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Promotion du secteur privé au Burkina : Le ministère du commerce sensibilise à Banfora

Publié le dimanche 10 novembre 2013 à 23h40min

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Promotion du secteur privé au Burkina : Le ministère du commerce sensibilise à Banfora

Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) a tenu ce vendredi 8 novembre 2013 à Banfora une séance de formation avec les opérateurs économiques locaux. Au menu de la rencontre, la politique du gouvernement en matière de promotion du secteur privé.

La vision du pays sur la question se traduit sur le terrain à travers les actions mises en œuvre par le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. Cette vision est "de doter le Burkina d’un secteur privé dynamique, compétitif, créateur d’emplois et de richesses pour une économie émergente d’ici à 2020". Pour ce faire, la politique sectorielle du MICA est déclinée en 5 programmes opérationnels dont le programme commerce qui, dans son orientation stratégique, vise à promouvoir le potentiel commercial interne et externe du pays, tout en respectant les règles de la concurrence saine et de la transparence. Si cela est à saluer, force est de reconnaître que beaucoup d’acteurs, aussi bien du public comme du privé, méconnaissent ces programmes gouvernementaux ou en sont souvent mal informés. Et c’est fort de ce constat que le ministère en charge du commerce a organisé le présent atelier de Banfora. Les communications ont porté sur les problématiques suivantes :
- les règles de la concurrence et des prix fixés des produits, biens et services à respecter par tout commerçant au Burkina ;
- la procédure de contrôle.

La plupart des acteurs intervenant dans la chaîne du commerce à Banfora ont pris part au présent atelier.

Golleau Isidore TRAORE

Lefaso.net


Réactions de quelques participants

Boureima SAWADOGO, Président des commerçants de Banfora : « Que ce genre de rencontre se multiplie »

Pour être un bon commerçant, il faut connaître les règles du commerce notemment sur les prix. Il y a eu des assouplissements à ce niveau que nous devons connaître. Avant, ils venaient contrôler et nous faire payer en cas d’infraction. Maintenant, s’ils nous invitent et nous apprennent ce que nous devons faire pour être en règle, on ne peut que saluer cela. C’est à nous maintenant de nous organiser pour sensibiliser les autres. Notre souhait est que ce genre de rencontre se multiplie.

Jean-Marie SOMA, opérateur économique : « Nous avons beaucoup appris »

J’ai bien apprécié la tenue de cet atelier. C’est la première fois que je participe à une telle rencontre. Le commerce, comme vous le savez, est un métier qu’on embrasse comme ça, sans aucune formation. Donc, ce n’est qu’à travers ce genre de rencontre qu’on peut mieux comprendre la règlementation en vigueur. Je peux vous assurer que nous avons beaucoup appris.

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Vos commentaires

  • Le 11 novembre 2013 à 14:31, par sidlayam En réponse à : Promotion du secteur privé au Burkina : Le ministère du commerce sensibilise à Banfora

    Une très bonne initiative pour sensibiliser les principaux acteurs. Néanmoins, il faut introduire des restrictions pour l’importation de la poubelle occidentale.Je prends le cas des objets d’usages courants tels matelas, cuisinière, plats, verres, vieux ordinateur etc..véritablement non fonctionnel et à l’état de poubelle.En vérité ,il ramène cette poubelle qu’il n’achète pas et dont nous n’avons pas les moyens de recycler qui finissent par polluer l’environnement et constituer un problème de santé publique.Prenez le cas d’un matelas sur lequel a fini ses jours un malade très contagieux.Ce matelas destiné à être brûlé se retrouve finalement à Ouaga et nous n’avons pas de moyen de détection et d’analyse. Il peut donc être source de maladie contagieuse .L’Etat qui se respecte doit donc mettre des restrictions sans aucune forme de procès.

  • Le 11 novembre 2013 à 18:02, par Pepie En réponse à : Promotion du secteur privé au Burkina : Le ministère du commerce sensibilise à Banfora

    Idéologie libérale dont on a vu les résultats ailleurs : les riches s’enrichissent et les pauvres...restent pauvres.

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