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ON MURMURE : Une affaire d’expropriation de parcelle à Wayalguin

Publié le mardi 3 septembre 2013 à 17h16min

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Kantigui, la voix des sans voix, a entendu le cri de détresse d’un citoyen résidant dans l’actuel secteur n°42 (Wayalguin), dans l’arrondissement 10 de Ouagadougou concernant une expropriation de sa parcelle. La source de Kantigui a indiqué avoir racheté la parcelle 14 du lot 37 de la section Y E, d’une superficie de 315m2 à 2 500 000 F CFA. Cette portion de terre était en réalité un gros trou inhabitable. Ainsi, pour en faire un terrain exploitable, la source de Kantigui a utilisé 58 voyages de camion benne pour remplir le creux.

Cet investissement lui a coûté plus de 7 millions de FCFA. A la suite de ce travail colossal, le lieu a été transformé en garage par la source de Kantigui. Et voilà qu’un beau matin elle se voit convoquer à la gendarmerie par une tierce personne se réclamant propriétaire du terrain. Petit à petit, l’affaire sera conduite devant la justice. Après le premier jugement, la raison était du côté de la seconde partie sur la base que celle-ci détient un Permis urbain d’habitation (PUH), numéro 0171564/206 délivré le 22 juillet 2009 par l’ex-mairie de l’arrondissement de Nongr-massom. Pourtant, selon la loi, avant de posséder un PUH, le demandeur doit avoir réalisé au minimum sur la parcelle, une maison de 16 tôles, construit des latrines, un mur et mis une porte. Alors que toutes les réalisations faites sur le lieu ont été l’œuvre de la source de Kantigui. Une question se pose alors. Comment le nouveau propriétaire du lot a pu se procurer le PUH ? La source de Kantigui estime qu’elle a été victime d’une arnaque montée depuis la période d’achat de sa parcelle. « J’ai fait appel. Il a été rejeté à trois reprises sans raison valable. Pendant ce temps, l’autre partie a détruit une partie de mes réalisations. Je demande que justice me soit rendue". Kantigui espère que ce cri de détresse sera entendu par des personnes avisées au niveau de la Justice.


Souaibou Nombré prend les rênes du service régional du Sahel des Editions Sidwaya

Kantigui vient de constater un changement à la tête du Service régional des rédactions du Sahel (Dori). Nommé le 5 juillet dernier, le nouveau chef de service régional des rédactions du Sahel (Dori) des Editions Sidwaya qui vient tout droit de la rédaction de Bobo-Dioulasso, Souaibou Nombré, a été installé le 3 septembre 2013 dans ses fonctions par le secrétaire général du « journal de tous les Burkinabè », Issa Soma. Cela en présence du Directeur des ressources humaines des Editions Sidwaya, Adjimdia Onadja et du Directeur régional de la communication du Sahel, Urbain Kaboré, un ancien du journal. Kantigui a ouï dire que la cérémonie de passation a même eu lieu dans les nouveaux locaux de la direction régionale de la communication du Sahel, sise à l’hôtel administratif du Sahel, sur la route de Djibo.
Souaibou Nombré remplace à ce poste, Wendpanga Joseph Kabré qui a passé dans la capitale du Liptako deux années environ. Kantigui qui souhaite la bienvenue au nouveau promu, salue ce passage de témoin à un peu plus de trois mois de la célébration des festivités du 11-Décembre 2013, prévues à Dori, avec tous les défis inhérents à un tel évènement.


L’ONU accorde le statut consultatif spécial à l’Association trait d’union des jeunes burkinabè

Kantigui a aperçu une circulaire du Conseil économique et social (ECOSC), un démembrement du système des Nations unies accordant le statut consultatif spécial à l’Association trait d’union des jeunes burkinabè (ATUJB). Le statut donne plusieurs privilèges et avantages à cette association burkinabè. Outre le fait qu’elle aura désormais son mot à dire lors des réunions importantes des Nations unies, Kantigui a appris qu’elle peut demander au Secrétaire général des Nations unies, à travers le comité chargé des Organisations non gouvernementales, à placer des objets présentant un intérêt particulier à l’ordre du jour provisoire du conseil des Nations unies. Aussi, ce statut donne droit à l’ATUJB de designer des représentants officiels aux Etats-sièges de l’ONU à New York et dans les bureaux des Nations unies à Genève et à Vienne. Kantigui, tout en se réjouissant de cette nouvelle, félicite l’ATJUB et invite d’autres mouvements associatifs


