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Commune de Boromo : L’or de la division

Publié le mardi 2 juillet 2013 à 21h10min

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Commune de Boromo :  L’or de la division

La tension sociale ne faiblit pas à Boromo. L’exploitation du site aurifère de Signoguin, situé à quelques encablures de la ville, est au centre d’une bataille fratricide sans merci qui dure depuis plusieurs mois dans cette localité. L’arrivée, courant mars 2013, d’un nouveau concessionnaire sur ledit site est à la base de cette situation.Entre manifestations de rues émaillées d’échauffourées, accusations et contre-accusations, les ressentiments s’aiguisent au grand dam de la cohésion sociale, plus que jamais menacée.

La paix sociale est mise à rude épreuve à Boromo. Et c’est peu dire,au regard de l’ambiance qui règne dans cette cité jadis paisible depuis plusieurs mois. Tenaillée par une crise sans précédent et aux relents politico-économiques, la ville retient son souffle. Après une période très chaude, faite de manifestations violentes, de courses-poursuites entre forces de l’ordre et manifestants à travers les artères de la ville, d’attaques verbales entre autorités locales, le niveau du mercure social a quelque peu baissé ces derniers temps. Mais la bombe n’est pas pour autant désamorcée définitivement. Le contentieux reste quasi entier et continue de susciter des inquiétudes.

L’enjeu est de taille.Des gros sous sont en jeu. Le contrôle du site aurifère de Signoguin, situé à environ 7km du chef-lieu de la province des Balés, est au centre de ce litige aux rebondissements imprévisibles. Le site aurifère en question avait commencé à faire beaucoup d’heureux dans la localité et à rendre l’activité économique prospère à Boromo. Son histoire remonte à seulement 3 ans en arrière. A en croire les témoignages, les premiers orpailleurs se sont installés sur place en 2010.Le petit périmètre d’alors est devenu aujourd’hui un vaste champ d’abîmes, fait de puits sauvages, de profondes tranchées et de monticules de terres stériles. Inutile de dire que l’activité d’orpaillage était devenue très rentable de ce côté-là. Ils sont nombreux à reconnaître que le site rapportait des revenus substantiels à de nombreuses personnes.

C’est dans cette ambiance qu’à la surprise générale, dans la nuit du 22 mars 2013, une escouade d’éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) fait irruption sur le site. Ils escortent ainsi les hommes de la société SOTEXMI (Société de transport et d’exploitation minière), en vue de leur installation sur le site. Celle-ci serait le nouveau propriétaire légal des lieux. Cela en vertu d’une autorisation d’exploitation artisanale traditionnelle à elle délivrée par le ministère en charge des mines. Les hôtes d’un soir intiment l’ordre aux occupants traditionnels des lieux de déguerpir immédiatement, au risque de se voir embarqués tous. C’est le branle-bas sur le site dans la nuit noire. Dans la confusion générale, les anciens exploitants sont vidés manu militari.

Boromo, Farwest

Dès le lendemain matin, la tension monte dans la ville. Les déguerpis se font entendre à travers des manifestations de colère qui paralysent la ville. La Route nationale n°1 (RN1) est bloquée pendant de longues heures. Impossible pour les usagers d’aller dans les deux sens. Des pneus sont incendiés sur le bitume.La tension monte irrésistiblement. La ville devient pratiquement un vaste champ de bataille. Une véritable guérilla urbaine faite de courses-poursuites entre forces de l’ordre et manifestants. Aux tirs de gaz lacrymogènes de la police, les manifestants répliquent par des jets de pierres. Le domicile du chef est violé par les forces de sécurité qui n’ont pas hésité à y tirer des gaz lacrymogènes et à y pénétrer pour procéder à des arrestations parmi les personnes qui s’y étaient réfugiées.

Pour les manifestants, pas question de se laisser spolier de la sorte.D’où sort SOTEXMI ? Où était cette société au moment où les pauvres orpailleurs croisaient le fer avec les hostilités de la nature pour déblayer le site ? Pourquoi attendre que le site devienne aussi prospère pour aller chercher une autorisation au ministère pour y faire une telle irruption. Autant de questions que se posent les frondeurs et qui contribuent à exacerber leurs ressentiments.

