Les boutiques témoins sont une initiative du gouvernement du Burkina Faso pour permettre de vendre à des prix sociaux certains produits tels que les céréales et le riz à des prix à la portée des bourses moyennes. Les maires recevront sans doute des instructions fermes pour permettre le fonctionnement normal de ces boutiques, assurer leur approvisionnement et faire en sorte que des commerçants véreux ne s’approvisionnent en lieu et place de ceux qui en ont réellement besoin.

Qui cherche la bouche de qui ?

Installées anarchiquement et sans autorisation sur une rue au secteur 22 parce qu’elles ont refusé le marché de fruits et légumes construit à coût de milliards pour elles, les femmes dites de « Léguéma-logo » s’apprêtaient à faire la fête parce que le président du Conseil régional, Alfred Sanou a promis de leur construire un marché dans la rue. Il aurait même inscrit dans le budget 2014 un montant d’environ 60 millions pour cela. Mais là où il y a problème, c’est qu’il voulait faire tout cela sur le dos du maire de la commune. Donnant ainsi raison à ceux qui l’accusaient (faut-il encore en douter ?) d’avoir soutenu le mouvement de ces femmes « frondeuses » en son temps. Naturellement, le maire de la commune n’a pas apprécié et le lui a fait savoir. Pourquoi vouloir entreprendre des travaux dans une commune sans en informer au préalable le premier responsable de cette commune. Aussi, se demande-t-on dans certains milieux « qui cherche la bouche de qui ? ».

Koussoubé, Albert et Ouali étaient là

La cérémonie d’ouverture des deuxièmes Journées parlementaires du groupe Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a connu une forte mobilisation. La salle des spectacles de la Maison de la Culture a manqué de place à tel point que des militants, sympathisants et mêmes des invités sont restés debout pour les uns ou assis dans les allées pour les autres. Parmi tous ces militants et sympathisants, se trouvaient d’autres invités et non des moindres. Sont de ceux-là, Célestin Koussoubé, ancien maire de Bobo qui a représenté son parti, l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), Kiemdé R. Albert Elisée, représentant l’Union pour le progrès et le changement (UPC) et Louis Armand Mihyemba Ouali, président du groupe parlementaire du même parti. L’UPC étaient donc fortement ou doublement représentée.

Soungalo Ouattara face aux média

Le président de l’Assemblée nationale, Soungalo Apollinaire Ouattara, rencontre les journalistes ce matin même à Ouagadougou à la Direction générale de la Coopération (DGCOOP) autour des « enjeux de l’ouverture et de la transparence parlementaire » à l’Assemblée nationale. Cette rencontre est organisée par la Direction générale des média (DGM) de l’Assemblée nationale afin de rassurer les journalistes et hommes de média de la volonté et de l’engagement de l’institution parlementaire à leur donner toutes les informations utiles dont ils auront besoin dans le cadre de leur travail pour rendre visible l’action parlementaire. En outre, l’occasion sera donnée aux journalistes, à la veille de l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année, de s’approprier des nouvelles dispositions prises pour leur faciliter le travail au sein de l’hémicycle au quotidien.

La session s’ouvre ce mercredi 25

Après le gouvernement et les partis politiques, les députés de la Ve législature de la IVe République font leur rentrée des classes ce mercredi 25 septembre. En effet, c’est à cette date que s’ouvre la deuxième session parlementaire de l’année, dite session budgétaire. Car c’est au cours de cette session que les « honorables » députés voteront la loi de finances exercice 2014. L’ouverture de la session qui sera naturellement solennelle, connaîtra la présence de présidents d’Assemblées nationales frères comme d’habitude. Elle se sera marquée par de grandes innovations, notamment en ce qui concerne les conditions de travail des journalistes. Ceux qui ont eu le temps de faire un tour ces temps-ci à l’hémicycle, ont dû le constater. Comme quoi, Soungalo Ouattara est arrivé avec sa touche et ses méthodes.

Des parlementaires tchadiens à Bobo

Venus pour voir comment travaille l’Assemblée nationale burkinabè, des parlementaires tchadiens ont fait le déplacement de Bobo-Dioulasso pour assister à l’ouverture des deuxièmes Journées parlementaires du groupe Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Au nombre de cinq dont une femme, ils étaient visiblement émus de constater une si grande mobilisation à l’occasion d’une cérémonie d’ouverture de Journées parlementaires. Ils ont profité de l’occasion pour visiter la ville de Bobo-Dioulasso, deuxième du Burkina.

2èmes Journées parlementaires ADJ

Le groupe parlementaire ADJ ouvre ses deuxièmes Journées parlementaires demain samedi 21 septembre 2013, à Bobo-Dioulasso dans la salle de conférences de Iba hôtel. « Stratégie de lutte de l’opposition parlementaire contre la mise en place du Sénat, avec son corollaire, la révision de l’article 37 ». Les travaux vont se poursuivre du 21 au 23 septembre 2013. Des communicateurs bien outillés en matière de politique décortiqueront le thème de ces Journées du groupe parlementaire ADJ qui attend des résultats concluants pour mieux orienter sa lutte contre la mise en place du Sénat.

L’Express du Faso