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Lutte contre le sénat et la vie chère : Les syndicats restent vigilants vis-à-vis des partis politiques

Publié le vendredi 5 juillet 2013 à 11h08min

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Les syndicats n’ont pas pris part à la marche de protestation contre le Sénat et la vie chère, organisée le 29 juin 2013 par les partis de l’opposition. Se disant désabusés par le passé par les politiciens, ils organisent leur propre marche pour le 20 juillet prochain, en entendant de voir clair dans la perspective d’une démarche commune.

Le Sénat, cette institution qui réinstaure le bicéphalisme du parlement burkinabè, risque aussi d’engendrer un bicéphalisme dans la lutte pour sa suppression, avec d’un côté les partis de l’opposition et de l’autre, les syndicats et les associations membres de la Coalition contre la vie chère (CCVC). Appelés par Zéphirin Diabré à rejoindre la journée de protestation contre le Sénat et contre la politique du gouvernement dans son ensemble, les syndicats ont décliné l’invitation, pour des raisons de "principes".

Les syndicats disent avoir été conviés à cette marche en tant que simples figurants, étant donné que les leaders de l’opposition n’avaient "rien arrêté en commun", selon El Hadj Mamadou Nama, président du mois de juin des centrales syndicales. Pour Tahirou Traoré, vice-président de la coalition contre la vie chère (CCVC) et Secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l’éducation de base (SYNATEB), participer à une telle marche, "c’est se tirer une balle dans le pied" et se mettre à dos les militants qui n’adhèrent pas forcément aux idéaux de l’opposition.

Points d’accords et divergences

Les syndicats reconnaissent que la lutte du 29 juin dernier comporte un intérêt pour les travailleurs. "Il y a des éléments de notre plateforme (...) qui ont été pris en compte par l’opposition", a indiqué El Hadj Nama. En effet, il y a plusieurs points communs de revendication chez les syndicats et les partis de l’opposition. Outre le rejet du Sénat et la lutte contre la vie chère, les deux parties dénoncent tous, le chômage des jeunes, la faiblesse des systèmes éducatifs ou les difficultés à se soigner. C’est la raison pour laquelle, ils ont laissé la liberté à leurs militants de participer à la marche.

"Mais attention, prévient M. Nama, entre ce que fait le parti politique et le syndicat, il y a une différence", a-t-il dit, notant que la nouvelle orientation du syndicalisme burkinabè ces dernières années, s’appuie sur une démarche de négociation. "Nous sommes pour un dialogue constructif, un dialogue social", a-t-il insisté, pour signifier que l’objectif des partis politiques est la conquête du pouvoir d’Etat alors que celui des syndicats reste la conquête du pouvoir d’achat.

Les raisons d’une méfiance

Partant de leurs expériences passées, notamment dans le cadre de la lutte au sein du Collectif des organisations démocratiques de masse et des partis politiques (CODMPP), les syndicats ne cachent pas leur méfiance vis-à-vis des forces politiques, même si certains partis aujourd’hui ne sont pas concernés.

Selon Tahirou Traoré, la lumière et la justice pour Norbert Zongo, c’est-à-dire l’objectif principal de cette lutte, n’était pas atteint lorsque les politiciens ont engagé une autre lutte pour l’hémicycle. "Ils ont fait savoir en 2002, à la faveur des élections législatives, qu’ils iraient à l’hémicycle poser le débat et amener l’hémicycle et le gouvernement à accéder à nos revendications. Ils sont partis et quelques temps après, tout le monde a vu la suite", a-t-il regretté.

Les leaders syndicaux rappellent par ailleurs, qu’ils n’ont pas été soutenus dans leur lutte en faveur des candidatures indépendantes. "L’opposition s’est rétractée. Ce n’était pas (son) problème", s’est indigné M. Nama. Il estime par ailleurs que les partis qui s’opposent maintenant au Sénat pour le budget jugé prohibitif, n’ont pas protesté contre l’augmentation du nombre de députés à l’Assemblée et ne sont donc pas bien à l’aise pour lutter contre ce qu’il appelle le "budgétivorisme".

