LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Green Start up challenge : 2iE s’engage à soutenir l’innovation et l’entreprenariat social en Afrique

Publié le dimanche 27 octobre 2013 à 23h43min

PARTAGER :                          
 Green Start up challenge : 2iE s’engage à soutenir l’innovation et l’entreprenariat social en Afrique

L’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2ie) a organisé, du 20 au 25 octobre 2013 à Ouagadougou, la première édition du concours Green Start up challenge qui a d’abord permis de présélectionner 10 projets sur 60. Ensuite, les 13 membres du jury ont retenu, après une semaine de compétition, 3 projets devant bénéficier dans les jours à venir de l’accompagnement de 2iE. Il s’agit de projets en valorisation de déchets, en eau et assainissement et en agroalimentaire.

Fatigue et suspens sur les visages des candidats. Des gestes de part et d’autres pour détendre l’atmosphère. C’est dans cette ambiance que les membres du jury ont proclamé les lauréats de la première édition du Green Start up challenge. C’est notamment M. Benjamin Oubda, porteur du projet « Toilettes écologiques mobiles ». Un projet visant à créer et à gérer des WC mobiles en zone urbaine intégrant la récupération et le traitement des déchets pour produire de la fumure organique et de l’urée. M. Gildas Zodome avec son projet « Bio phyto collines » de valorisation des plantes aromatiques et oléagineuses locales dans la fabrication de pesticides biologiques pour une agriculture. Et Armand Bassolé, porteur du projet « Faso oléfeira » qui propose un processus de traitement des eaux de consommation à base de moringa olefeira pour améliorer la santé des populations locales. Les talents entrepreneurials, l’aspect innovateur et pertinent du projet, la disponibilité à être encadré par 2iE, les caractéristiques du projet en fonction des besoins de 2iE, sont entre autres, les critères qui ont prévalus selon le jury au choix des lauréats. Les lauréats à l’instar de M. Oubda ont exprimé toute leur joie, estimant que « c’est le signe du travail bien fait  ». Il s’agit selon eux d’un encouragement pour la suite.

Selon la coordonnatrice du concours, Elodie Hanff, la remise d’une clé à chacun des gagnants symbolise que les portes de l’incubateur ou de la pépinière de 2iE leurs sont ouvertes. Et d’ajouter qu’ils bénéficieront chacun, selon les besoins spécifiques de chaque projet, d’un accompagnement technique, managérial et financier dans la mise en œuvre de leur entreprise.

Des encouragements aux candidats non retenus

A tous les candidats et surtout à l’endroit des perdants, le jury n’a pas tari d’éloges quant à la qualité de leurs projets, d’encouragements et de conseils. « Vous êtes des entrepreneurs potentiels  », « chacun de vous a fait un travail de qualité », «  le talent existe dans le continent », « vous êtes tous des gagnants pour le mérite d’avoir participé et bénéficié de formation ». « Vous n’avez pas le droit de laisser tomber vos projets. Enrichissez-les avec les différentes connaissances reçues au cours de de cette semaine de coaching  ».

Pour les principaux concernés, il ne s’agit pas d’un échec. En effet, pour Aboubacar Ouédraogo, l’initiative de 2iE d’accompagner les jeunes entrepreneurs est très positive. Le coaching a amélioré davantage nos projets, dit-il. « Pour moi, je sors véritablement gagnant. D’ici l’édition prochaine j’aurai déjà créé mon entreprise » a-t-il confié.

De l’avis des organisateurs, le Green Start up challenge est un concours ouvert à tous les porteurs de projets innovants et tournés vers la croissance verte en Afrique. Sans restriction d’âge, ni de nationalité, il vise selon eux à identifier et soutenir le développement d’entreprises rentables et viables, présentant un fort impact social et environnemental.

Ibrahima TRAORE (Stagiaire)

Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Gaoua : L’ONG MERCY CORPS dresse le bilan de son projet PILAND