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CNOSB : Les femmes "sportives" se recyclent

Publié le jeudi 13 janvier 2005 à 06h57min

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Le Comité national olympique et des sports burkinabè (CNOSB) permet aux femmes dirigeantes dans le sport de se retrouver pour une formation de 3 jours et ce depuis le 12 janvier 2005. Elles ont choisi pour marraine, le député Fatou Diendéré.

C’est la deuxième fois que les femmes dirigeantes du Burkina bénéficient d’un stage en administration de sport. Cette session concerne les femmes nouvellement élues dans les structures dirigeantes. Au cours de ces élections,tenues dans 18 fédérations, 38 femmes ont été élues contre 10 pour les mandats passés. Cela ne peut que satisfaire la commission femmes et sport, mise en place depuis 1999 et dirigée par Mme Fati Bassinga. Cette dernière a salué la tenue de ce stage qui va permettre à ses soeurs de comptabiliser à nouveau d’autres connaissances. C’est alors qu’elle a demandé à la femme d’occuper la place qui lui revient dans le milieu sportif burkinabè.

La marraine de ce stage, Fatou Diendéré dont le caractère de battante n’a pas été omis par ses filleules et le représentant du ministre des Sports et des Loisirs, a tout simplement demandé aux stagiaires de travailler à atteindre les objectifs visés.

Quant au président du CNOSB, le colonel Pascal K. Sawadogo, il a exprimé ses remerciements au ministère des Sports et des Loisirs pour son accompagnement quotidien. Après avoir décrit toute l’importance de la femme dans la gestion de la chose sportive, Pascal K. Sawadogo a exprimé sa gratitude au comité international olympique, "seul bailleur de fonds du CNOSB". Le CIO vient d’ailleurs d’offrir un mini-bus dont la remise officielle s’effectuera au cours de cette année.

Le président du CNOSB a trouvé l’occasion belle pour parler des prochaines élections au niveau du comité.
Le secretaire général du ministère des Sports et des loisirs, Edouard Bogneni, a demandé aux femmes de ne pas croiser les bras pour voir seulement appliquer des souhaits du CIO en rapport avec le quota des femmes dans les structures sportives. "Les chiffres ne dépendent que des femmes elles-mêmes", ajoutera-t-il.
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Par Alexandre Le Grand ROUAMBA
Le Pays

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