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Emprunt obligataire public 2013 au Burkina : Les précisions des organisateurs

Publié le vendredi 11 octobre 2013 à 23h57min

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Emprunt obligataire public 2013 au Burkina : Les précisions des organisateurs

La direction générale du trésor et de la comptabilité publics (DGTPC) du Burkina Faso a animé, en collaboration avec la société Burkinabé d’intermédiation financière (SBIF), une conférence de presse ce jeudi 10 octobre 2013 à Ouagadougou. Le lancement officiel de l’emprunt obligataire du trésor public du Burkina a constitué le menu de cette rencontre d’échanges avec les journalistes, présidée par Nabi Abraham Ouattara, représentant du directeur général de la DGTPC.

« Un emprunt obligataire est un emprunt lancé par une structure (Etat, banque, organisation non gouvernementale…) pour diversifier ses sources de financement » souligne Nabi Abraham Ouattara, agent comptable central du trésor public et président de la cérémonie. En d’autres termes, précise-t-il, « L’Etat burkinabé demande aux personnes physiques et morales de lui prêter de l’argent qu’il va rembourser au bout de sept ans avec un taux d’intérêt de 6,5% ».

55 milliards de F CFA de francs CFA à mobiliser.

Le montant indicatif du présent emprunt obligataire par appel public à l’épargne est de 55 milliards CFA, c’est-à-dire qu’il est attendu de cette opération qui se déroule du 10 octobre 2013 au 14 novembre 2013 la mobilisation de la sommes indiquée (55 milliards de francs CFA) . Le nombre de titre émis est de 5 500 000 obligations à raison de 10 000 F CFA par obligation.

« L’émission obligataire est ouverte aux personnes physiques et morales des pays membres de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africain) ainsi qu’aux investisseurs institutionnels régionaux et sous régionaux », a indiqué Alexis Lourgo, directeur général de la SBIF et chef de file des sociétés de gestion et d’intermédiation.

Ces obligations sont exonérées d’impôts pour les Burkinabé souscripteurs.

Une dette avec une garantie solide…

Cet emprunt obligataire est une dette souveraine car initiée par les autorités du Burkina Faso pour venir en appui au budget dans la réalisation de projets porteurs de croissance.

En plus de cette qualité de dette souveraine, les titres émis bénéficient d’une autre garantie de sécurisation tenant aux mécanismes de sûreté et de paiement des échéances.

«  L’emprunt obligataire du trésor du Burkina est sécurisé par un compte d’amortissement (compte séquestre) qui sera ouvert au trésor public dans les livres de la BCEAO (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest) au Burkina  », soutient M. Lourgo. « Ce compte sera régulièrement approvisionné avec des ressources affectées par le trésor du Burkina Faso, de façon à répondre aux différentes échéances de paiement des intérêts et du principal de l’emprunt avec une marge de sécurité satisfaisante pour les investisseurs  » a-t-il poursuivi.

Engagement irrévocable.

Les souscriptions des obligations seront reçues aux guichets de toutes les SGI (société de gestion et d’intermédiation) dûment agrées par le conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF).

Les ordres de souscription sont matérialisés par la signature du bulletin prévu à cet effet. Ils sont à retirer auprès des guichets membres du syndicat du placement. « La signature de ce bulletin par le souscripteur entraîne l’engagement irrévocable de ce dernier dans la limite des obligations disponibles » précise, le directeur général de la SBIF.

L’emprunt obligataire a pour finalité d’assurer l’équilibre financier du budget de l’Etat du Burkina Faso à travers des sources de financements intérieurs et extérieurs. L’adhésion et la contribution du public au programme d’investissement du Burkina Faso est attendu. « Cet emprunt est à la portée de la bourse du Burkinabé moyen. A partir de 10 000 F CFA, apportons notre contribution financière au développement économique et social de notre pays » a plaidé Nabi Abraham Ouattara.