Du côté de la mairie, on leur fait comprendre qu’ils occupaient illégalement les lieux car, n’ayant pas d’autorisation administrative pour exploiter le site. SOTEXMI est, dit-on, officiellement reconnue pour y intervenir. Mais les manifestants ne l’entendent pas de cette oreille. Ils étaient dans les démarches pour obtenir leur autorisation. Certains d’entre eux avaient même leurs demandes d’autorisation entre les mains du maire en son temps. Celui-ci leur avait promis de les accompagner pour régulariser leur situation. Comment SOTEXMI, qui n’était pas présente sur le site, a-t-elle pu devancer les autres dans ces démarches ?

On parle de duperie. Le maire est soupçonné d’entente coupable avec la SOTEXMI. Des gros sous auraient circulé en sous-mains. L’affaire divise le Conseil municipal. Certains conseillers reprochent au maire d’agir en cavalier solitaire.A travers une lettre en date du 19 février 2013, pendant qu’il venait fraîchement d’être élu à la tête de la commune, bien avant que le nouveau Conseil municipal ne se réunisse pour la première fois, il a donné un avis favorable au ministère des Mines, en vue de l’octroi de l’autorisation d’exploitation du site à SOTEXMI. Ce n’est que le 1er mars 2013, à l’occasion de la 1re session du Conseil municipal, que le sujet a été évoqué à titre d’information dans le point des divers de l’ordre du jour. Cet état de fait n’a pas manqué d’offusquer certains. Pourquoi une telle légèreté avec un sujet aussi important ? Se sont-ils demandé, avant d’exiger qu’une session extraordinaire soit convoquée pour débattre exclusivement de la question.

Dans l’attente de cette session, les conseillers ont été aussi surpris de l’arrivée de SOTEXMI dans la nuit du 22 mars. Plus inconfortable est la situation de certains propriétaires terriens et autres exploitants de champs dans cette histoire. Ces derniers disent n’avoir pas été associés à la démarche. C’est après avoir obtenu son autorisation au niveau du ministère que le nouveau concessionnaire du site vient vers eux. Comment comprendre l’absurdité d’une telle démarche ? N’est-ce pas par là qu’il eut fallu commencer ? Se demande-t-on.

Impossible d’exécuter une décision de Justice

Le patron de SOTEXMI, un certain Sayouba Sawadogo dit Sayouba Sanem, serait passé maître dans ce genre de pratiques. Il est accusé de procéder chaque fois ainsi, partout où il a des visées sur des sites d’orpaillage. Cette fois-ci, « ça ne se passera pas ainsi ». Promettent les ex-occupants du site de Signoguin. Le dimanche 24 mars, un groupe de femmes se rassemble pour aller demander la libération d’un des leurs, interpellé la veille par la police. Les infortunées seront durement réprimées ce jour-là. Leur démarche s’est soldée par des blessées et des arrestations dans leurs rangs. Dans la nuit du 27 mars, des enlèvements sont opérés dans les domiciles de certaines personnes aux environs de 2 heures du matin.

C’est donc parti pour un long bras de fer qui dure depuis des mois. Le site, jusque-là sous garde de la CRS, reste désespérément désert. Pratiquement aucune activité ne s’y mène. Impossible pour les ex-occupants d’y avoir accès. Encore moins de disposer des minerais abandonnés dans la précipitation le jour de leur déguerpissement. L’affaire a fini par atterrir sur le bureau du juge. Une décision a été rendue. Mais impossible de l’exécuter. En effet, saisi dans cette affaire opposant un groupe d’orpailleurs à la société SOTEXMI SARL, le Tribunal de grande instance de Bobo Dioulasso a rendu l’ordonnance N°003/2013, le 3 avril 2013.

Cette décision ordonnait notamment l’enlèvement de minerais sur le site aurifère de Signoguin, au profit des orpailleurs. L’huissier de Justice commis à la tâche, s’étant transporté le 13 avril 2013 à Boromo à l’effet de procéder à l’exécution de la décision, s’est retrouvé en bute avec la CRS, chargée de la garde du site. Celle-ci s’est opposée à l’accès au site par l’huissier et les 10 éléments de la gendarmerie requis par le ministère de ce dernier. « Au nom du peuple du Burkina Faso ; en conséquence le Burkina Faso mande et ordonne à tout huissier de Justice sur ce requis ; de mettre ladite ordonnance à exécution ; aux chefs de parquets des juridictions d’appel et de grande instance d’y tenir la main ; à tout commandant et officier de la force publique de prêter mains forte lorsqu’ils en seront légalement requis ».

