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Gestion des finances publiques : Le leadership du Burkina Faso reconnu

Publié le mercredi 6 novembre 2013 à 23h53min

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Gestion des finances publiques : Le leadership du Burkina Faso reconnu

Des institutions internationales comme la Banque Africaine de Développement et le Fonds Monétaire International ont désigné le Burkina Faso dans leurs rapports respectifs comme leader en Afrique en matière de gestion des finances publiques.

Ce succès està rechercher à plusieurs niveaux. D’abord l’engagement politique au plus haut niveau pour la mise en œuvre des réformes. Ensuite la constance et la régularité de ces réformes avec une capacité d’adaptation ainsi que la qualité et l’engagement du personnel qui a bénéficié par ailleurs de formation de bon niveau et d’encadrement. A cela s’ajoutent les questions d’organisation, de modernisation des outils et des procédures de travail. En somme, c’est la combinaison de tous ces facteurs qui ont permis ces bons résultats.Le Burkina faisant partie des pays à faibles revenus, il étaitnécessairede savoir gérer avec ingéniosité le peu de ressources dont il dispose. L’environnement international défavorable et les multiples chocs exogènes ont chaque fois poussé les dirigeants à anticiper pour limiter les effets de ces conditions défavorables sur l’économie et les populations.

Il est clair aujourd’hui que cette distinction renforce la crédibilité du Burkina auprès desPartenaires Techniques et Financiers et accroît leur confiance en la capacité du pays à assurer une meilleure gestion de ses ressources. Cela facilite le dialogue et met le Burkinadans une position où ilest possible de bénéficier davantage de soutien pour poursuivre les différents projets de développement.

Des réformes audacieuses

Ces dernières années ont été marquées au Burkina par des réformes audacieuses engagées dans les domaines du recouvrement des recettes propres, du contrôle et la lutte contre la fraude, le faux et la corruption.

Convaincus que face à des mauvaises performances il faut avoir le courage d’engager des réformes porteuses de résultats et d’efficacité, les responsables en charge de l’économie et des finances ont développé des initiatives très fructueuses au regard du contexte de diminution de l’aide extérieure et au moment où par contre, les besoins de financementpour le développement étaient de plus en plus importants. Il fallait assurer une base sûre, durable, pérenne pour le financement du développement et cela, par la consistance des recettes propres. Pour y arriver, les premiers responsables du département de l’économie et des finances ont misé sur l’organisation et la modernisation des services ainsi que la motivation des agents. Parallèlement, l’on s’est attaqué aux fléaux de la corruption, de la fraude et du faux par des actions de sensibilisation mais aussi une amélioration des méthodes de travail, d’informatisation,de sanctions.
A présent que le pays a atteint un tel niveau de succès, il faut d’abord tout faire pour préserver les acquis, ce qui n’est pas toujours aisé. Mais aussi poursuivre les efforts parce que les défis sont permanents et il y a toujours de nouvelles contraintes à affronter. L’essentiel étant de préserver et de consolider le dispositif organisationnel ayantpermis ces performances.

En attendant, le Burkina peut se targuer d’être sur la bonne voie.En 2012, le pays a enregistré 9,2% de taux de croissance. Si les efforts sont maintenus en matière d’investissement dans les secteurs porteurs de croissance et surtout en attirant davantage d’investisseurs privés, le taux de croissance à deux chiffres pourra être atteint dans un avenir très proche. Surtout que le pays regorge d’énormes potentialités et que l’environnement des affaires et le cadre macro-économique sont en constante amélioration.

A mi-parcours de la mise en œuvre de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable (SCADD), le bilan donne déjà de l’espoir. L’on tend vers la forte croissance souhaitée avec des indicateurs sociaux qui ne font que s’améliorer. Ces bonnes tendances sont malheureusement parfois freinées par les effets des chocs à l’image de la crise mondiale qui perdure.

Ministère de l’Economie et des finances

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Vos commentaires

  • Le 6 novembre 2013 à 12:03, par Simpliste En réponse à : Gestion des finances publiques : Le leadership du Burkina Faso reconnu

    Mon oeil... Nous ce qu’on veut c’est pas le discours ni les chiffres. On veut avoir à manger, on veut du boulot, on veut se soiner, se loger ...

    • Le 6 novembre 2013 à 13:38, par debert En réponse à : Gestion des finances publiques : Le leadership du Burkina Faso reconnu

      oui ton oeil. Tu n`as pas autant etudie pour venir compter sur quelqu`un ou sur le gouvernemt pour te nourrir ou t`employer. Creer ton entreprise libere ton genie et impose toi. Arrete de toujours pleurnicher comme un gamin.

      • Le 7 novembre 2013 à 10:43 En réponse à : Gestion des finances publiques : Le leadership du Burkina Faso reconnu

        c’est ce que vous avez appris aux burkinabé, vous leur ont formé en disant que l’Etat peut tout, ou sont les champs des étudiants, des fonctionnaires ? les bâtiments d’élevage des étudiants sont là mais l’Etat a dit de laisser tout ça qu’il peut, alors il n’a qu’a gérer

  • Le 6 novembre 2013 à 13:18 En réponse à : Gestion des finances publiques : Le leadership du Burkina Faso reconnu

    Banque mondiale, FMI, BAD n’ont rien à foutre du developpent du Burkina si non ils se seraient prononcé depuis sur les dossiers de détournement de fonds publique qui dorment dans les tiroirs des justice. Les premiers ennemis de l’Afrique c’est d’abord les gouvernement puis vient en 2eme position ces institutions financières.

