LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Cour d’appel de Bobo-Dioulasso : Seydou Millogo, nouveau patron

Publié le mercredi 16 octobre 2013 à 16h51min

PARTAGER :                          
Cour d’appel de Bobo-Dioulasso : Seydou Millogo, nouveau patron

Le nouveau premier président de la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso a été officiellement intronisé, le vendredi 11 octobre 2013. En même temps qu’un vice-président, deux présidents de chambre et un conseiller.

Selon le procureur général, Maurice Nikiéma, qui a présidé l’audience solennelle, l’installation d’un magistrat obéit à deux objectifs, à savoir : « le présenter et le faire connaître à son nouvel entourage ; lui rappeler qu’il exerce une fonction certes noble, mais lourde et fastidieuse ». Les 5 magistrats installés ce jour, ne sont pas étrangers à la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso. Avant sa nomination à la fonction de Premier président de la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso en juillet 2013, Seydou Millogo était président de la Cour d’appel de Ouagadougou depuis août 2012. Il a débuté sa carrière à Bobo-Dioulasso en 1986.

Le nouveau vice-président, Dihizou Coulibaly était président de chambre à la même Cour, avant d’accéder à sa vice-présidence. Il est en fonction à la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso depuis octobre 2001. Cyprien Dabiré a été conseiller à ladite Cour de 2008 à 2012, date à laquelle il a été nommé président du tribunal pour enfants.

Pèongniné Alexis Kambiré, l’autre nouveau président de chambre depuis le 30 septembre 2013, était également conseiller à la Cour d’appel de Bobo depuis 2005 jusqu’à sa nomination.

Sériba Diakité, le nouveau conseiller était jusque-là commissaire du gouvernement près le tribunal administratif de Bobo-Dioulasso. Par le même décret, il est nommé conseiller à la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso et président du tribunal pour enfants de Bobo-Dioulasso.

Le procureur général, Maurice Nikiéma, n’a pas manqué de rappeler aux magistrats le contexte « d’incivisme de plus en plus grandissant, des odeurs de corruptions, des sit-in ou/et autres mouvements de revendications sociales » auquel ils devront faire face. Un climat qui ne rend pas facile la tâche du magistrat.
Aly KONATE
alykonat@yahoo.fr

L’Express du Faso

PARTAGER :                              

Vos commentaires

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Gaoua : L’ONG MERCY CORPS dresse le bilan de son projet PILAND