La lecture de cette formule exécutoire dont est revêtue la décision, n’y fait rien. Les éléments de la CRS, arguant de ce qu’ils auraient reçu des instructions fermes de leur hiérarchie, ont opposé un refus catégorique à l’accès au site. En désespoir de cause et face à la disproportion des forces en présence, l’huissier a dû surseoir à sa mission et se résoudre à la rédaction d’un procès- verbal de difficultés d’exécution d’une décision de Justice qu’il a transmis à qui de droit.

L’impossible compromis

Il n’y a pas que ça ! L’arrivée à l’improviste de SOTEXMI sur le site dans la nuit du 22 mars, accompagnée par la CRS, ne finit pas de faire jaser. La plupart des autorités locales n’auraient pas été informées de cette arrivée. Ni le gouverneur de la région, ni le haut-commissaire, ni la gendarmerie n’étaient apparemment informés. Seuls le maire et le Directeur provincial de la police, pensent certains, étaient au fait de cette arrivée.Le 17 mai 2013, face à l’enlisement de la crise, un groupe de jeunes organise une marche de protestation.

Dans une lettre remise au haut-commissaire, ils exigent la révocation pure et simple du maire et le départ du Directeur provincial de la police, tous deux accusés de connivence avec le patron de SOTEXMI. A l’occasion, le maire sort de sa réserve et contre-attaque. Il ne s’encombre pas de fioriture pour accuser le haut-commissaire, Henriette Lydie Diallo, et le chef du village de Boromo, Naaba Relwendé, d’être les instigateurs de ces manifestations dont l’objectif est de le déstabiliser. Pour lui, tout cela n’est que manipulations politiciennes. Des mauvais perdants qui auraient voulu être à sa place, dit-il, sont à la base de ces manœuvres sordides face auxquelles il se dit serein.
Finalement, une session extraordinaire du Conseil municipal est convoquée le 7 juin 2013. La question du site aurifère est inscrite en bonne place dans l’ordre du jour. Les débats furent des plus houleux. Le maire a beau justifier son quitus à la venue de la SOTEXMI par une volonté de mettre de l’ordre sur le site, surtout avec le cyanure qui avait commencé à s’y inviter, son argumentaire convainc difficilement ses contradicteurs.

Certains conseillers disent avoir été mis devant le fait accompli.Pourquoi tant de précipitation dans le traitement d’un dossier unanimement reconnu très sensible ? Avant de donner son favorable avis, pourquoi le maire n’a-t-il pas requis l’adhésion des acteurs à la base ? C’est là le nœud de tout le problème, juge-t-on. Comment peut-il donner son avis favorable pour autoriser une entreprise privée à venir occuper les champs des gens sans l’accord préalable de ces derniers ?Le maire est-il devenu un agent démarcheur de la SOTEXMI ? Pourquoi c’est à lui que cette société remet l’argent pour désintéresser les propriétaires de champs ? Pourquoi s’est-il subitement érigé en défenseur des intérêts de la SOTEXMI, au grand dam de ses administrés ? Surtout que, avant d’être élu maire, affirment ses détracteurs, lui-même intervenait sur le même site en tant qu’orpailleur. Les interrogations fusent de partout. Au bout d’une session marathon ayant traîné jusqu’en début de soirée, les conseillers sont repartis, sans un véritable modus vivendi. Et le contentieux demeure…

Par Y. Ladji BAMA


Yoro, la terreur des orpailleurs !

A l’état civil, il s’appelle Ousséni Nacanabo. Mais il aime se faire appeler Yoro. Il est présenté comme le fondé de pouvoir de Sayouba Sanem, le big boss de SOTEXMI. Sur le site de Signoguin, tout comme dans bien d’autres localités, apprend-on, il est le cauchemar des orpailleurs. Dans le milieu, on dit que lorsqu’il commence à fréquenter un coin, c’est que le « danger » n’est pas loin : Sayouba arrive.

Selon les témoignages, c’est lui l’homme orchestre qui dirige les opérations sur le terrain pour la défense des intérêts de son maître. C’est lui qui a conduit l’irruption de la nuit du 22 mars sur le site aurifère. La mine permanemment grave et le verbe haut, il avance toujours encadré par des éléments de la CRS. Il n’hésite pas à menacer son vis-à-vis. Il n’est pas de nature à plaisanter avec les récalcitrants. Soutient-on. Ceux des orpailleurs qui ont osé se mettre à travers son chemin l’auraient appris à leurs dépens.

Pour ses détracteurs, toute sa force réside dans les bonnes grâces de la CRS, cette institution de la République au sujet de laquelle nombre de personnes s’interrogent sur la nature des rapports qu’elle entretient avec certaines sociétés d’orpailleurs. Qu’est-ce que les magnats de l’or comme Sayouba Sawadogo et autres Adama Kindo lui donnent-ils pour qu’elle leur voue tant de sollicitude ? Se demande-t-on.

Ousséni Nacanabo
Le Reporter

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Vos commentaires

  • Le 3 juillet 2013 à 01:51, par Passaké En réponse à : Commune de Boromo : L’or de la division

    Ce qui se passe à Boromo n’est que le reflet de la situation qui prévaut au niveau national. L’or est devenu la tumeur maligne de ce pays. Il va tout détruire sur son passage. C’est comme la drogue dans un pays comme la GuinéeBissau. Un millier de sites miniers même modernes s’ouvrira au BF que sa population n’en tirera rien. Ce sont les mêmes qui s’enrichiront davantage en bradant nos maigres ressources. Si ceux qui dirigent ce pays aujourd’hui avaient de la vision et de l’ambition pour son avenir, ils sauraient que nous n’irions nulle part en terme de developpement en nous focalisant sur les matières premières. Des pays africains de loin plus nantis que le Burkina en matières premières restent encore à la traîne malgré des décennies d’exploitation de ces ressources. Si ’or exploité au Burkina au lieu de contribuer au mieux être des burkinabè doit servir au maintien des standards vitaux de sociétés de surabondange comme le Canada, autant le laisser dans notre sous-sol. L’or pourrit-il ? Alors pourquoi est on pressé

    • Le 3 juillet 2013 à 13:24, par Rocco En réponse à : Commune de Boromo : L’or de la division

      Vision, voila le mot clef de de votre magnifique post ; Quels sont les grands projets d investissement que finance l’or ? On avait par la une chance unique de faire un grand bond economique, avec une utilisation judicieuse de ces ressources dans les secteurs fondamentaux (energie solaires, infrastucyures, amelioration formation professionnelle et enseignement, santé) ; mais helas ...

  • Le 3 juillet 2013 à 02:33, par L’orpailleur En réponse à : Commune de Boromo : L’or de la division

    Tous ces acteurs magnats de l’or je les connais. Ce sont de gros malins qui profitent des trouvailles des orpailleurs pour se faire de l’argent. Sayoub Sanem, Yoro, et j’en passe sont des escrocs qui se cachent toujours derrières des autorisations douteuses pour depuoiller les orpailleurs. Ils pretendent lutter contre l’utilisation du cyanure pourtant c’est eux même les grands pollueurs au cyanure. Faites une enquête sur eux et vous verrez que c’est eux les premiers à introduire les pratiques du cyanure sur les sites d’orpaillage au Burkina. Aussi, même s’ils arrivent à travers leur autorisation à s’approprier le site, vous verrez que 90 % de ce qu’ils auront extrait comme OR sera vendu par le circuit de la fraude : conséquence, Ni la commune, ni la province, ni le trésore burkinabé, ni les propriétaires des terres qui abritent le site, ni toi ni moi ne beneficieront des retombés de cet or qui sera exploité labas et c’est ommage ; les choses doivent changées, surtout dans le domaine de l’orpaillage. Au lieu de confier tout un site à une société qui profite à une seule personne, l’état ferait mieu de revoir les procedures d’attribution de ces autorisations pour que ça puisse profiter à bon nombre de personnes (ma proposition est la suivante : les orpailleurs pourront se regrouper en associations et acquerir ces autorisations ce qui pourrait profiter à tous les membres, à la commune, au tresore publique, et permettra de reduire le chomage.)

    • Le 3 juillet 2013 à 11:59 En réponse à : Commune de Boromo : L’or de la division

      tous les gisements sont mis à exploitation .Oubliez vous ou faites vous de s’en fou ? L’or ne pourra pas etre exploité pendant cent ans -continuez vos enfants vous regardent .

  • Le 3 juillet 2013 à 06:30, par PRINCE En réponse à : Commune de Boromo : L’or de la division

    cela ne fait que commencer, mais une chose est sure et j’en suis certain : L’OISEAU A BEAU DURE DANS LES CIEUX, IL FINIRA PAR ATTERRIR. VOUS N’ALLEZ PAS ECHAPPER A TOUS LES TRIBUNAUX. TOUT PRES N’EST PAS LOIN !!!!

