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Commune de Bobo : Le Premier ministre dans la « maison commune »

Publié le mardi 20 août 2013 à 12h36min

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Commune de Bobo : Le Premier ministre dans la « maison commune »

Luc Adolphe Tiao en « vacances » à Bobo, a rendu une visite de courtoisie au Conseil municipal de la ville de Bobo. Pour « féliciter et encourager » le maire Salia et son conseil pour les actions en faveur du développement de la ville et de sa commune.

Pour la première fois, un chef du gouvernement s’est rendu officiellement à la mairie de la commune de Bobo-Dioulasso. Ce qui explique « la joie et l’immense plaisir » du maire Salia Sanou, président du Conseil municipal. Aussi, a-t-il remercié le Premier ministre « pour cette attention particulière toujours portée sur la ville de Bobo-Dioulasso » et son « engagement personnel pour la recherche de la paix dans le pays ». Après avoir présenté son conseil municipal (205 conseillers municipaux, 33 secteurs, 7 arrondissements, 465 agents, 2500 autres agents occasionnels, et 2500 autres dans le cadre du Programme spécial de création d’emplois).
Parlant de son premier mandat, le maire a fait remarquer que beaucoup de choses ont été faites mais malheureusement, les émeutes de la vie chère, le lourd déficit hérité, les manifestations suite aux mutineries, la vie chère, etc, sont venus noyer tous ces efforts. Aussi, pour le mandat qui a débuté, le maire a informé le Premier ministre de ce qu’il s’articule autour de cinq axes prioritaires qui sont : le renforcement de la mobilité et de la sécurité urbaine ; la promotion de l’emploi et des activités génératrices de revenus, le renforcement de la gouvernance locale et le partenariat avec le secteur privé et la coopération décentralisée ; le renforcement des acquis de la relance économique et industrielle et la promotion de la culture, de la communication et de la citoyenneté.
Pour ce qui est des actions urgentes et en cours, le maire de la commune a indiqué que la recette municipale de Bobo est déjà en chantier ; l’éclairage public des Avenues de l’Union européenne et du Cinquantenaire (sur Budget communal) est acquis et sera effectif d’ici à novembre. En outre, le bitumage des avenues Nelson Mandela et Binger (place la Nation à la place du Paysan) démarrera bientôt. Aussi, a-t-il remercié le Premier ministre pour cet accompagnement, tout en souhaitant qu’il se poursuive plus fortement. Dans ce cadre, il a souhaité la poursuite du projet assainissement afin de continuer les travaux de construction du canal du secteur 17. « La tâche n’est pas facile, a reconnu le maire » ; « mais nous avons foi qu’avec votre appui, beaucoup de choses pourront être réalisées pour nos concitoyens ».
Sous forme de réponse au maire, le Premier ministre a aussi indiqué : « la tâche n’est pas facile, car, en vous renouvelant leur confiance, vos concitoyens attendent toujours beaucoup de vous ». Mais, a-t-il rassuré « nous seront toujours là pour voir dans quelles mesures vous apporter notre appui » avant d’ajouter qu’il y a beaucoup à faire dans le domaine du renforcement des capacités des communes afin d’en faire de véritables outils de développement à la base. Pour ce faire, il a dit que son gouvernement va très prochainement responsabiliser les communes en mettant à leur disposition des ressources pour engager de véritables actions de développement, notamment en matière de créations d’emplois.
« Plus que jamais, nous allons réaffirmer la place de cette ville dans l’architecture de notre pays en recentrant son développement industriel », a annoncé le Premier ministre. Le gouvernement accordera des faveurs aux investisseurs qui auront choisi Bobo. Mais c’est à vous, de Bobo, de créer les conditions favorables dans ce sens », a-t-il prévenu. Il a en outre annoncé que des efforts spéciaux seront faits pour doubler ou tripler le soutien de l’Etat à la commune afin que Bobo soit un véritable pôle industriel.

Encadré

Unité et solidarité

Aux conseillers municipaux de la commune, le Premier ministre a conseillé l’unité et la solidarité. « Car, si certains d’entre vous torpillent les efforts du maire de manière à l’empêcher de travailler, le jour que ce sera votre tour, on vous torpillera aussi. Ce n’est pas cela la démocratie. Ce n’est pas non plus que la majorité doit travailler sans tenir compte de la minorité. Mais c’est quand on décide d’accompagner les actions porteuses pour les populations, quel que soit son bord politique », a dit le Premier ministre. Ainsi, il a encouragé les conseillers à travailler à soutenir les actions du maire, car le bilan est collégial.

Séri Aymard BOGNINI

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Vos commentaires

  • Le 21 août 2013 à 15:21, par Alexio En réponse à : Commune de Bobo : Le Premier ministre dans la « maison commune »

    Il est grand temps que les Bobolais retroussent la manche et reprendre l ancien mots d ordre qu est le " Fasobara". D antan. Lutter contre le favoritisme, corruption,les pots- de- vins pour l octroi des Marches communaux ades partisans politiques , amis et membres familliaux. La transparence de la gestion Communale est l epine dorsale du developpement de cette ville oubliee depuis belle lurette par les politicards qui ne pensent qu a leur panse. La democratie s est engager tous les forces communes de la commune pour son bien etre. Cessez les desaccords qui nuisent et paralysent l autorites communale dans ses fonctions. La ville doit recouvrer sa propriete d antan avec une politique de rigueur pour creer un bon miljø ecologique dans son space vert.Les canaux a ciel ouvert doivent etre aussi une priorite,car ils sont devenu des entrepots des ordures produites par les menages. Un nid des eaux sales qui favorisent et attirent les colonies des moustiques.

  • Le 21 août 2013 à 17:48, par juste En réponse à : Commune de Bobo : Le Premier ministre dans la « maison commune »

    parlant d’emploi,le PSCE serait éfficace si les stages aboutissaient à de véritables emploi.
    voyez-vous ?vous habituer quelqu’un à percevoir 30000F par mois pendant trois mois ou six.vous l’aurez empiré sa situation si à la fin du stage il se retrouve sans ressources !vous avez tout simplement augmenté sa pauvreté !
    certaine structure de la commune de bobo manque crucialement de personnel.en effet,je suis en stage depuis maintenant 13 mois dan l’une des direction de la mairie centrale pour la simple raison que mon depart boulverserait beaucoup de processus en ce sens que le recrutement d’un nouveau stagiaire ne fera que retarder les activités de ladite direction.
    Chers les decideurs de la commune,faites quelque chose pour nous !

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