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On murmure : Un fou hache quelqu’un à Manga

Publié le mardi 8 octobre 2013 à 16h20min

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Il est revenu à Kantigui qu’un malade mental, errant dans la ville de Manga, aurait blessé grièvement un citoyen de la commune. En effet, selon les sources de Kantigui, c’est en pleine circulation que le fou a recontré l’individu et l’a assommé avec une hache.

La victime, un fonctionnaire en poste à Manga, a, du coup, été défigurée. En effet, sa mâchoire inférieure a été atteinte, à en croire des sources bien introduites. L’infortunité, a-t-on précisé à Kantigui, s’apprêtait à rejoindre Ouagadougou, car admis à une école professionnelle. Au regard de cette situation, Kantigui ose croire que les autorités municipales des villes du pays sauront prendre des dispositions idoines, afin d’éviter de tels incidents.

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Ouagadougou : les taxis à gaz font toujours la pluie et le beau temps

Sidwaya, dans sa parution du 14 octobre 2009, a révélé le phénomène dans la ville de Bobo-Dioulasso. Quatre ans après, les taxis à gaz sont toujours une réalité dans les usages des taximen de Ouagadougou et, qui sait, peut-être, dans d’autres contrées du Burkina. Le 25 septembre 2013, à 11h 41 minutes, à l’ex-secteur n°30 de Ouagadougou, près de Kâtr-yaar, Kantigui a aperçu un conducteur de taxi immatriculé 11 L 193… et flanqué du numéro S17... ajustant les deux bonbonnes de gaz dans le coffre arrière de son véhicule. Le regard inquisiteur de Kantigui qui s’apprêtait à lui poser quelques questions pour en savoir davantage sur les motivations de sa pratique, reconnue pourtant dangereuse, a fait partir en trombe le conducteur. Plusieurs citoyens qui ont également vu la scène, ont confié à Kantigui que c’est une pratique ordinaire, une méthode très usitée par la plupart des taximen de la ville de Ouagadougou. Kantigui qui ne comprend pas l’entêtement des conducteurs de « ces bombes roulantes » au regard des risques élevés d’incendie, interpelle l’autorité compétente à mettre fin à ces usages.

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Il rouvre sa chambre de passe et met les riverains en garde

Il y a deux semaines, Kantigui informait ses lecteurs que des riverains de Karpala (secteur n°51 de la ville de Ouagadougou) avaient réussi à fermer une chambre de passe. Aux dernières nouvelles, les sources de Kantigui lui ont fait savoir que le propriétaire à rouvert les portes de ladite maison close, au grand dam des riverains. Que s’est-il passé ? Kantigui a ouï dire qu’après la fermeture de son local, le propriétaire aurait sollicité l’indulgence de ces derniers, afin de rouvrir son business, arguant qu’il avait contracté un prêt bancaire pour bâtir son local. Mais ses sollicitations se sont heurtées au refus catégorique des riverains pour qui, accepter l’installation d’une chambre de passe au milieu de nombreuses concessions, serait encourager la pratique de la débauche et exposer leurs propres progénitures. Kantigui a cependant appris qu’il y a deux jours, le propriétaire a rouvert les portes de son local et mis en garde les riverains contre une tentative de le refermer. Une réouverture qui a suscité le courroux des populations, notamment des jeunes du quartier qui avaient décidé de saccager les lieux n’eut été l’intervention des « vieux » du quartier. Pire le « proprio » aurait recruté, selon les sources de Kantigui, d’autres jeunes pour « sécuriser » ladite chambre de passe. Réunis dans la soirée du dimanche 6 octobre 2013, les riverains auraient décidé de porter plainte contre X chez le procureur du Faso. Face à la montée de la tension, Kantigui estime qu’il est plus que jamais urgent pour les autorités municipales de trouver rapidement une solution, afin d’éviter d’éventuels affrontements.

