En fin de mission après trois années passées au Burkina, l’Ambassadeur français a indiqué qu’il est « très triste de quitter le pays » où il a vécu au contact permanent des autorités et des populations. « C’est un moment difficile mais c’est la loi appliquée aux hauts fonctionnaires français », a-t-il ajouté.
Emmanuel Beth dit laisser l’image d’un pays qui regorge d’énormes atouts, potentialités et richesses : « La première richesse du Burkina, ce sont ses hommes, la gentillesse des populations, la tolérance religieuses, source de maintien de la paix. »

Le diplomate français a également apprécié positivement le rôle de médiateur joué par le Président du Faso dans la résolution des crises et conflits en Afrique. Il a cité l’exemple malien qui a permis le retour de la paix dans ce pays.

Concernant la coopération bilatérale, Emmanuel Beth noté que son volume a baissé en 2010-2011, mais retient que la France est restée le premier bailleur de fonds du Burkina Faso. Plusieurs domaines sont concernés par cette coopération bilatérale : la santé, la culture, la formation professionnelle et universitaire, la gouvernance, l’eau et l’assainissement, la sécurité et la défense, etc.

Admis à faire valoir ses droits à la retraite, Emmanuel Beth est un Général de l’armée française.

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