsaharienne. Ils ont aussi, relevé la nécessité d’une synergie d’action, d’institutionnaliser le symposium pour faire régulièrement le bilan des actions sur les questions de santé publique.

En vue d’assurer la formation doctorale au maximum de personnes, les participants ont jugé indispensable de trouver des moyens d’autofinancement ou de financement supplémentaire et de capitaliser les ressources humaines. Ils ont défendu l’idée de développer la formation en ligne en matière de santé de population. Le président de l’Université de Ouagadougou, Karfa Bayo a félicité l’ensemble des participants. Il a, par ailleurs, souhaité une large diffusion des conclusions du symposium. Cela permettrait leur prise en compte dans les politiques actuelles de développement de l’enseignement supérieur des différents Etats.

Projet Population et Santé en Afrique (PPSA), une réussite !

Le symposium a marqué aussi la clôture du Projet population et santé en Afrique (PPSA) mis en œuvre à partir de 2003 par l’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) de l’Université de Ouagadougou et l’Université de Montréal ; grâce à un financement de la Fondation Bill et Melinda Gates. « Bilan globalement positif » a estimé le directeur de l’ISSP Jean-François Kobiané. Il a noté 141 personnes de 14 pays africains formées en master à l’ISSP dont 50 femmes et une quinzaine de docteurs en démographie et en santé publique à l’université de Montréal.

Ibrahima Traoré (Stagiaire)

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