Patindé Amandine Konditamdé

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A propos de l’emprunt obligataire trésor public du Burkina 6,50% 2013 – 2020

Cet emprunt a plusieurs caractéristiques dont les principales sont les suivantes :
-  Emetteur : Etat du Burkina Faso ;
-  Dénomination : Trésor public du Burkina Faso (TPBF) 6,50% 2013- 2020 ;
-  Nature de l’opération : emprunt obligataire par appel public à l’épargne ;
-  Montant de l’émission : 55 000 000 000 F CFA ;
-  Valeur nominale : 10 000 F CFA ;
-  Prix de l’émission : 10 000 F CFA ;
-  Nombre de titres émis : 5 500 000 obligations ;
-  Durée de l’émission : sept (07) ans dont deux ans de différé ;
-  Taux d’intérêt : le taux d’intérêt nominal annuel est de 6,50% ;
-  Paiement des intérêts : les intérêts sont payables semestriellement à partir de la date de jouissance des titres ;
-  Date de jouissance des titres : la date de jouissance sera fixée en collaboration avec l’émetteur dans les huit jours suivant la date de clôture des souscriptions ;
-  Amortissement : le remboursement du capital sera semestriel, après deux années de différé, à raison du dixième dudit capital ;
-  Cotation : une demande d’admission sera introduite auprès de la bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) dans les trois mois qui suivent la clôture de l’opération…

PAK

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Vos commentaires

  • Le 11 octobre 2013 à 12:40, par Abdoul de New-York En réponse à : Emprunt obligataire public 2013 au Burkina : Les précisions des organisateurs

    Sur 7ans ? les memes dirigeants ne seront plus la dans les 7 prochaines annees c’est un risque ce investissement

  • Le 11 octobre 2013 à 14:48, par Lakbé En réponse à : Emprunt obligataire public 2013 au Burkina : Les précisions des organisateurs

    C’est assez bizarre, la gestion de ce pays. Après avoir dépensé, je ne sais environ soi-disant 60 milliards de fcfa pour des mesures sociales, le gouvernement a besoin de 50 milliards, à peine un moi après. Cela suggère encore qu’il s’agit d’une mesure d’urgence pour sauver les finances du gouvernement. Bon, oublions un instant ce problème financier de l’Etat, pensons à la rentabilité d’un tel investissement. Concrètement, si j’investis 1000000, je gagne au bout de 9 ans, 6 ;5*1000000*5 (deux ans de différés) soit 455000 francs, à peu près 65000 par an. Toutefois, si je tiens compte de l’inflation (grandissante) 4% en 2012 par exemple, ma probabilité de gain revient environ à 175000, soit un peu plus d’1/3 du gain nominal. C’est un gain sûr car l’Etat pourra toujours recourir à ces donneurs ou aux mines pour me rembourser mais assez faible à mon avis. Très faible, car investir 1 million et gagner 175000 n’est pas intéressant, il faudra réviser les taux d’intérêt. D’un point de vue économique, ce n’est pas rentable, autant investir dans un truc qui rapporte plus, le coût d’opportunité est très faible, pour ma part, je ne me permettrai pas d’acheter, d’autant plus que j’ignore si cet argent servira à remplir les cantines de quelqu’un ou encore dans des constructions d’infrastructures qui ne verront jamais le jour. L’autre problème est que c’est après 2015 que le remboursement se fait. Ce qui signifie, que ce gouvernement endette le prochain gouvernement sans assumer aucune responsabilité, à part nos impôts qui sont une source sûre le reste n’est que du vent donc. Une question me vient à l’esprit, est-ce une façon de se remplir les poches avant de partir ? Quelqu’un peut-il éclairer ma lanterne sur cet aspect ?