"On est venu à augmenter le nombre de députés, de 111 à 127. L’opposition n’a rien dit. En fait, de budgétivorisme, dans le fond, qu’est-ce qui n’est pas budgétivore ?" entre l’Assemblée et le Sénat, s’est-il demandé.

El Hadj Mamadou Nama, présent lors des manifestations de 1966 ayant renversé le premier président du Burkina, et actif lors des manifestations qui ont suivi jusqu’à nos jours, dit se méfier "évidemment" des partis politiques dans une lutte commune.Il déclare que "lorsque le gouvernement s’ouvre un petit peu, les partis politiques accourent et ne disent rien aux syndicats et lorsque le gouvernement se rétrécit, les partis politiques accourent chez les syndicats pour se plaindre".

Toutefois, les syndicats ne sont pas autant réfractaires à toute lutte avec des politiciens. "Nous nous réservons le droit de répondre ultérieurement à d’autres appels", a déclaré M. Nama. "Si effectivement c’est du sérieux sur le terrain de la lutte, on pourra se retrouver", a renchéri le secrétaire général du SYNATEB.
Le chef de file de l’opposition a reconnu la justesse de leur position. "Nous avons des différences et même des divergences", a-t-il dit, mais il souligne aussi que ce qui réunit les partis de l’opposition aux formations syndicales et associations est "plus important" que ce qui les divise. "Nos chemins doivent se croiser" a-t-il soutenu.

Les enjeux d’une lutte bicéphale

Si les organisations syndicales cherchent à organiser leur propre lutte, c’est certainement pour sauvegarder leur indépendance et prendre connaissance des objectifs réels de l’opposition et des retombées que le travailleur est en droit d’espérer. Mais c’est aussi et surtout pour ne pas être à la remorque des politiciens. Sinon, ils se retrouveront à l’étroit et perdraient quelque part la rue qui leur appartenait en priorité, jusque-là.

Certains leaders de l’opposition ont estimé que la marche passée a montré que "le peuple partageait effectivement le point de vue de l’opposition". "Les travailleurs sont avec nous (...), ils ont compris que lutter contre le Sénat, c’est lutter pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail" lit-on dans le discours de Zéphirin Diabré. C’est donc presqu’une compétition de mobilisation dans laquelle les partis politiques recrutent dans le camp des syndicats. Mais ces derniers se disent aguerris et sereins.

"C’est fini le syndicalisme des années 60-70 et 80 (...) autrement dit, les partis politiques ont raison de manifester et nous avons raison d’attendre l’occasion pour nous de manifester ou de ne pas manifester", a martelé le représentant des centrales syndicales.

Mouor Aimé KAMBIRE
Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 5 juillet 2013 à 11:32, par Syndicats du Burkina égal Judas Iscariot En réponse à : Lutte contre le sénat et la vie chère : Les syndicats restent vigilants vis-à-vis des partis politiques

    Continuez à avoir le cul entre deux chaises...au lieu de faire front commun contre le même ennemie voici que vous faites ressurgir votre sournoiserie pendant ce temps le virus a le temps de se redéployer et vous croyez servir la cause des travailleurs en fuyant devant vos responsabilités ??Tchrrrrrrrrr syndicalistes de pacotille on verra jusqu’où votre jonglage là va vous conduire tchrrrrrrrrrrrrrrrr

  • Le 5 juillet 2013 à 12:02, par sya En réponse à : Lutte contre le sénat et la vie chère : Les syndicats restent vigilants vis-à-vis des partis politiques

    je suis parfaitement d’accord avec vous les syndicalistes. Faite très attention au politiciens parce qu’ils sont même père et mère. Le cas le plus ressent c’est l’Égypte avec Morssi. Le peuple du Burkina faso doit faire mener sa lutte sans les politiciens. Le 20 juillet prochain je serai a vos côtés messieurs du syndiquas. courage

  • Le 5 juillet 2013 à 12:16, par Dogo En réponse à : Lutte contre le sénat et la vie chère : Les syndicats restent vigilants vis-à-vis des partis politiques

