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Simple détail : Le calvaire des maires pour avoir leur prise en charge

Publié le mardi 19 novembre 2013 à 13h05min

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Les maires de communes des régions des Hauts-Bassins et des Cascades étaient en atelier les 14 et 15 novembre 2013, organisé par le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme à la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina.

Cependant, le dernier jour de l’atelier, certains maires ont dû attendre plus d’une heure dans une file d’attente interminable pour rentrer en possession de leur prise en charge. Surprise totale pour les maires résidants quand ils ont appris que l’état des payements n’était pas encore fait pour ces derniers (parce qu’ils n’ont pas d’ordre de mission) et qu’il fallait encore patienter. Ceux-ci n’ont pas manqué d’exprimer leur mécontentement en ces termes « Vous êtes mal organisés. Nous faire attendre tout ce temps et pour des miettes ! Nous sommes des autorités après tout. Qu’on nous respecte ».

La Commission centrale des arbitres à Bobo

Les dix membres de la Commission centrale des arbitres (CCA) étaient en conclave à Bobo-Dioulasso du 14 au 16 novembre 2013. Dans la salle de réunion du stade Wobi, il a été question d’une part, de faire le bilan des activités de la saison sportive qui s’achève et d’autre part, de faire des projections sur celle qui s’ouvre en mettant en place un programme d’activités. Il s’est agi aussi de délibérer sur les examens des arbitres qui se sont déroulés au cours de l’année sportive et d’adopter un document intitulé contenu de formation des arbitres. Ce document, a dit Koudougou David Yaméogo, président de la CCA et membre du comité exécutif de la FBF, trace et fixe les grandes lignes de la formation des arbitres pour le niveau 1 qui concerne les arbitres de districts. Très prochainement, il sera question du document des arbitres de ligues pour le niveau 2 et le niveau 3 est réservé aux arbitres de Fédération.

« Bourse désir d’entreprendre » dans la région du Nord Un an après, le Conseil régional fait l’état des lieux

En tournée depuis octobre 2013, le président du conseil régional du nord, Boubacar Rélwendé Savadogo et sa délégation ont pu toucher du doigt la réalité sur l’état de la mise en œuvre du projet Bourse désir d’entreprendre dans les communes. Sur un total de 400 dossiers reçus à son siège après le lancement du projet en juillet 2012, 130 dossiers ont été définitivement sélectionnés. Parmi ces dossiers un certain nombre peine à être financé. Les structures de micro-finances partenaires, vont-elles faciliter l’accès des crédits à ces porteurs sélectionnés pour accélérer le processus de mise en œuvre du projet ? Décryptage.

Nous sommes dans la commune de Kossouka, chez Jean Sawadogo. Des bruits de porcs et des porcins se font entendre aux alentours. C’est à cet endroit que notre interlocuteur du jour nous a conduits. Il fait l’embouche et l’élevage des porcs avec le financement du projet bourse désir d’entreprendre, nous a-t-il dit. La chargée des crédits de la caisse populaire de Ouahigouya, Assièta Sawadogo, soutient les propos du bénéficiaire en indiquant que son projet a été monté à hauteur de 670 000 francs CFA et a été entièrement financé. « Il est monté sur une durée de 10 mois, payable en deux tranches dont le date butoir pour la première est de six mois à partie janvier prochain et la seconde dans le mois de mai », a-t-elle ajouté. A l’entendre, ce bénéficiaire est un habitué de l’activité et il doit pouvoir prospérer, rembourser son crédit dans le délai. Une initiative à encourager, selon le coordinateur du projet, Adama Belem. L’objectif recherché à travers le projet Bourse désir d’entreprendre est de susciter la création des micros entreprises rurales, faire en sorte que les promoteurs ruraux puissent, à travers cette bourse, créer et gérer leurs entreprises pour contribuer au développement de l’économie locale, nous a rapporté le président du conseil régional. Mais cette première phase du projet n’est pas sans difficulté. La question de remboursement des crédits revient à chaque fois sur la table lors de la tournée. De nombreux porteurs de projets interpellent les responsables de l’institution financière sur les échéances de paiement qu’ils jugent très proches. A la suite des difficultés, s’ajoutent l’alimentation et les maladies. En répondant à cette préoccupation, la chargée des crédits dira que pour les prochaines fois, la caisse verra les délais de remboursement pour leur permettre d’étendre leurs activités et générer assez de bénéfices.

« Le protocole dit de libérer la totalité du prêt »

« L’argent qu’on nous donne est insuffisant et parfois même, la caisse donne la moitié du montant de notre projet », souligne un bénéficiaire dans la commune de Oula. Sur l’ensemble des communes visitées, le conseil régional et sa délégation ont pu constater les réalisations des porteurs de projets financés, échanger avec eux sur les conditions consensuelles de montage des dossiers des crédits et recueillir des suggestions pour le second appel à projets. Pour rassurer les postulants, le président du conseil régional a indiqué que les institutions financières partenaires ont l’obligation selon les protocoles, de libérer la totalité de la somme sollicitée par le promoteur. C’est-à-dire 100 % du prêt. Chaque porteur de projet doit pouvoir déposer dans son compte ouvert à cet effet, 10 % du montant de son projet. Le conseil régional apporte 30 % au promoteur et qui s’élèvent en tout à 40 % dans le compte d’attente. Le compte d’attente est libéré une fois que le promoteur aura contracté son prêt, réalisé son activité, fini de payer les échéances. Les 40 % constitueront un capital et va permettent au promoteur de voler de ses propres ailes. Le projet est né lors d’une rencontre du conseil d’administration de l’association internationale des régions francophones(AIRF) tenue à Paris. La région du Nord, avec deux autres régions dont une au Sénégal et l’autre au Mali, ont été choisies pour être des régions pilotes en Afrique de l’ouest dans la mise en œuvre du projet. Le coût global est de soixante mille euros pour chaque région. La région du Nord qui est bénéficiaire, a mis à la disposition du projet ses cadres, des consommables et des locaux qui sont une contrepartie locale, précise Boubacar Relwendé Sawadogo.

Lassané DOGA

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