    • Le 11 octobre 2013 à 19:28, par cequejenpense En réponse à : Emprunt obligataire public 2013 au Burkina : Les précisions des organisateurs

      Oui, ce n’est pas une bonne affaire pour quelqu’un qui pense plus a la rentabilite de son argent qu’a sa securite. En investissant effectivement ton argent dans une activite commerciale tu peux gagner au bout des 7 ans 10 fois (et plus selon l’activite) plus que ce que l’Etat propose. Mais dans ton activite tu peux aussi tout perdre. C’est ce risque qui n’existe pas (en tout cas plus de garantie) avec la souscription. C’est vrai aussi qu’il y a des investissements moins risques et assez rentable au bout de 7 ans comme l’immobilier (une parcelle, une maison, etc).
      Mais je crois que cette offre s’adresse surtout aux gens qui deposent leur argent en banque sans en avoir besoin dans l’immediat ou ne sachant pas quoi faire avec dans l’immediat. Vous remarquerez que le taux de 6,5% exonere d’impot est plus que ce que proposent les banques de la place pour ce qui est de l’epargne simple meme pour l’epargne habitat-logement. Je ne sais pas pour les comptes bloques. En general ce sont les banques elles meme qui souscrivent le plus souvent parce qu’elles ont trop de liquidite et pour elle l’Etat a 6,5% est un debiteur sur par rapport a un particulier ou une entreprise pour 8 a 15%. Quelques operateurs economiques aussi y participent pour DIVERSIFIER leurs placements d’argent. L’autre avantage hors mis la securite de sont argent, c’est que vous pouvez vendre vos obligations a votre banque ou a des investisseurs avec l’entree en bourse qui est prevue. Vous pouvez egalement les utiliser comme garantie aupres de votre banque ou tout autre banque de la place. Toutefois il y a des conditions.

    • Le 12 octobre 2013 à 00:23, par Nakoy En réponse à : Emprunt obligataire public 2013 au Burkina : Les précisions des organisateurs

      Mon frère tu as bien fait la démonstration mais seulement le Faso n,à pas fait l,école chez Madoph ou encore moins les titres argentins il y’a qlqs années ne sauront nous séduire il y’a un état responsable enfin,tu raisonnes en boulanger plutôt qu,en économiste car le taux d,intérêt n,est pas indexe sur l,inflation un emprunt n,est pas un salaire qui conduit au rapport salaire/inflation en d,autre terme un salaire est jugé bon qnd il est au dessus de l,inflation mais un emprunt est un placement"épargne".

    • Le 12 octobre 2013 à 10:07, par Le Gomboman En réponse à : Emprunt obligataire public 2013 au Burkina : Les précisions des organisateurs

      Cher Lakbé, vous avez bien calculé le taux d’intérêt réel qui est de 2,5 % soit 6,5% moins le taux d’inflation que vous avez choisi.
      En termes de rentabilité, quelles alternatives avez-vous au Burkina, dans la sous-région ou dans le monde comme taux d’intérêt réel pour des placements sûrs, c’est à dire proches de la garantie de l’Etat ? Très peu d’actifs existent en dehors de l’immobilier. Si vous prêtez à un particulier ou une entreprise privée, il faudra accepter un risque plus élevé.
      Conclusion : personne ne vous oblige à prêter à l’Etat burkinabè si le taux d’intérêt de 6,5% ne vous convient pas. Vous pouvez obtenir un taux d’intérêt nominal plus élevé mais en acceptant de courir un risque de défaut plus élevé aussi (on appelle cela arbitrage).
      En passant, quelqu’un s’est étonné que l’Etat du Burkina emprunte 50 milliards de fcfa moins d’un mois après avoir annoncé des mesures sociales d’un coût de 60 milliards. Je pense, mais je n’ai pas la preuve, que l’emprunt était prévu de longue date. Sachez aussi que les Etats rembourse rarement leurs dettes en utilisant les recettes fiscales. Pour rembourser la dette publique, on émet un nouvel emprunt, c’est à dire qu’on refinance la dette. Si vous tendez bien l’oreille, vous entendrez à la radio que l’Etat italien a vu le taux d’intérêt de refinancement de sa dette augmenter. L’Etat se finance ainsi car sa durée de vie est en théorie illimitée. Donc, c’est en de rares occasions que l’Etat réduit sa dette. ex : lorsqu’il met en oeuvre une politique budgétaire restrictive ou lorsqu’il obtient une manne qui lui permet de dégager un surplus budgétaire, l’Etat peut alors réduire sa dette. Mais, la règle c’est le refinancement !
      Que Dieu vous bénisse mes frères et soeurs.