    Bien dit. Les choses commencent à s’éclaircir. On ne peut pas rejetr un arbre et rafoller en même temps de ses fruits. Autrement dit comment pouvez-vous dire non au CCRP et dans le même temps être les premiers invités à la table du CCRP ? En effet c’est le CCRP qui a proposé l’augmentation du nombre des députés et l’intauration du Senat. Il fallait d’abord rejéter l’augmentation du nombre des députés, appeler le peuple à ne pas aller aux élections législatives. Mais au lieu de cela vous (l’opposition poilitique) êtes allés aux élections pour être députés et sans cette augmentation du nombre des députés beaucoup de députés de l’opposition surtout n’auraient pas franci les portes de l’hémicycle.
    alors arrêter de nous barattiner. Est-ce que vous (l’opposition politique) avez demandé au peuple s’il voulait de l’AN ?

  • Le 5 juillet 2013 à 12:33, par Le Sage X En réponse à : Lutte contre le sénat et la vie chère : Les syndicats restent vigilants vis-à-vis des partis politiques

    Pour faire simple, opposition = contre- pouvoir sur le plan politique et économique ; syndicat = contre- pouvoir sur le plan social . Sans changement politique , point de changement social . Syndicat , opposition même combat. Vouloir détecter le sexe des anges , on se fourvoie , on joue aux caméléon équilibriste

  • Le 5 juillet 2013 à 12:34, par Jamanatigui En réponse à : Lutte contre le sénat et la vie chère : Les syndicats restent vigilants vis-à-vis des partis politiques

    Comme vous croyez toujours aux vertus " du dialogue constructifs" continuez ainsi puisque votre vis-à-vis y croit aussi et a toujours respecté ses engagements.
    Franchement les syndicalistes commencent à decevoir. Pourquoi même cette instabilté au niveau des syndicats avec cette présidence tournante et mensuelle. C’est quoi "un président du mois" ? C’est simplement le signe tangente du désaccord même au sein de ces groupes.
    Dépuis 2008 les gens reclament des saliares décents sans obtenir la moindre augmentation conséquente et vous vous êtes là à parler de "dialogue constructif" ? Quels sont les fruits de ces dialogues constructifs ? Ayons juste un peu honte.
    Pour les syndicats, ils peuvent ne pas s’opposer à la mise en place du senat mais reclamer une amélioration sensible des conditions de traitements puisqu’il y’a de l’argent à partager.

  • Le 5 juillet 2013 à 12:50, par DIALLO Alou En réponse à : Lutte contre le sénat et la vie chère : Les syndicats restent vigilants vis-à-vis des partis politiques

    Slt à tous je pense pour ma part que Syndicat ou opposition tout Burkinabé est plus que jamais concerné par la situation actuelle.nous devons main dans la main marcher,protester,se sacrifier s’il le faut contre cette vie chère,le senat, la mise en déroute du système educatif par ce pouvoir qui n’aime pas voir émerger des intellectuels pour promouvoir encore et toujours sa dictature voilée

  • Le 5 juillet 2013 à 12:56, par BILI-BILI En réponse à : Lutte contre le sénat et la vie chère : Les syndicats restent vigilants vis-à-vis des partis politiques

    Pitié à vous, vous allez demeurez comça, bande de làches. D’ailleurs même nous on na pas de vous pour nos marches.Quittez labàs,..,les SYNDICATS des années 60 et 80 vallent 1000fois mieux que vous. et c’set vous qui partez voir les gourou du CDP nuitamment pour quils négocient avec le president quon vous nomme SENATEUR. tchrrrr

  • Le 5 juillet 2013 à 13:14, par la verité En réponse à : Lutte contre le sénat et la vie chère : Les syndicats restent vigilants vis-à-vis des partis politiques

    avec ou sans les syndicats nous on vas marcher contre le sena et la vie chère d ailleur on tout le monde sait que les syndicats sont corrompus au burkina faso

  • Le 5 juillet 2013 à 14:48, par Le dabasseur En réponse à : Lutte contre le sénat et la vie chère : Les syndicats restent vigilants vis-à-vis des partis politiques

    cet homme a toujours le fibre patriotique.vous un homme intègre,BURKINABÉ de sens élevé.Pour faire comprendre à l’opinion publique que lutter pour la conquête des pouvoirs d’État est différent de celle de la lutte pour la conquête de pouvoirs d’achat.Merci bien dit.voilà enfin une organisation syndicale qui a une noblesse dans sa lutte.

