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‘’Marché’’ des sentiments à Ouaga (Première partie)

Publié le mercredi 18 septembre 2013 à 23h40min

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          ‘’Marché’’ des sentiments à Ouaga (Première partie)

Vénus aurait-elle trouvé au Burkina le mode d’expression idéal à travers les médias ? Une chose est sure les burkinabè sont friands, de plus en plus sans doute, de ces émissions télé, radio ou de ces rubriques de journaux papier ou de ces annonces internet, relatives à des rencontres sentimentales. Des cadres d’expression spécialement aménagés, pour emprunter l’expression à un certain jargon, et dont la finalité est/serait la recherche de l’âme sœur. Avec sans doute l’idée qu’au bout de la démarche, la flamme virtuelle puisse se matérialiser et se transformer enfin en une relation « sérieuse » et « pouvant aboutir » à des unions.

Dans un contexte national marqué par des contingences de toute sorte, et une population majoritairement jeune, cette manière de concevoir les relations interpersonnelles a forcément ses adeptes. Sinon certaines des émissions qui passent régulièrement sur les antennes ne connaîtraient pas leur succès actuel.

Certes il y a également le camp de ceux-là qui se méfient de ces appels téléphoniques de gens qui cherchent éperdument des femmes/des hommes dont les schémas sont tellement bien faits qu’ils suscitent des interrogations. Tout comme peuvent l’être également ces cris de cœur fins ou réels de jeunes filles qui, sans être elles-mêmes bien posées, cherchent avec des torches allumées en plein jour, leurs tendres moitiés à la « situation stable » et sans doute au porte-monnaie bien garni.

Des candidates vont même jusqu’à pousser l’audace en choisissant des profils de métiers bien définis (nous en faisons volontairement l’économie, mais ils ne sont pas difficiles à deviner) ou des nationalités auxquelles elles souhaitent avoir affaire.

D’autres encore sont à la cherche de femmes parfois plus âgées qu’eux, quand certains n’hésitent pas à mettre en avant des penchants (vrais ou supposés) qui n’ont rien à envier aux pédophiles…

On l’aura compris, dans cette recherche effrénée du compagnon ou de la compagne, chaque ‘’chercheur ou chercheuse’’ veut faire le bon choix. Alors « plaisantins s’abstenir », pour ne pas briser les espoirs sans doute déjà déçus de ces desperados sentimentaux.

Mais là est justement la question : en effet, comment faire la différence entre la bonne et la mauvaise intention, si soi-même l’on n’est autant exigeant et si l’on n’est pas certain d’avoir trouvé chaussure à son pied ?

Passé le stade du « meetic », c’est donc le croisement des égos qui se profile à l’horizon. A la décharge toutefois de la presse burkinabè, elle n’a pas inventé la roue. Pas dans ce domaine en tout cas…

Dans ce dossier en trois parties, lefaso.net est allé à la rencontre de certains animateurs de concepts afin de cerner les contours de leurs émissions. De la même manière, nous avons donné la parole à quelques citoyens afin de recueillir leurs avis.

Juvénal Somé

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 19 septembre 2013 à 10:41, par gout-sucre En réponse à : ‘’Marché’’ des sentiments à Ouaga (Première partie)

    personne ne sait encore où il ou elle doit aller...bah !

  • Le 19 septembre 2013 à 10:52, par l’avisé66286991 En réponse à : ‘’Marché’’ des sentiments à Ouaga (Première partie)

    Tous ces gens (garçons comme filles) qui se bousculent sur le net à la recherche de l’âme sœur seront toujours sur la route de la déception et des déchirements de cœur. Si on fait un sondage, on verra que ce sont des gens très égoïstes qui ne cherchent qu’à maximiser leur seule satisfaction. Les filles sont très capricieuses et chieuses et les garçons très hautains et immatures. Incapables de se remettre en cause, ils voient tous l’erreur ou la faute dans l’autre. Ca ne peut pas marcher ainsi car l’union entre deux personnes suppose quelque part le renoncement de soi. Il faut souvent diminuer pour que l’autre grandisse et vice versa. Le chien a dit : "le jeu est intéressant lorsque tu terrasses et on te terrasse aussi ". A bon entendeur, salut !

  • Le 19 septembre 2013 à 11:12, par l’avisé66286991 En réponse à : ‘’Marché’’ des sentiments à Ouaga (Première partie)

    Ceux ou celles qui recherchent leurs âmes sœurs sont de gros rêveurs. Ils se réveilleront à coût sûr sur le lit de la déception. Si quelqu’un n’a pas pu trouver son âme sœur in visu, ce n’est pas sur le net qu’il la retrouvera car les profils recherchés sont le plus souvent inaccessibles étant donné qu’ils sont rêvés. Je ne voudrais pas parler des prostitués (es) qui cherchent sur le net des proies faciles car il corrompent " l’air du net".

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