  • Le 6 novembre 2013 à 13:40, par trillionaire En réponse à : Gestion des finances publiques : Le leadership du Burkina Faso reconnu

    de l’autocongratulation, on est fatigué

    • Le 6 novembre 2013 à 17:02, par matyp & K’Emp En réponse à : Gestion des finances publiques : Le leadership du Burkina Faso reconnu

      Tout à fait. J’ai du mal à comprendre nos dirigeants qui pensent que plus ils parlent, plus leurs rêves ont une chance de se réaliser. Le taux de croissance dont ils parlent n’est en rien aidé par leur politique. C’est juste que la dynamique internationale (à mon avis) nous entraine.

      La dernière fois, je disais à un compatriote adulte que le BF n’attirait pas les investisseurs étrangers, sauf ceux qui y étaient contraints : les Européens qui vivent au RSA ou assimilés, les Libanais, otages ou membres du Hezbollah, les Chinois, du Sud de la Chine (les plus pauvres) et les Africains qui cherchent un coin de combines. Ce compatriote m’a répondu en disant que pourtant, le premier ministre fait des rencontres à l’étranger pour expliquer qu’au Faso, tout est nickel. Et que, les étrangers devraient y croire.

      Je lui ai fait comprendre qu’il n’y avait que les Burkinabés qui écoutaient leur premier ministre radoter sur l’état du pays. Les investisseurs ont leurs propres sources d’information qui jugent plutôt les faits et non les paroles car nos dirigeants n’ont aucune parole.

      Tout ça pour dire que ça ne sert à rien de parler fort, les actes parlent encore plus fort. Le chien aboit, la caravane passe ; nos ministres parlent fort, mais le monde avance.

  • Le 7 novembre 2013 à 09:13, par TINAK En réponse à : Gestion des finances publiques : Le leadership du Burkina Faso reconnu

    Je trouve que beaucoup de personnes font de la critique sans analyser certains faits et se laisse souvent aveugler par leurs opinions politique. Il faut souvent prendre du recul. L’article parle d’un leadership reconnu c’est pourtant une réalité. Je conviens cependant que face à l’ampleur des besoins on ne perçoit pas les efforts et aussi avec les formes d’affairisme au haut niveau on peut être dubitatif. Mais on doit avoir le courage de reconnaitre les motifs de satisfaction de notre gestion des finances publiques sans pour autant sombrer dans l’autosatisfaction. Nous qui travaillons à l’extérieur dans des pays d’Afrique Centrale, on est souvent interpellés sur les performance de notre administration, de notre agriculture etc. et on constate de visu ce que ça veut dire la bonne gestion des ressources publiques. Il y a un commentateur qui parlait de la faiblesse des investissements extérieurs il y a une part de vérité dans ce qu’il dit cependant je crois que nous n’avons beaucoup de ressources qui attirent les investisseurs comparativement à bien d’autres pays africains ; je ne crois pas que ce soit l’effet de nos politiques. Au lieu de tout négativer on peut dire terre à terre c’est bon mais c’est pas arriver ; peut mieux faire encore ! n’oublions pas que notre croissance démographique aussi n’arrange pas les choses et ça c’est de notre responsabilité propre et non celle de nos gouvernants

  • Le 7 novembre 2013 à 10:08, par Pedrosoul En réponse à : Gestion des finances publiques : Le leadership du Burkina Faso reconnu

    J’ai du mal à lire ce genre de déclaration quand au même moment le Burkina Faso est parmi les quatre derniers pays du monde (Classement 2013 du PNUD). Où se situe cette performance, tant qu’il n’y a pas une amélioration véritable du bien être des citoyens ; Ou bien s’est s’adjugé des grosses part du fond commun qui est synonyme d’amélioration de la gestion des finances au Burkina Faso. Il y a des pays qu’on ne cite pas d’exemple en matière de gestion de finances publiques mais réalisent d’énormes progrès pour leurs populations. Lorsqu’il y aura un changement véritables du niveau de vie du peuple Burkinabè, ça là que vous pouviez crier fort sous tous les toits que vous aviez fait des exploits.

  • Le 7 novembre 2013 à 10:20, par Le Burkina D’abord En réponse à : Gestion des finances publiques : Le leadership du Burkina Faso reconnu

    Bravo Burkina !!! Tout ça c’est beau mais nous ne le sentons pas dans notre vie de tous les jours !! N’est ce pas là " le phénomène de Croissance Appauvrissante" théorisé par Jagdish Natwarlal Bhagwati (né en 1934), économiste indo-américain,contributeur majeur aux nouvelles théories du commerce international depuis les années 1950. Bhagwati a mis notamment en exergue la notion de « croissance appauvrissante » comme fruit de la dégradation des termes de l’échange, théorisé par l’économiste argentin Raul Prebisch. Celui-là s’inscrit dans le cadre du libre-échange et correspond à une diminution du pouvoir d’achat dont dispose un pays grâce à ses exportations. En conséquence, ce pays devra exporter plus pour pouvoir importer autant qu’auparavant. En cela il y a « croissance appauvrissante » ; un pays épuise plus de ressources pour importer autant car selon l’effet de cliquet, les importations d’un pays ne peuvent sensiblement pas diminuer. Il propose également l’impôt appelé impôt de Bhagwati : impôt ponctionnant les ressources de la diaspora d’un pays vers leur pays d’origine. Il faut qu’on y voie clairement pour voir cela n’est pas le cas du Burikina aujourd’hui.

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