  • Le 5 juillet 2013 à 17:13, par panga En réponse à : Lutte contre le sénat et la vie chère : Les syndicats restent vigilants vis-à-vis des partis politiques

    IL FAUT MAINTE

    Le Sénat n’est ni plus ni moins qu’une dictature. C’est comme si un maire d’une commune rurale très pauvre disait à sa population : laissez moi acheter une Land Cruiser V8 avec les ressources de la mairie pour rehausser l’image de marque de la commune !

    NON AU CHIENAT !
    LA PATRIE OU LA MORT LE PEUPLE INTEGRE VAINCRA

  • Le 5 juillet 2013 à 17:24, par MABIGA En réponse à : Lutte contre le sénat et la vie chère : Les syndicats restent vigilants vis-à-vis des partis politiques

    Qui fait confiance encore à ces syndicats véreux ? Restez en marge de l’Histoire... Le peuple luttera sans vous car il sait ce qu’il veut

  • Le 5 juillet 2013 à 17:29, par Yakou En réponse à : Lutte contre le sénat et la vie chère : Les syndicats restent vigilants vis-à-vis des partis politiques

    Je pense que chacun doit rester dans ses lignes directives, Les opposants veulent le pouvoir par contre les syndicats luttent contre la vie chaire pour les burkinabé. Sur ce point ils n’ont pas droit à participer des marches politiques. Je pense aussi aux internautes d’éviter de faire la confusion entre Syndicat et Opposant. Les syndicats sont pas des opposants ils ne veulent ni le pouvoir. Si l’opposition actuelle prends le pouvoir aujourd’hui, les syndicats seront toujours là. J’espère que je me suis fais comprendre.

  • Le 5 juillet 2013 à 18:09, par panga En réponse à : Lutte contre le sénat et la vie chère : Les syndicats restent vigilants vis-à-vis des partis politiques

    Il est grand temps que les syndicats et la société civile fassent connaitre les position. C’est vous qui lutter contre la vie chère et les maux des travailleurs et vous avez location de changer les choses eu au regard de la lutte de l’opposition et vous rester dans le silence.

    C’est pour après nous dire de sortir protesté contre la vie chère encore.
    On vous suit de près.

    OUBIEN LE CDP VOUS A DONNER DEJA DES MALETTES D4ARGENT ?

  • Le 5 juillet 2013 à 18:10, par panga En réponse à : Lutte contre le sénat et la vie chère : Les syndicats restent vigilants vis-à-vis des partis politiques

    Il est grand temps que les syndicats et la société civile fassent connaitre les position. C’est vous qui lutter contre la vie chère et les maux des travailleurs et vous avez location de changer les choses eu au regard de la lutte de l’opposition et vous rester dans le silence.

    C’est pour après nous dire de sortir protesté contre la vie chère encore.
    On vous suit de près.

    OUBIEN LE CDP VOUS A DONNER DEJA DES MALETTES D4ARGENT ?

  • Le 5 juillet 2013 à 18:10, par panga En réponse à : Lutte contre le sénat et la vie chère : Les syndicats restent vigilants vis-à-vis des partis politiques

    Il est grand temps que les syndicats et la société civile fassent connaitre les position. C’est vous qui lutter contre la vie chère et les maux des travailleurs et vous avez location de changer les choses eu au regard de la lutte de l’opposition et vous rester dans le silence.

    C’est pour après nous dire de sortir protesté contre la vie chère encore.
    On vous suit de près.

    OUBIEN LE CDP VOUS A DONNER DEJA DES MALETTES D4ARGENT ?

