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François, le Pape de la Révision et de la Division

Publié le vendredi 26 juillet 2013 à 18h28min

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François, le Pape de la Révision et de la Division

A Rome, on a un pape qui défend les droits des pauvres et des riches, des citoyens comme des immigrés. Il se nomme Jorge Bergoglio et nous vient d’Argentine. Il a pris le nom de pape François, nom choisi en mémoire de l’engagement de saint François d’Assise, dans le combat pour les pauvres et pour la paix. A Ouaga également, on a un François qui n’a pas eu besoin d’emprunter son nom. Il défend aussi des droits, particulièrement celui de son grand frère d’être président à vie du Burkina Faso. Pour atteindre cet objectif, ils veulent mettre en place un sénat pour des gens déjà riches et organisent des marches avec une majorité de pauvres attirés par des gadgets et des billets de banque. Si le François de Rome apparait comme un rassembleur, celui de Ouaga s’illustre comme le pape de la division, se rapprochant ainsi d’un Dénis Yaméogo de la première République.

La vie publique de François Compaoré est jalonnée d’actes qui sèment la division, y compris à l’intérieur de son propre camp politique. N’est-il pas sur la voie de Dénis Yaméogo, le cousin du président Maurice Yaméogo ? Tout laisse croire que le frère cadet du président Blaise Compaoré est en train de conduire le régime de son frère à sa perte comme Dénis Yaméogo, il y a 47 ans avec le régime de son cousin Maurice. Ils n’ont pas le même tempérament certes (Dénis était très sanguin alors que François est froid comme son frère), mais ils ont en commun le rejet de leur personne par une large partie de l’opinion. Dénis était la terreur de la première République. Il était très craint aussi bien par les collaborateurs du régime que par ses opposants. Compagnon de longue date de Maurice, il va jouer le rôle d’ange-gardien de ce dernier jusqu’au bout. Il occupe plusieurs postes ministériels de 1958 sous le gouvernement de Ouezzin Coulibaly au 3 Janvier 1966, date de la chute de Maurice dont il a largement contribué par ses propos va-t-en-guerre et ses actes brutaux. En effet, au début de la contestation des syndicats, mécontents du rabattement de 10% de leurs salaires, c’est à lui que le président a recours pour recevoir les leaders syndicalistes.

On se demande quelle était l’intention de Maurice, connaissant le tempérament de son cousin. Toujours est-il que ce dernier qui occupait le poste de ministre délégué à la présidence chargé de l’Intérieur et de la Sécurité ne va pas démentir sa réputation. Une fois les dirigeants syndicaux chez lui, il les pilonne d’injures grossières et les somme de quitter son bureau manu militari. C’est l’incident de trop qui radicalise les syndicats. La suite, on la connait. Maurice est contraint à la démission par des milliers de manifestants qui ont répondu à l’appel des syndicats à la Place des Armes (l’actuelle Place de la Nation). Avec Maurice, Dénis sera arrêté, jugé et condamné par un tribunal spécial. Il meurt en détention en 1968. Ses ayant droits réclamaient jusqu’en 2004 la restitution des biens « confisqués » de leur père. Leur dossier déposé auprès de la commission chargée de l’indemnisation des victimes des violences en politique n’avait pas abouti. Leur seul recours était le chef de l’Etat à qui ils avaient adressé une lettre publique pathétique. Ont-ils eu gain de cause ou non ? Aujourd’hui, ce n’est la préoccupation de personne. La mémoire collective retient simplement que Dénis Yaméogo a été arrogant, brutal et grossier.

Une réputation sulfureuse dans l’opinion

Que retiendra la même mémoire collective de François Compaoré ? L’histoire s’en chargera. Mais d’ores et déjà, sa réputation n’est pas enviable. C’est un personnage clivant et rebutant pour une grande partie de l’opinion burkinabè. Sa dernière sortie publique sur le sénat et l’article 37 est autant désastreuse que sa première apparition sur la scène publique burkinabè. Parfait inconnu des Burkinabè depuis l’accession de son frère au pouvoir en octobre 1987, François Compaoré apparait,de triste manière, au grand public pour la première fois en janvier 1998. Dans le journal L’Indépendant, on y apprend qu’il a envoyé ses trois employés de maison dans la caserne du Conseil pour une histoire de vol de 35 millions de F CFA. Les faits se passent en fin 1997.

Un d’entre eux meurt en décembre de la même année suite aux tortures qui lui sont infligées. Il s’appelle David Ouédraogo. Son corps n’est pas restitué à sa famille et celle-ci ignore où il a été enterré. Les deux autres employés sont brûlés au troisième degré et porteront les séquelles toute leur vie. On connait la suite de cette affaire avec l’assassinat du journaliste Norbert Zongo qui enquêtait là-dessus. Dans ces deux dossiers, François Compaoré a réussi jusque-là à se tirer d’affaire au niveau de la Justice. Mais dans l’opinion, le jugement qu’on se fait de lui est implacable. François est vu comme quelqu’un qui a peu d’égard pour la loi, un homme qui se moque des institutions de son pays.

En livrant ses présumés voleurs aux militaires du Conseil au lieu de les conduire dans une gendarmerie ou un commissariat de police comme tout bon citoyen le ferait, il a enfreint à la loi. Jusqu’à la mort de David, personne ne réussit à le convaincre de revenir à la République, c’est-à-dire à la loi. Quand la famille de David a déposé une plainte à la justice, François a été inculpé pour « séquestration, meurtre et recel de cadavre » par le juge d’instruction qui a eu du mal, jusqu’au bout, à lui transmettre ses convocations. Le seul huissier qui a eu le « courage » d’aller à son bureau pour lui remettre la convocation a eu la frayeur de sa vie. Le regretté Marcel Kafando et ses hommes n’étaient pas des enfants de coeur. Depuis lors, notre « faux brave » huissier évolue dans la politique et occupe aujourd’hui le portefeuille de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation dans le gouvernement. C’est un des rentiers du dossier David Ouédraogo au même titre que son homologue de la Justice Dramane Yaméogo, procureur du Faso au moment des faits. Entre 1997 et 1998, François Compaoré a donc refusé à maintes reprises de répondre aux convocations de la Justice.

Il se portait toujours absent de son bureau ou du pays pour se justifier. Un argument qui ne peut aucunement prospérer. C’était simplement de la défiance vis-à-vis d’une institution de la République. On a fait jouer aux procureurs le rôle de la défense. Ils ont valsé trois juges d’instruction qui tenaient à faire leur travail. Ils seront tous dessaisis avant que le dossier n’atterrisse finalement au niveau du tribunal militaire, donc sous bon contrôle. Dans les annales de l’histoire judiciaire du Burkina, c’est de l’inédit. Le principal accusé obtiendra la requalification des faits et lors du procès, il n’est cité que comme simple témoin. Après ses démêlés judiciaires, François Compaoré jette ses forces sur le terrain politique. Sur ce plan également, son ascension s’est opérée dans un climat délétère au sein de son propre camp. Il n’arrive pas à rassembler autour de lui. C’est plutôt la division qu’il sème quand il arrive.

Une illusion sur le renouvellement de l’élite dirigeante

Pour écarter les anciens pontes du système tels Salif Diallo, Roch Marc Christian Kaboré, Simon Compaoré et autres qui lui faisaient de l’ombre, le conseiller à la présidence (depuis 1989) et ses amis ont eu recours au discours du « changement » qui devrait faire place aux jeunes et aux femmes. L’argument a servi à la prise de la direction politique du parti sans pour autant faire droit aux jeunes et aux femmes dans les instances électives du parti. Conséquences, une exacerbation des divisions au sein de la classe dirigeante. La violence des luttes de clans a contraint les ténors au silence, attendant l’arbitrage du chef. Eux seuls semblent ne pas avoir compris son silence. François, lui, sait de quel côté balance le cœur de son frère. C’est pourquoi il ne se gêne plus.

La marche du 6 juillet avec les pancartes, les affiches appelant à la révision de l’article 37 vient démontrer que même les figurants du bureau politique ne comptent plus. Ils apprennent à leur dépend qu’ils comptent pour peu dans le parti. Ils sont venus découvrir les affiches et les pancartes problématiques à la Place de la Nation. Malgré les consignes données pour les faire disparaitre, il n’en a rien été. Ils ont fini par comprendre quand François a enfoncé le clou par ses déclarations guerrières contre la constitution dont un des articles est de trop, à ses yeux : « Nous pensons que la modification de l’article 37 est vraiment un acte qui permet aussi au peuple de s’exprimer au lieu de rester bloqué […] Le fait de bloquer un homme ou un parti par un article, ça n’a pas de sens. Quand le peuple n’a pas besoin de vous, vraiment, on n’a pas besoin d’un article pour vous bloquer. Il suffit de leur dire d’aller aux urnes, ils vont aller choisir qui ils veulent. Voilà pourquoi nous pensons que c’est peut-être un article de trop. »

Sans le vouloir peut-être, il met de l’eau dans le moulin de l’opposition qui a toujours associé la mise en place du sénat à la révision de l’article 37. Ce que les responsables du CDP ont toujours nié, de Bongnessan à Assimi Kouanda en passant par Achille Tapsoba et Alain Yoda, le président du groupe parlementaire du parti. Lors de leur conférence de presse annonçant la marche du 6 juillet, ils avaient également démenti ce probable lien. En mettant les pieds dans les plats, François commet la gaffe qu’il ne fallait pas pour son parti. C’est une véritable catastrophe pour le CDP en termes de communication. Aujourd’hui, nombre de dirigeants du parti apparaissent comme de vulgaires menteurs. Par la faute du Monsieur François.

Abdoulaye Ly

MUTATIONS N° 33 du 15 juillet 2013. Bimensuel burkinabé paraissant le 1er et le 15 du mois (contact:mutations.bf@gmail.com site web :www.mutationsbf.net)

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Vos commentaires

  • Le 26 juillet 2013 à 19:07, par Dédale En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

    Vous avez tenté de décrire François COMPAORE, mais votre article semble doux à son égard vu ce que représente ce personnage et sa belle famille dans la scène socio-économico-politique du Burkina. Mais c’est déjà bien. J’espère que d’autres vous emboiteront le pas, pour afficher à la face de tous le burkina, ce qu’est réellement cette incarnation des princes de Machiavel.

  • Le 26 juillet 2013 à 19:07, par Tapsoba®(de H) En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

    Qui vivra verra ! Merci Mr LY pour cet article plein d enseignements.J ose croire que François aime encore son frère et lui veut du bien.À moins qu il ne souhaite pas une sortie honorable à son frère de président de la vie politique .

  • Le 26 juillet 2013 à 19:09 En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

    Blaise et son frere tiennent, a travers le CDP, proteger l’heritage familial.

  • Le 26 juillet 2013 à 22:31, par vaseh En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

    Contrairement à ce que les gens pensent je crois que ni le président, ni son frère ne va se présenter en l2015. On s’agite pour rien soyons serein. Il est dans toutes les médiations et je sais qu’il connaît l’origine des crises et donc la famille présidentielle ne va pas se présenter aux prochaines élections. Actuellement je crois que le CDP est entrain de réfléchir au candidat qu’il va porter en 2015.

    • Le 27 juillet 2013 à 07:34, par LE CRITIQUE20 En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

      j’ose esperer que tu seras entendu mais les signes precuseurs donnent autre chose. Le rouleau compresseur est en marche. Seul le Chef de l’Etat dans la sollitude de ses responsabilités doit pouvoir se dessiner un destin dans l’histoire de ce pays comme le disais Julie la Bosseuse

    • Le 28 juillet 2013 à 18:51 En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

      comme tu crois alors que tous les signes indiquent le contraire.... Bref, qui réfléchit au sein du CDP à part François et ses sbires aujourd’hui ? Vous êtes très naïf Vaseh

      • Le 29 juillet 2013 à 20:56, par le senateur En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

        inconnu,
        la trentaine de membres du SEN n’est pas soumise à Frnçois compaoré vous semblez le faire croire.
        je suis un elu au sénat et membre du SEN et je parle de ce que je sais.
        François a des camarades au SEN et non des sbires comme vous semblez le faire croire.
        désolé !

    • Le 29 juillet 2013 à 20:50, par le senateur En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

      voilà au moins quelqu’un qui à une lecture de la situation politique du burkina avec une rigueur qui se veut réaliste.

  • Le 27 juillet 2013 à 13:35, par solaro En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

    le climat actuel de la société burkinabé nécessite ces genres d’écrits pour l’éclairage de tout un chacun. le Burkina a besoin de gens honnêtes et responsables et non de gens égoïstes qui ne pensent qu’a eux même. si François et son frère ne cessent pas de vouloir faire du pouvoir un patrimoine familial, c’est une guerre civil qui mettra fin a ces intensions antidémocratique, et personne n’y échappera, sans exception ! il vaut mieux qu’ils pensent aux autres et surtout a eux même !

    • Le 28 juillet 2013 à 12:00, par djeliba En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

      Mon frère TOMOS, ne comparez pas des incomparables ;quand vous vous posez des questions sur le silence des anciens BONZES du CDP et vous demandez s’ils n’ont pas assez de couilles comme ABLASSE OUEDRAOGO et 3S (SARAN SEREME SERE), Vous oubliez une chose : ABLASSE a claqué la porte au CDP depuis le refus du régime de le soutenir dans sa candidature à un poste international et 3S est une SAMO digne qui n’a pas besoin de se plier en quatre devant un chef ou devant une tête couronnée.
      Les autres sont des MOSSI tropicalisés qui ont peur de la mort et qui préfèrent l’ avilissement à la dignité.Sinon comment comprendre autrement...?

    • Le 29 juillet 2013 à 21:03, par le senateur En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

      mon cher solaro,
      je crois que tu as soit perdu le nord ou tu ne vis pas au burkina faso.
      guerre civile au burkina, tu rêves ma parole ?
      le burkina est un havre de paix par la gràce de Dieu.
      si en 2011 on n’a pas vecu l’expérience de la geurre civile alors il faut savoir que Dieu a renvoyé cela aux calendes grecs.
      n’avancez plus ces malédictions contre notre pays, de gràces !

  • Le 27 juillet 2013 à 13:39, par BF En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

    Voila ce qui se passe dans la tête de françois quand il pense au pays :
    Burkina Faso = BF
    Blaise François = BF
    Donc
    Burkina Faso = Blaise François.

  • Le 27 juillet 2013 à 13:47, par Tomos En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

    Bonne analyse. Cette famille commence à tout gâter. Ce que je ne comprend pas c’est le silence de ceux qui ont été mis à la poubelle (Rock, Salif, Simon, Clément etc.) Attendent-il le bon moment ? Ou n’ont-ils pas assez de "couilles" comme les Sarah, Ablassé ? Et quand ces gens parlent de peuple je ne sait pas de quel peuple il parlent. Ces gens qui ne comprennent même pas le contenu des textes et programmes et qui doivent se prononcer. Pauvre Faso, la libération n’est pas loin.

  • Le 27 juillet 2013 à 14:04, par Alexio En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

    Denis Yameogo son fameux tirades "TOUS CE QUE VOUS BOUFFER VIENS DANS LE DERIERRE DE MON FRERE" Maurice Yameogo. L interesse etant anaphabete voulait tout simplement dire que la bouffe venait de la poche derierre de son grad frere. Quarante sept ans apres le Burkina fait naissance a un petit frere de Mr Le President qui croit que son frere est la Providence du Burkina Faso.En fait qu est ce que cette famille Compaore defende aujourdhui ? Oui les interets des neo-colonialistes francais comme garantie de leur survie. La premiere Dame Burkinabe issue de cette du post.neo coloniale des entreprises fran caises en Afrique de l Ouest qui ont rallongees la colonisation francaise dans touts les secteurs des Etats. La CFDT devenu Sofitex,L CITEC et autres Bollore n ont rien construit d infrastructure reelle pour le developpement sosial de nos habitants. Laculture de coton a barre la brre la route en confisquant des zones propices ala culure diversifiee qui pourrait autosuffir l alimentation de toutes les couches sosiales.

    • Le 28 juillet 2013 à 19:04 En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

      et tu dis quoi pour les sociétés minières qui spolient les richesses de notre sous sol à vitesse grand V car 2015 est proche et, tant pis pour toi et moi qui allons boire l’eau à côté d’’une mine qui sera pollué pour me tuer d’un cancer et autre maladie ....

  • Le 27 juillet 2013 à 14:35, par Y.L.N En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

    Journalistes, choisissez bien vos titres. Je n’aime pas la façon dont vous faites vos amalgames. Ne mêlez pas le nom du saint père à des gens aux histoires sordides. vous auriez mieux fait de trouver un autre titre à votre article. Dites simplement François Compaoré et tout le monde sait de quoi il s’agit. On est au Faso. Pas besoin de gros titre pour se faire des lecteurs sur cette histoire du Sénat. Tout le monde est au courant. Respectez les religions.

  • Le 27 juillet 2013 à 14:55, par Tampin En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

    Ne salissez pas le mot "Pape" SVP

  • Le 27 juillet 2013 à 15:16, par burkin tinga En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

    je crois denis yameogo vaut mieux meme s’il etait brutal aux gens calmes mais qui envoie leur boys au conseil pour faire bruler

  • Le 27 juillet 2013 à 17:50, par Goamwaya En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

    Tout comme il y a 50 an Denis animait la vie politique avec arrogance et qu’on en parle plus aujourd’hui, dans peu de temps François sera classé dans les tiroirs de l’histoire politique de ce pays. Ma peur je ne sais pas comment. Tant il suscite la haine rien qu’à le voir. cet opinion est partagé est partagé par la majorité des burkinabè. François attention à toi, j’ai peur pour toi, tu n’es pas éternel et tes forces un jour vont te quitter te laissant face à tes bourreaux, prie le Tout puissant Dieu, je ne donne pas chère de ta peau.

    • Le 28 juillet 2013 à 07:46, par Tenguinbiga En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

      Comment pouvons-nous redresser cette situation ? J’ai une vague idée. Que François Compaoré fasse une large ouverture vers les autres et que le Président Blaise Compaoré s’oppose à la modification de l’article 37 de la constitution, L’Union Africaine doit créer un poste de Médiateur Permanent pour l’Afrique pour notre Président avec les mêmes immunités diplomatiques pour le cas où notre Président aurait encore des doutes que rien ne va lui arriver.

    • Le 28 juillet 2013 à 19:11 En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

      T’inquiète pas, un jour, François devra se justifier devant un tribunal au Faso avant celui de Dieu. Et, tu oses prétendre qu’il prie Dieu alors que lui-même est le satan, un peu de sérieux dans vos réflexions , Goamwaya, ne vous ferait pas de mal

    • Le 29 juillet 2013 à 13:04, par sidkieta En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

      En te lisant Goamwaya je me suis retrouve. En fait je croyais que j’etais le seul a eprouver de la haine rien qu’a voir sa tronche a la tele. Mais voila. Comment une personne peut provoquer un sentiment de haine generale rien qu’a sa vue. Je crois qu’a l’heur du reglement des comptes sa masse ne suffira pas pour qu’on se le partage

    • Le 29 juillet 2013 à 21:14, par le senateur En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

      Vous savez qu’il est facile de se tromper sur le compte des gens et pour vous tous qui parlez avec arrogance à l’endroit de François compaoré que vous ne connaissez certainement pas, je suis écoeuré de savoir que lui ne vous repondra jamais sur ce qu’il est réellement.
      le connaissant, il ne demandera jamais quelqu’un d’éssayer de le défendre.
      c’est un grand homme car il ne cherchera jamais à vous empêcher d’avoir des préjugés sur sa personne.
      Quand vous aurez l’occasion de le connaître , vous regretterez l’image négative que vous vous faisiez de lui.
      ce sera tard mais il vaux mieux tard que jamais !

  • Le 28 juillet 2013 à 12:55, par François de France En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

    M ly, vous êtes un vrai pro. On ne pouvait mieux introduire cet article. J’ai ri jusqu’aux larmes quand j’ai lu votre introduction.
    Pour ma part, je considère que notre Saint père s’appelle Jorge Bergoglio avant de devenir François et je ne vois vraiment pas ou est le mal dans ce que vous avez écrit.
    Si quelqu’un crois que notre françois est aussi François que le St Père le Pape François, cela n’engage que lui.
    Quand aux autres François du monde entier, portez haut l’idéal de votre Saint patron et Dieu vous le revaudra pleinement.
    Bcp de gens ignorent la signification de leur nom et l’idéal qu’il véhicule et c’est bien dommage.

    • Le 28 juillet 2013 à 19:18 En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

      Blaise = François et François = Blaise donc, même pipe, même tabac. Si Blaise fait un quart de siècle et que François, le remplace on n’est pas sorti de l’auberge de notre sous développement, car étant accroché à notre avant dernière place de notre sous développement dans l’indice du IDH depuis 2 décennies. Comme nous sommes les derniers de la classe, on se bat pour ne pas perdre cette place. Mon Dieu que le Faso est tombé bien bas. Bref, que tu t’appelles François, Aïda, Abdoulaye, ou Jésus, cela ne change rien car tu auras pour chaque prénom, aussi bien des saints que des satans.

      • Le 29 juillet 2013 à 14:52, par le senateur En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

        Belle illustration de ton unijambisme intellectuel.
        Primo François compaoré a seulement la malchance d’être le frère cadet du Président Blaise Compaoré et dans un aucun article de la constitution il n’est dit que tout frère du président en exercice n’est pas éliigible.
        cite moi les critères qui sont pris en compte dans le classement de l’IDH et nous pourrons mener un débat digne de ce nom sur la place qu’occupe le Burkina.

  • Le 29 juillet 2013 à 14:58, par emma En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

    tres beau article. je tiens a vous dire egalement que a bobo dioulasso aussi on a decouvert les affiches sur le lieu de la marche. Meme les autorités etaient embarrassés.
    Ce Alpha Yago qui se croit tout permis commence a se mettre à dos meme la jeunesse cdp du houet

  • Le 29 juillet 2013 à 18:53, par Un fidèle chrétien En réponse à : François, le Pape de la Révision et de la Division

    La comparaison avec le Saint Père offusque la personalité de ce dernier. Evitons de mettre au meme plan des personnes très differentes sous pretexte de decrier des situations anormales.

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