Dans cette optique, un protocole d’accord spécifique de coopération a été signé entre l’ENAM et le CEDO le 19 janvier 2005 dans les locaux de l’ENAM à Ouagadougou.

C’est dans le cadre de ses missions et activités que l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) à Ouaga, en partenariat avec l’Ecole nationale d’administration publique (ENAP) Québec du Canada, organise un diplôme de maîtrise en administration publique à distance. Pourquoi le choix du CEDO ? Le Centre d’enseignement à distance de Ouagadougou a pour but de favoriser le renforcement des capacités des responsables et décideurs des secteurs public et privé et de la société civile en matière de conception, de planification et de gestion des politiques et programmes de développement économique et social.

Le CEDO vise à :
 Promouvoir la formation à distance afin d’assurer le partage du savoir-faire nécessaire au développement économique et social du Burkina ;
 favoriser la maîtrise des nouvelles technologies de l’information et de la communication au service de l’éducation et de la formation ;
 permettre l’accès à un grand nombre de dirigeants décideurs, cadres, consultants et autres du développement des secteurs du public et du privé et de la société civiles aux modules de formation, provenant d’horizons divers ;
 contribuer à la réduction des coûts de formation grâce à l’utilisation optimale des nouvelles technologies de l’information et de la communication ;
 encourager le partenariat d’échanges, d’expériences et de partage des connaissances entre les institutions, la communauté de développement et les acteurs politiques économiques de différents pays ;
 favoriser la circulation de l’information sur les expériences managériales et le développement des outils de gestion.

Un partenariat bénéfique à plus d’un titre

L’accord de coopération signé le 19 janvier 2005 entre messieurs Nébila Amadou Yaro (directeur général du CEDO) et Moctar Tall (directeur général de l’ENAM) porte sur les plans technologique, académique et administratif. Les rôles et les responsabilités sont clairement établis. Si nous prenons uniquement l’aspect technologique, il stipule que le CEDO mettra à la disposition de l’ENAM un laboratoire informatique relié au réseau Internet pour les 10 séances de 2h chacune réparties sur une période de 4 mois prévue pour chaque cours.

Le centre mettra également à la disposition de l’ENAM, une salle de vidéoconférence à cet effet, au cas où l’option de l’utilisation de cette fonctionnalité sera faite. Enfin, il sera mis à la disposition de l’ENAM sur simple demande tout service multimédia dont dispose le CEDO. Pour toutes ces facilités mises à la disposition de l’école dont il est le premier responsable, monsieur Moctar Tall a chaleurement remercié le directeur du CEDO, Nébila Amadou Yaro.

Pierre Tapsoba
L’Observateur Paalga