LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Jean R. Guion répond à « Courrier confidentiel » : « Pas joli, joli, votre « papier » Madame Joly… »

Publié le jeudi 12 septembre 2013 à 22h32min

PARTAGER :                          
Jean R. Guion répond à « Courrier confidentiel » : « Pas joli, joli, votre « papier » Madame Joly… »

Lettre ouverte, en droit de réponse à l’article de Madame Sandra Joly adressée au Directeur de publication de « Courrier confidentiel ». (Paru dans le Courrier Confidentiel N°42 du 10 Septembre 2013)

Madame, à la lecture, superficielle, de l’introduction de votre article, non moins superficiel, ma réaction première aurait été de vous remercier de parler, encore et toujours, de mon modeste ouvrage, « Blaise Compaoré - Réalisme et Intégrité », écrit en quelques semaines il y a 23 ans, traduit en plusieurs langues… mais épuisé depuis au moins 15 ans et non réédité à ce jour !

La publicité que vous me faites est donc vaine et inutile, toutes aussi vaines et inutiles que sont les interprétations, divagations et lieux communs que vous proférez…

Depuis 23 ans j’ai appris, ce que vous semblez ignorer de votre propre culture, à savoir que le « Griot » est celui qui dit la vérité de l’histoire !

Cet ouvrage, que plus personne ne peut lire, puisqu’il n’est plus distribué, doit beaucoup vous déranger, vous et les vôtres, pour, qu’aujourd’hui encore, il fasse l’objet de vos critiques et commentaires.

Pour ma part, comme pour celle du regretté Stéphane Hessel qui m’honora de son amitié et d’une préface à cet ouvrage, je ne renie pas ces écrits et, plus que jamais, je les revendique !

Je vous imagine songeuse à l’évocation de Stéphane Hessel…Ne cherchez pas, vous ne devez pas le connaître, « il ne fut », entre autres, que le corédacteur de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme…je suppose que vous ne savez pas ce que c’est !

23 ans après, l’intégrité et le réalisme de Blaise Compaoré, ont fait de ce grand Pays qu’est le Burkina Faso, une terre de paix ainsi qu’un exemple de démocratie et de bonne gestion économique !

Un proverbe indien dit : « mieux vaut mentir que médire »…

Vous avez, vous Madame, manifestement, l’art de concilier et de pratiquer les deux.
Je ne vous connais pas, et je m’en honore, mais je respecte trop la liberté de la presse, et j’ai trop de respect pour les journalistes, pour vous considérer comme faisant partie de ceux-ci !

Albert Londres (1884-1932), qui ne peut être qu’un inconnu pour vous, reporter dès le début de la guerre de 1914-1918, qui s’est battu contre la censure et la propagande officielle, un des maîtres de la profession qui n’est pas la vôtre, journaliste, écrivait :

« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »

Méditez cette phrase Madame, vous qui vous faites si médiocrement plaisir, vous qui vous réjouissez de faire du tort et d’ouvrir des plaies avec une cruauté proportionnelle à votre incompétence et à votre manque de professionnalisme !

Ce qui m’écœure, Madame, ce n’est pas le mal que vous faites à votre profession, encore que, ce n’est pas le fait que vous décrédibilisiez la publication dans laquelle vous écrivez, publication dont j’avais salué la naissance et dont le Directeur a eu l’imprudence de vous ouvrir ses colonnes , mais c’est que vous instrumentalisiez mes écrits pour mentir de façon morbide et cruelle, et d’insulter ainsi la mémoire d’un enfant que j’ai connu et aimé, injustement arraché à l’affection des siens à l’âge de 8 ans !

Ce qui m’écœure, Madame, c’est que ce n’est pas votre plume que vous portez dans la plaie, que je sais toujours ouverte des cœurs de Chantal et Blaise Compaoré, mais l’acidité de votre ignorance, la bile de votre militantisme abscons !

Honte à vous, Madame, qui osez interpeller la mémoire d’un enfant innocent…

Honte à vous, Madame, qui osez demander à ce disparu où il se cache !

Personnellement je ne m’interrogerai jamais sur le fait de savoir où se cachent votre intelligence, votre morale, votre éthique, votre honneur…Je sais, maintenant, à la lecture de votre gribouillage, que vous n’avez ni les uns, ni les autres !

Votre inconsciente et inconséquente cruauté aura au moins un avantage, elle décrédibilisera désormais, et définitivement, toutes vos analyses politiques !

Jean R.Th. Guion
Président du CISAB
Conseil International de Solidarité avec le Burkina Faso

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique