C’était au cours d’une cérémonie solennelle présidée par le ministre burkinabè de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba.

Outre le ministre Bembamba pour le compte du gouvernement, le document a été tour à tour paraphé par :
 Yongo Nignan, président du conseil d’administration du Secrétariat permanent des Organisations non-gouvernementales (SPONG) ;
 Alizèta Ouédraogo, présidente du conseil d’administration de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), chef de file des organisations de la société civile ;
 Marin Casimir Ilboudo, président de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) ;
 Maxime Koné, président de l’Association des régions du Burkina Faso (ARBF)
 Ginette N’Zau Muteta, Représentante résidente de la Banque africaine de développement (BAD), présidente de la Troïka des Partenaires techniques et financiers (PTF).

Au total, c’est donc six personnes qui ont paraphé la matrice de performance 2014-2016 de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable. A la grande satisfaction du grand argentier burkinabè qui s’est félicité de la présence effective des différents acteurs de la cérémonie. Et de souhaiter une contribution accrue de leur participation à la mise en œuvre de la SCADD, ainsi qu’à l’animation de son dispositif de suivi et d’évaluation, « chacun dans ses rôles respectifs, pour un bien-être des populations toujours plus grand », dit-il.

Pour la présidente de la Troïka des Partenaires techniques et financiers, cette année, le paraphe de la matrice revêt un caractère spécial. « En effet, pour la toute première fois, la matrice de performance est paraphée par tous les acteurs du processus de la SCADD. Cette démarche constitue en soi une innovation majeure. Elle marque ainsi, une étape décisive dans l’appropriation de la matrice SCADD par tous », a ajouté Ginette NZau Muteta.

La matrice de performance, un instrument important

La matrice de performance de la SCADD, a expliqué le ministre Bembamba, est un instrument sur lequel se fonde l’appréciation globale de la mise en œuvre de la SCADD. Elle est constituée, poursuit-il, d’une part, de mesures stratégiques de réformes à effectuer dans les axes et domaines de la SCADD et, d’autre part, d’indicateurs de mesure des progrès réalisés. « Elle permet de procéder chaque année à un bilan de la politique nationale de développement et des prévisions partagées par les différents acteurs impliqués : administration publique, collectivités territoriales, secteur privé, société civile, partenaires techniques et financiers. Le second aspect de l’importance du paraphe de la matrice de performance dans la bonne mise en œuvre de la SCADD, tient au fait qu’il offre l’occasion de mettre en lumière les dispositions envisagées pour l’amélioration des performances dans la mise en œuvre et le suivi de la SCADD.

La présente matrice de performance tient compte des insuffisances relevées par les revues annuelles 2012 et 2013 de la SCADD. Il s’agit principalement des insuffisances constatées sur le plan des ressources humaines, matérielles et financières, dans l’exécution des marchés publics, ainsi que dans le fonctionnement du dispositif de suivi et évaluation de la SCADD. Le ministre de l’Economie et des Finances a annoncé pour septembre 2013 des mesures pour résoudre les difficultés relevées.

Grégoire B. BAZIE
Ph. Gédéon
Lefaso.net