Visite de Chantal Compaoré en Côte d’Ivoire : Pluie de luili-pendé à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny
La première dame du Burkina FASO présidera au côté de son homologue de la Côte D’Ivoire la cérémonie de signature de l’Accord de Coopération entre la République de Côte Ivoire et le Burkina Faso en matière de lutte contre la traite transfrontalière des enfants. La cérémonie aura lieu ce jeudi 17 Octobre 2013 au centre de conférence international du ministère des affaires étrangères sis au plateau.
Au cours de cette cérémonie Madame Chantal Compaoré prononcera un discours avant de procéder à la signature de la Déclaration Conjointe de l’Accord de Coopération. D’où sa présence sur les bords de la lagune Ebrié.
Arrivée ce mercredi après-midi à Abidjan, Madame Chantal Compaoré a eu droit à tous les honneurs dus à son rang. Accueil au pied de l’avion par la Première Dame de Côte-d’Ivoire et une forte délégation constituée de membres du gouvernement et de personnalités politiques et civiles, de l’ambassadeur du Burkina en Côte d’Ivoire et des autorités consulaires...Une remise de bouquet de fleurs par la Miss de Côte d ’Ivoire, tapis rouge déroulé et fanfares ont suivi les pas des deux premières dames.
La communauté burkinabé d’Abidjan n’a pas voulu se faire conter l’événement, une mobilisation des grands jours à été mise en branle. Une quinzaine de cars ont convoyé nos compatriotes des quatre coins de la capitale économique ivoirienne pour dire " nè wango", "i danse", "fofo" à l’épouse du président du FASO. Aux bonnets et boubous de chefs traditionnels et coutumiers se mêlait le "luili pendé" dont se sont fièrement coiffées les femmes à l’exemple de la première dame. Tous avaient en main Les fanions des drapeaux ivoiriens et burkinabè.
Après un tête-à- tête avec Madame Dominique Ouattara, Chantal Compaoré, accompagnée des ministres de l’action sociale et de la solidarité nationale, Alain Zoubga, des droits humains et de la promotion civique Julie Nigna/ Somda et de la promotion de la femme et du genre, Nestorine Sangaré, a été conduite à l’hôtel Ivoire, son pied à terre.
Rendez- vous est pris pour ce jeudi matin où les deux premières dames, résolument engagées pour la protection, la promotion et le bien-être des enfants, vont procéder à la signature de l’accord de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina FASO sur la lutte contre la traite transfrontalière des enfants. Des audiences avec la communauté burkinabè de Côte d’Ivoire sont au programme de ce séjour de Chantal Compaoré en Eburnie.
Mariam Vanessa Touré
Attachée de presse à l’ambassade du Burkina FASO à Abidjan
Vos commentaires
1. Le 17 octobre 2013 à 07:24 En réponse à : Visite de Chantal Compaoré en Côte d’Ivoire : Pluie de luili-pendé à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny
Voilà que l’on continue de penser que le luili pendé est un symbole d’authenticité bukinabè.
Le luil pendé a été institué et commercialisé dans toute l’Afrique de l’ouest sous Faidherbe gouverneur de lAOF et résidant à Dakar.
C’est pratiquement par la force que ce tissu à été commercialisé. A ce titre, il représente le symbole de la domination coloniale et du mercantilisme impérial de la France
2. Le 17 octobre 2013 à 12:20, par Le vent En réponse à : Visite de Chantal Compaoré en Côte d’Ivoire : Pluie de luili-pendé à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny
Attention Chantou ! Tu as déja coupé des prérogatives de l’Action sociale envoyée à la promotion de la femme. On parle de traite des enfants, Nestorine te suit encore. On ne comprend plus rien. A cette allure, toutes les autres prérogatives des autres ministères se retrouveront un jour à la promotion de la femme. Au lieu de Nestorine, Vincent ZAKANE était mieux indiqué pour être du voyage. A moins que ta belle sœur ne soit devenue ton protocole ou garde rapprochée (c’est aussi le genre)
3. Le 17 octobre 2013 à 12:25, par Gaël En réponse à : Visite de Chantal Compaoré en Côte d’Ivoire : Pluie de luili-pendé à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny
Ce qui me gène dans ce reportage, c’est que des Ministres agissant au nom d’un pays accompagnent une autre personne qui occupe un place du simple fait d’un lien, un lien qui n’engage que la personne qui l’a tissé, prendre des engagements au nom d’un pays. Pour les ONG je pourrais comprendre mais pour une nation, j’avoue que je me perd dans les méandres de l’administration et de la diplomatie. Webmaster laisse passer pour les féries des relations internationales et les experts en administration m’aide à faire reculer les limites de mon ignorance.