  • Le 11 octobre 2013 à 14:55, par samdelanasa En réponse à : Emprunt obligataire public 2013 au Burkina : Les précisions des organisateurs

    you don’t understand it is not the government who borrow it is the state it doesn’t

    matter if the present leader is not there anymore.

  • Le 11 octobre 2013 à 14:57, par Tienfola En réponse à : Emprunt obligataire public 2013 au Burkina : Les précisions des organisateurs

    L’assiette compte combien d’obligations ?

  • Le 11 octobre 2013 à 15:00 En réponse à : Emprunt obligataire public 2013 au Burkina : Les précisions des organisateurs

    c’est pas une affaire de dirigeant. c’est une affaire de l’Etat. peut-être que dans 7 ans c’est toi qui sera Président mon ami.

  • Le 11 octobre 2013 à 15:26, par econome En réponse à : Emprunt obligataire public 2013 au Burkina : Les précisions des organisateurs

    Aucun risque, il s’agit d’une source de financement qui est ouverte aux pays afin de collecter de l’épargne dans l’optique de financer leur investissement levier de croissance économique et social. Quelque soit le régime les souscripteurs sont protégés.

  • Le 11 octobre 2013 à 15:46, par YAWOTO En réponse à : Emprunt obligataire public 2013 au Burkina : Les précisions des organisateurs

    Ils ne seront pas là mais le Burkina sera là, ce n’est pas emprunt du gouvernement mais de l’état burkinabé.

  • Le 11 octobre 2013 à 16:42, par Substance Grise En réponse à : Emprunt obligataire public 2013 au Burkina : Les précisions des organisateurs

    Je salue l’initiative. On aurait pu commencer cela aux lendemains des independances. Mieux qu’est qu’on attend pour mettre en place une Centrale CEDEAO pour booster l’economie de nos pays.
    Mais le plus important c’est la gestion de nos fonds par nos etats.
    Il faut liberaliser le secteur prive dans nos pays et que l’etat joue joue son role de controle et de gardien des interets du pays tout en protegeant l’economie locale.
    C’est pour cela les pays de la cedeao doivent travailler ensemble au lieu de detruire l’economie d’un tier africain:politique francaise.

  • Le 11 octobre 2013 à 16:51, par Substance Grise En réponse à : Emprunt obligataire public 2013 au Burkina : Les précisions des organisateurs

    Je salue l’initiative. On aurait pu commencer cela aux lendemains des independances. Mieux qu’est qu’on attend pour mettre en place une Centrale CEDEAO pour booster l’economie de nos pays.
    Mais le plus important c’est la gestion de nos fonds par nos etats.
    Il faut liberaliser le secteur prive dans nos pays et que l’etat joue joue son role de controle et de gardien des interets du pays tout en protegeant l’economie locale.
    C’est pour cela les pays de la cedeao doivent travailler ensemble au lieu de detruire l’economie d’un tier africain:politique francaise.

    • Le 11 octobre 2013 à 17:25, par poulmanoogo En réponse à : Emprunt obligataire public 2013 au Burkina : Les précisions des organisateurs

      oh ! le trésor public toujours dynamique dans la discrétion. ce point de presse est un gage de l’obligation de rendre compte et partant, de transparence de gestion des fonds publics. bon vent et vivement que les autres administration emboitent la rigueur et le dynamisme du trésor public qui est un modele et forge l’admiration depuis l’intérieur et de l’extérieur.

    • Le 11 octobre 2013 à 18:35, par tarbagdo En réponse à : Emprunt obligataire public 2013 au Burkina : Les précisions des organisateurs

      Substance grise, toi tu es un vrai libéral.Que Dieu te protège car tu as raison.Le problème dans nos pays, c’est l’Etat. alors que tout le monde pense que l’Etat est la solution.Cela dit, l’initiative de l’emprunt d’Etat est belle certes mais pas nouvelle. Zéphirin Diabré a été l’inventeur des emprunts d’Etat dans ce pays en 1996.Le montant était de 5 millions et a servi à faire des prêts aux femmes dans le cadre du FARF pour lutter contre la pauvreté.. Intéressant non ! Ces messieurs du ministère des finances auraient pu l’associer à leur conférence de presse pour lui rendre hommage. Mais comme il est opposant, on fait comme s’il n’a jamais existé. C’est mesquin !

