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Développement de l’agriculture en Afrique de l’Ouest : des experts partagent leurs expériences

Publié le mercredi 13 novembre 2013 à 00h27min

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Développement de l’agriculture en Afrique de l’Ouest : des experts partagent leurs expériences

Du 11 au 15 novembre 2013 se tiennent à Ouagadougou la 2e Réunion de synthèse des missions d’appui et les 6e assises du Comité de pilotage du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO). Les experts vont faire le point de la mise en œuvre du programme dans les pays membres et élaborer le Plan d’actions 2014.

Initié par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) vise à créer dans les pays membres les conditions de développement de l’agriculture. Cela doit passer par la diffusion des technologies améliorées pour l’intensification durable des productions agricoles.

La 2e Réunion de synthèse des missions d’appui de l’année en cours a pour objectif de dresser un bilan de la mise en œuvre du programme dans les 13 pays membres du PPAAO. « Cette 2e et dernière rencontre de l’année 2013 nous permettra de tirer les leçons pour développer l’agriculture dans notre sous-région », a indiqué Dr Aboubacar Njoya, directeur des Programmes du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF) qui a en charge la Coordination régionale.

Des résultats appréciables

Mise en œuvre depuis 2011 au Burkina, dont l’économie est essentiellement basée sur l’agriculture, le PPAAO a produit des résultats visibles et appréciables sur le terrain. On note la mise au point de trois variétés de tomate d’hivernage, la diffusion des méthodes de lutte contre les mouches des fruits inféodés au manguier, la production et la mise à disposition des producteurs de près de 800 tonnes de semences de base et de semences certifiées, la production de 5 000 paillettes de semences animales de race azawak et goudali, etc. Des acteurs ont reçu des formations.

Pour sa part, le Ministre de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire, Mahama Zoungrana a « salué et apprécié la tenue des concertations et échanges ». « Le PPAAO, financé par la Banque mondiale et le Royaume d’Espagne, dirigé par la CEDEAO, ambitionne d’harmoniser les politiques agricoles dans la région et de faire en sorte que les technologies agricoles soient générées et diffusées largement dans l’espace de la CEDEAO », a-t-il indiqué.

Durant la rencontre, les participants feront le point de la mise en œuvre du PPAAO dans les 13 pays membres. Ils vont également élaborer le Plan d’actions 2014 afin qu’il soit validé par le Comité de pilotage du PPAAO.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 12 novembre 2013 à 11:09, par Horus En réponse à : Développement de l’agriculture en Afrique de l’Ouest : des experts partagent leurs expériences

    Des colloques, des conférences et tout et tout mais rien ne change. Le peuple meurt de faim

  • Le 12 novembre 2013 à 11:24 En réponse à : Développement de l’agriculture en Afrique de l’Ouest : des experts partagent leurs expériences

    la réunionite pour perdiems de tout ce beau monde d’escrocs accouchera comme dhab un souriceau.

  • Le 12 novembre 2013 à 14:48, par MKONE En réponse à : Développement de l’agriculture en Afrique de l’Ouest : des experts partagent leurs expériences

    Il faut travailler à vulgariser au sein de l’espace CEDEAO, des technologies de pointes pour améliorer la productivité agricole, faire en sorte que la production augmente et les producteurs se fatiguent moins. La recherche doit être au service du développement à travers la vulgarisation des meilleures technologies et semences ainsi que les nouvelles pratiques agricoles .il suffit de copier les pays qui sont en avance dans le domaine et adapter leur performance à celle du Burkina Faso. Nous pensons qu’une grande sensibilisation et mobilisation doit être faites contre l’utilisation de la daba qui tue ses propriétaire et promouvoir les bœufs et charrues pour la traction animale ou le tracteur .il faut aussi promouvoir le système d’irrigation goutte à goutte car la moitié des exploitation des pays développer en agriculture est en culture irriguée.et les performances sont meilleures en irrigation qu’en culture pluviale qui ne concerne d’ailleurs que trois sur douze dans l’année . Comme exemple les rendements pour le coton irrigués sont de 6 tonnes /ha en moyenne et pour au moins deux saison de récoltes dans l’année soit douze tonnes /ha par ans et par hectare ensemencé contre la moyenne africaine qui est de 1 tonne /ha par an sur une période d’exploitation de 3 mois sur douze mois. C’est donc dire que ceux qui sont dans le système irrigué du coton obtiennent 12 tonnes dans l’année contre ceux qui sont dans le système pluvial qui n’obtiennent que 1 seule tonne dans l’année. C’est donc dire que ces dernier pour obtenir la performance des irrigués il leur faudrait attendre au moins douze. et c’est là qu’intervient la véritable différence fondamentale entre un pays pauvre et un pays développés. les meilleurs utilisent des technologies de pointes améliorant ainsi leur productivité et longévité et les médiocres utilisent des technologies arrisées et ancestrales qui les font rejoindre prématurément les ancêtres en mourant a moins de 50 ans. La problématique réside dans la formation et dans l’utilisation des meilleures technologies .

    • Le 12 novembre 2013 à 17:31 En réponse à : Développement de l’agriculture en Afrique de l’Ouest : des experts partagent leurs expériences

      Tu as fait un beau rêve avec ton coton irrigué mais tes 12 tonnes par an sont un véritable mirage. Où vas tu trouver toute cette eau pour irriguer ton coton, très gourmand ? Va voir du côté de la mer Aral en Russie qui est complètement asséché, pollué et dont l’environnement est détruit à jamais avant de balancer des inepties sur le net (une des plus grandes catastrophes environnementales au Monde)
      Si tu veux 6 tonnes à l’hectare pour ton coton, cela veut dire que tu vas balancer à tout va, des produits chimiques de toute sorte : engrais chimique, pesticides, herbicides... qui est tout sauf une agriculture durable sans oublier les OGM qui vont nous empoisonner rapidement. Ton rêve sera vite un cauchemar pour les paysans burkinabè. Il ne suffit pas de copier bêtement les technologies occidentales en la matière : pourquoi l’Europe veut développer son agriculture biologique et réduire fortement l’utilisation des engrais chimiques et produits chimiques comme les pesticides ?
      Combien de centaines paysans s’empoisonnent chaque année dans l’Ouest du Burkina à cause du coton et meurent prématurément ou auront des cancers dans les années à venir ?

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