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Industries extractives : Un « prolongement » pour approfondir les connaissances

Publié le lundi 26 août 2013 à 16h38min

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Industries extractives : Un « prolongement » pour approfondir les connaissances

Le cours d’été sur la gouvernance des industries extractives, tenu à l’Université Catholique de l’Afrique centrale (UCAC) à l’institut catholique de Yaoundé au Cameroun s’est achevé le vendredi 23 août dernier avec la remise des attestations de fin de formation.

Les 34 participants venus de 12 pays d’Afrique francophone pour participer aux cours d’été sur la gouvernance des industries extractives, organisés du 12 au 23 aout 2013, par le centre d’excellence sur la gouvernance des industries extractives (IE) ont reçu leur « parchemin ». Cette attestation sanctionne les deux semaines de cours qui ont porté sur plus d’une vingtaine de modules sur la bonne gestion des ressources naturelles. De la session introduction de la chaine de valeur des industries extractives, de l’incitation/exonération/échappatoires, de l’indice de gouvernance des ressources naturelles, l’économie de politique des industries extractives, les techniques de plaidoyer, le processus d’élaboration d’un contrat, le contenu des contrats minier et pétrolier, les impôts fondés sur les profits, la modélisation financière, la responsabilité sociétale de l’industrie extractive, le local content(outil de bonne gouvernance de l’industrie extractive), le mapping des flux, le mécanisme de gestion et d’utilisation des revenus par l’Etat, etc., le partage de ces contenus ont sans conteste, permis aux acteurs de la société civile et des medias de renforcer leurs connaissances sur la question. Une question tant technique que complexe et dont la maîtrise par ces acteurs reste un gage pour l’amélioration des conditions de vie des populations. D’où la possibilité offerte aux participants de poursuivre les travaux dans leurs pays respectifs par des recherches autour d’un thème précis. Chaque participant a le loisir de choisir son sujet en fonction de ses centres d’intérêt et de désigner une personne pour le suivi. Ce « prolongement » de la formation d’une durée six mois vise à permettre aux participants d’aborder avec acuité les sujets y relatifs.

Troisième du genre, ces cours d’été, à en croire le représentant des participants Pasteur Bakulu Jacques sont une nécessité. « Nous pouvons dire que nous avons beaucoup appris au cours des deux semaines de formation. Et l’acquisition de ces connaissances ne restera pas vaine. Nous allons en abuser autant que faire se peut pour plus de transparence dans la gestion des ressources naturelles », a fait savoir. NENTA Ndjoukoue Célestin, représentant le doyen de l’université catholique de l’Afrique centrale qui a présenté les participants comme de véritables ambassadeurs de la bonne gouvernance des IE en Afrique. Ils les a, à cet effet, invités à capitaliser les connaissances acquises pour mener à bien les plaidoyers. « Vous avez été un groupe dynamique  », a souligné Evelyne Tsagué de Revenue Watch Institute (RWI) après s’être réjouie de la bonne tenue du cours. Elle a, pour sa part, encouragé les uns et les autres à poursuivre les recherches afin que les ressources naturelles contribuent véritablement au développement des pays. Aussi, a-t-elle dit : « ce programme qui dure six mois, permettra aux acteurs de mettre en pratique les leçons reçues  ». Chaque participant devra cependant élaborer un plan d’actions sur lequel il souhaiterait travailler sous la supervision d’un expert.

Bassératou KINDO

L’Express du Faso

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