  • Le 11 octobre 2013 à 17:26, par KateSan En réponse à : Emprunt obligataire public 2013 au Burkina : Les précisions des organisateurs

    Pas du tout intéressant comme investissement. Dans 5 ans le taux d’inflation aura atteint à coup sûr les 6% (au rythme actuel il augmente de 1% chaque année au Burkina). A 6% d’inflation le rendement net est négatif au bout des 5 années (deduction faite des charges annexes et frais de gestion).

  • Le 11 octobre 2013 à 21:02, par Gombo En réponse à : Emprunt obligataire public 2013 au Burkina : Les précisions des organisateurs

    Encore une opportunité de blanchir l’argent sale.

  • Le 11 octobre 2013 à 23:44, par YO En réponse à : Emprunt obligataire public 2013 au Burkina : Les précisions des organisateurs

    Qu’adviendrait-il en cas de décrochage du FCFA de l’Euro, de dévaluation ou de création d’une monnaie unique CEDEAO dans ce genre d’opération ? Pourquoi ne pas émettre ces obligations en monnaie plus "souveraine" ou combinée : genre "panier CEDEAO" avec parité plus stable avec les devises internationales ?

  • Le 12 octobre 2013 à 07:09 En réponse à : Emprunt obligataire public 2013 au Burkina : Les précisions des organisateurs

    le probleme c’est que cesdirigeants s’obstinent a mettre en place un senat qui coute cher sans rien apporter de concret dans la vie des populations. Et maintenant on nous demande de financer l’etat. Il y a quelques semaines un article se lamentait sur le fait que meme le Benga, l’aliment du pauvre des pauvres chez les mossis, ne peut plus etre acheté tellement il est devenu cher. Alors est ce que ce sont les populations burkinabe qui vont acheter ces bons du tresor ou est -ce qu’ils vont se les distribuer entre eux qui detournent deja nos sous. C’est pour se partager encore nos sous et nous endetter encore plus : nous les populations de la rue on s’en sort deux fois perdants.
    En theorie c’est un emprunt garanti puisque c’est une obligation, mais de quoi disposons nous pour voir ces obligations respectées ? La situation politique est trop floue. Or un pays est reflété par ses dirigeants (chaque peuple merite ses dirigeants dit-on).
    Pourquoi decider d’emprunter maintenant et rejeter la charge du remboursement de cette dette à 7 ans, c’est a dire a un moment ou l’emprunteur n’est pas sur d’etre la pour assumer ses obligations Et meme si c’est une obligation on ne connait meme pas les regles d’applications et on ne connait pas la date de jouissance qui sera fixée entre le tresor et la banque (donc sans l’avis des bailleurs de fonds, (c’est a dire sans vous et moi). Or il faut tenir compte des subtilités des mecanismes de l’economie (on joue à la bourse), du droit (le droit des obligations est tres compliqué) et des aléas politiques (tant au burkina, au niveau regional qu’international), etc.
    Non seulement ils nous ont pillés pendant plus de 25 ans nous on ’a rien dit, mais ils veulent maintenant nous amener à donner meme notre petit argent gagner a la sueur de nos fronts et tout en faisant croire quon va gagner beaucoup d’autre argent avec. Recuperez l’argent là ou il se trouve : 1.000.000.000 (de chez guiro) + 36.000.000.000 (du senat) + N.000.000.000 de Y dirigeants milliardaires + Z.000.000.000 de leurs Z amis et familles tout aussi milliardaires, etc. Ca depasse largement les 55.000.000.000. De toute facon, ils n’ont rien a craindre puisqu’ils se pretent a eux memes et sont surs de se faire rembourser car c’est une obligation et sont surs de ganger plus au lieu de laisser leurs milliards dans des banques ou ca rapporte pas ou en tout cas moins que ca
    SOME

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