Des honneurs à l’ambassadeur Emmanuel Beth

Kantigui a appris que l’ambassadeur de France, le général de corps d’armée Emmanuel Beth, sera décoré le vendredi 6 septembre 2013 lors d’un dîner organisé à l’occasion de son départ définitif du Burkina Faso. Au cours des trois ans de séjour au « pays des hommes intègres », il a contribué grandement au raffermissement des relations entre les deux pays, dans plusieurs domaines. Cet ancien de l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, promotion « de Linares » avait su rapidement enfiler le costume diplomatique et se faire remarquer positivement par ses actes. Kantigui se rappelle aussi que de nombreux Burkinabè avaient manifesté à Emmanuel Beth, leur sympathie, suite à la blessure qu’il avait eue le 19 mai 2012, alors qu’il participait à un exercice de saut en parachute en compagnie d’une dizaine de parachutistes dont le chef d’état-major particulier de la Présidence du Faso, le général Gilbert Diendéré. Il a été dit à Kantigui que de nombreuses personnalités aussi bien du monde politique, diplomatique que militaire seront présentes à cette cérémonie. Selon la source de Kantigui, le général Beth sera remplacé par Gilles Thibault, précédemment directeur adjoint du Service des immeubles et de la logistique au ministère français des Affaires étrangères.


Commissariat de police de Nongr-Maasom : un proxénète et des cambrioleurs aux arrêts

Kantigui tire son chapeau aux forces de sécurité pour les différentes interventions tendant à rassurer la quiétude des populations. De passage dans l’arrondissement de Nongr-Maasom, Kantigui a appris que le commissaire Joseph Toni et ses hommes ont mis la main, le week-end écoulé, sur des présumés malfrats et non des moindres. Il s’agit, entre autres, d’un proxénète qui ferait venir des filles du Nigéria afin de faire fructifier ses affaires, et des délinquants qui s’adonneraient aux vols multiples avec agressions. Selon les sources de Kantigui, ces délinquants qui se disent « très wackés » auraient volé des engins et cambriolé sept boutiques dans l’arrondissement. De fil en aiguille, ces délinquants sont tombés dans la nasse de la police de Nongr-Massom. En attendant que le commissaire de police revienne plus amplement sur l’affaire, Kantigui invite les populations à une franche collaboration afin de permettre aux forces de sécurité, dans toute leur composante, de mener à bien la mission qui leur est dévolue.


72 préfets de départements frontaliers en conclave à Kombissiri

Kantigui a ouï dire que le Ministère de l’administration territoriale et de la sécurité (MATS) a entrepris, depuis un certain temps, des actions visant à renforcer les capacités des chefs de circonscriptions administratives en prévention et gestion des conflits. En effet, selon les sources de Kantigui, 72 préfets des départements frontaliers du Burkina Faso se donnent rendez-vous ce matin à Kombissiri, chef-lieu du Bazèga, et ce jusqu’au 6 septembre 2013 pour une formation en prévention et gestion des conflits. A en croire les informations parvenues à Kantigui, cette rencontre dans « la cité de la patate douce » vise à garantir la paix et la sécurité dans les circonscriptions administratives frontalières en vue de favoriser l’émergence d’un environnement favorable à un développement socioéconomique harmonieux et durable. Cette formation fait suite à une étude réalisée en 2012 par le MATS sur les conflits, à travers une collecte de données auprès des chefs de circonscriptions administratives du territoire national. Et le constat qui se dégage de cette étude, est la recrudescence des conflits, en général et des conflits intercommunautaires, politiques et sociaux, en particulier. Des conflits souvent liés au foncier, à la chefferie coutumière, aux élections, à la gestion des collectivités territoriales et à la gestion des ressources naturelles. Kantigui salue cette initiative du département du Dr Jérôme Bougouma qui, à travers cette formation, entend jouer la carte de la prévention et du règlement des conflits dans les zones frontalières, facteur de stabilité, de paix sociale, de sécurité nationale et de développement harmonieux et durable.

KANTIGUI

Sidwaya

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