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L’USY rend compte ce jeudi

Kantigui a été informé de la tenue d’une conférence de presse, pour ce jeudi 10 octobre 2013, par le président de l’Union sportive du Yatenga (USY) M. Mamadou Ouédraogo et son staff managérial au siège du club, sis au secteur n°2 de la cité de Naaba Kango à Ouahigouya.
De source bien informée, il sera question de faire le bilan de la saison sportive qui s’est achevée récemment et qui a vu le club se classer 11ème du Faso-Foot. L’équipe du président Mamadou Ouédraogo qui a pris les rênes du club en début de saison évoquera, selon les sources de Kantigui, les difficultés rencontrées dans le management du club et lancera un appel à tous les filles et fils du Yatenga, notamment les gros opérateurs économiques de la région du Nord, afin qu’ils s’investissent pour que l’USY puisse rester dans le gotha du football burkinabè. Kantigui, tout en souhaitant bon vent aux joueurs du club, promet de revenir sur les détails de cette conférence de presse qui ne manquera pas de soulever d’autres préoccupations des supporters.

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Des patientes arnaqués pendant les gardes

C’est avec amertume que Kantigui a appris que des pratiques intolérables se mènent à la maternité du CMA de Pissy. Il est en effet revenu que lors des gardes de nuit, des sages-femmes se permettent de réclamer 500 FCFA à chaque patiente avant de lui offrir leurs services. Kantigui s’insurge du fait qu’en dépit des frais de gardes, des agents de santé osent encore dépouiller des patientes en détresse. Kantigui invite alors le premier responsable de ce CMA à faire en sorte que ces genres de pratiques prennent définitivement fin.

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Les artistes-plasticiens prennent leur destin en main

Il est parvenu à Kantigui que les plasticiens du Burkina Faso œuvrent pour prendre leur destin en main. En effet, de sources proches du milieu, Siriki Ki et ses collègues sont en train de mettre en place une équipe de plasticiens pour relancer le secteur des arts plastiques. Ils veulent mettre au-devant de la scène, les "vrais plasticiens", « ceux qui font les œuvres qui tiennent la route, c’est-à-dire des œuvres d’art », a-t-on confié à Kantigui. Le but final est d’établir une différence claire entre l’artisanat et l’art. « Il faudrait que les gens travaillent à devenir des artistes et nous nous battons pour cela. Les gens sont en train de faire passer des artisans pour des artistes, chose qui fait beaucoup de mal aux vrais créateurs de ce pays. Ce qui nous amène à vouloir nous organiser pour donner la place aux vrais plasticiens », a-t-on soufflé à Kantigui. Pour ce faire, les plasticiens du Burkina, afin de se faire respecter, préparent de grandes expositions, avec de vrais et de grands créateurs et cela, sans complaisance. L’exposition, dans un premier temps, réunira des Burkinabè, puis, dans un second temps, des artistes de renommée internationale. Cela sera fait sans exclusion. La source de Kantigui lui a confirmé que les artistes plasticiens sont en pleine préparation pour exposer, d’ici à la fin du mois de novembre 2013, à Ouagadougou, à la Maison du peuple et au Palais de la culture Jean Pierre Guingané. La source de Kantigui de conclure en ces termes : « Il faut qu’on sache que ça bouge. Que les plasticiens ne sont pas contents. Nous n’allons plus laisser les gens décider à notre place. Nous voulons faire du réel. Ils ont inventé l’art composite, nous ne voulons plus de cela. Nous
voulons prendre notre destin en main pour faire avancer les choses. Au niveau des arts plastiques, nous voulons que les choses avancent sainement ».

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 9 octobre 2013 à 11:12, par judessawadogo@gmail.com En réponse à : On murmure : Un fou hache quelqu’un à Manga

    Cette pratique au CMA de pissy date de pas aujourd’hui et pas seulement a la maternité mais aussi au dispensaire ou les agents de santé de garde vendent des produits aux patients et sans oublier le dépot phamaceutique...

  • Le 9 octobre 2013 à 11:33, par Sidpagonde En réponse à : On murmure : Un fou hache quelqu’un à Manga

    courage à kantigui pr ses investigations mais l problème de la maternité du CMA de pissy ne se limite pas à l’arnaque des 500F car il y a n’a pire que ça. Après un accouchement les parents de l’accouchée doivent payer 5 000 (cinq mille) Francs au motif qu’elles ont aidés la femme à accoucher ; (sages-femmes y compris maïticiens) comme s’ils n’étaient pas rénumérés mensuellement. demandez aux accouchées du 20 juillet et 6 septembre 2013 ils vous en diront des nouvelles.

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