  • Le 5 juillet 2013 à 18:48, par JESUISOUTRE En réponse à : Lutte contre le sénat et la vie chère : Les syndicats restent vigilants vis-à-vis des partis politiques

    Mr Nama veut tromper ceux qui ne savent pas ce que le syndicat défend. Ce n’est pas seulement le pouvoir d’achat que le syndicat défend. Le syndicat lutte aussi contre toute injustice dans l’Etat que la chose soit politique ou simplement sociale. Quand en 1998 le collectif s’est levé en disant que trop c’est trop nous n’avons pas marché ? Mais cela est politique non ? Et les choses ont changé n’est-ce pas ? Quand chacun des deux, Opposition et Syndicat ont des points de vues convergents à 75 pour cent comme c’est ici le cas il n’y a pas à tergiverser. Vous savez bien que tout est politique. Il n’y a rien qui ne soit pas politique. C’est la politique qui crée le social. Il n’y a donc pas que le pouvoir d’achat que le syndicat défend.

  • Le 5 juillet 2013 à 19:28 En réponse à : Lutte contre le sénat et la vie chère : Les syndicats restent vigilants vis-à-vis des partis politiques

    Merci El Hadji, je suis parfaitement avec vous. On a pas besoin de politiques dans notre marche, nous sommes à la quête de l’idéal de l’ensemble des travailleurs et non des calculs politiques. Effectivement cette création de Sénat découle de cette même loi d’augmentation du nombre de Député à 127. SVP politique, on a pas besoin de vous le 20 Juillet. Si vous voulez organisez vos marches. Rappel, le syndicat est apolitique.

  • Le 5 juillet 2013 à 19:45 En réponse à : Lutte contre le sénat et la vie chère : Les syndicats restent vigilants vis-à-vis des partis politiques

    Merci El Hadji, je suis parfaitement avec vous. On a pas besoin de politiques dans notre marche, nous sommes à la quête de l’idéal de l’ensemble des travailleurs et non des calculs politiques. Effectivement cette création de Sénat découle de cette même loi d’augmentation du nombre de Député à 127. SVP politique, on a pas besoin de vous le 20 Juillet. Si vous voulez organisez vos marches. Rappel, le syndicat est apolitique.

  • Le 5 juillet 2013 à 20:54, par POLOLO En réponse à : Lutte contre le sénat et la vie chère : Les syndicats restent vigilants vis-à-vis des partis politiques

    - ARTICLE 164 DE LA CONSTITUTION DE JUIN 2012 : « ………….TOUTEFOIS, LE PROJET DE REVISION (DE LA CONSTITUTION) EST ADOPTE SANS RECOURS AU REFERENDUM S’IL EST APPROUVE A LA MAJORITE DES TROIS QUARTS (3/4) DES MEMBRES DU PARLEMENT (DEPUTES ET SENATEURS REUNIS) CONVOQUE EN CONGRES PAR LE PRESIDENT DU FASO……… »
    - EXPLICATION : POUR VOTRE GOUVERNE L’OBJECTIF DU POUVOIR C’EST DE MODIFIER LA CONSTITUTION ET SURTOUT L’ARTICLE 37. OR L’ASSEMBLEE SEULE N’EST PAS CAPABLE DE MODIFIER LA CONSTITUTION CAR LE CDP N’A PAS LES ¾ DE DEPUTES SI LE PARLEMENT EST MONOCAMERAL.
    POUR ARRIVER A CETTE FIN IL FAUT QUE LE POUVOIR EN PLACE CHERCHE DES VOIX POUR COMPLETER LES ¾. COMMENT ? C’EST EN MULTIPLIANT LE NOMBRE DE VOTANTS AU PARLEMENT EN LE RENDANT BICAMERAL TOUT EN DETENANT 66% DU SENAT A TRAVERS LES CHEFS COUTUMIERS ET LES ELEMENTS NOMMES DIRECTEMENT PAR LE PRESIDENT (IRONIE DE LA DEMOCRATIE). ON AURA UN SENAT MONOCOLORE QUI VA ECRASER EN NOMBRE L’ASSEMBLEE DES DEPUTES ET EMPORTER LA BATAILLE AU VOTE DU CONGRES POUR LA FUTURE MODIFICATION DE L’ARTICLE 37.

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