  • Le 3 juillet 2013 à 06:48, par De Boromo En réponse à : Commune de Boromo : L’or de la division

    Pauvre population. Quand on dit de sortir marcher pour chasser ces gens au pouvoir vous trainer les pas.Vous n’avez rien vu d’abord.0

  • Le 3 juillet 2013 à 07:07 En réponse à : Commune de Boromo : L’or de la division

    Quand on voit la photo, on se croirait sur mars. Nous sommes en train de détruire notre environnement dont les sols seront stériles et ne permettront plus à l’avenir de nous nourrir ou avec une production dangereuse pour notre santé car gorgée de métaux lourds et toxiques.

  • Le 3 juillet 2013 à 08:23, par Le vios En réponse à : Commune de Boromo : L’or de la division

    Le burkina est devenu une jungle où il n’ y a ni foi ni loi. Quand c’est des analphabêtes qui dirigent un pays, ne doit-on pas s’attendre à voir pire ? Nous devons réellement nous lever sinon......

  • Le 3 juillet 2013 à 08:45, par citoyen En réponse à : Commune de Boromo : L’or de la division

    J’espère que la population de Boromo est sortie massivement le 29 juin dernier !

    En voici une preuve, que ce régime se fout éperdument de sa population !
    Ce régime aime l’incivisme ! Ils veulent s’accaparer de tout dans ce pays !

    SOTEXMI a eu son permis du ministère des mines, lequel ministre est fourré dans l’affaire des 23 kg d’or, lequel ministre est bras droit de François Compaoré !

    Que les Burkinabè s’asseyent et continuent d’applaudir ce régime ; c’est lorsqu’ils commenceront à descendre dans les familles, pour récupérer le peu que les gens ont, que la révolte sera trop tard !

    Il suffit d’être proche du régime, pour se croire au-dessus de la loi. Sinon comment comprendre, qu’une décision de la justice prise, ne puisse être exécutée, parce que des CRS bloquent.
    Les CRS dépendent du ministère de l’administration territoriale ; la justice du ministère de la justice. Et ces 2 ministères sont dans le gouvernement. Donc on comprend aisément, que les choses ne marchent pas dans la logique universelle, mais selon des intérêts.

    Franchement, je plaints ces Burkinabè, qui espèrent encore quelque chose de ce pouvoir !

  • Le 3 juillet 2013 à 09:00, par burkindi En réponse à : Commune de Boromo : L’or de la division

    Mais pourquoi les orpailleurs, dits artisanats, ont déposé des dossiers, pour pouvoir acquérir l’autorisation, et ça n’a pas abouti ??

    Comme quoi, c’est la raison du plus fort !

    Ce maire a bouffé ! Le DR de la police a bouffé !! Il faut les chasser !!

    Ce régime favorise la délinquance, la corruption, l’incivisme dans ce pays !!

    Si les Burkinabè attendent encore des preuves, pour savoir que ce régime ne veut pas un bon devenir et avenir pour eux, alors ils sont bien idiots !!!

    • Le 3 juillet 2013 à 21:45, par sayal En réponse à : Commune de Boromo : L’or de la division

      salut burkindi. je ne nie pas le fait que le maire a bouffé dans cette affaire. mais le problème et que c’est une affaire qui le dépasse. Connaissez vous Sayoub Sanem ? lisez l’avant dernier numero du repporter et vous connaitrez le reseau derière lequel se trouve ce monsieur et vous dévinerez la suite. le maire de Boromo est très petit pour ne pas faire exécuter des ordres venus du tres tres tres haut lieu.(devinez ce haut lieu !)

  • Le 3 juillet 2013 à 09:05 En réponse à : Commune de Boromo : L’or de la division

    Ce maire (SEYNOU) de BOROMO est un vrai dealeur. C’est bien fait pour la population de Boromo, car au lieu de faire un bon choix, elle a préféré miser sur le mauvais cheval. Le vin est tiré il faut le boire.

    • Le 4 juillet 2013 à 12:18 En réponse à : Commune de Boromo : L’or de la division

      On récolte ce qu’on sème. A la surprise générale, le conseil municipal de Boromo a choisi un délinquant, un sans emploi, un malfrat pour les conduire. cela est d’autant plus surprenant qu’il a fait ses preuves dans le conseil passé avec de multiples attributions nocturnes de parcelles et des blocages des travaux du conseil lorsque son gagne pain est menacé. c’est à juste raison, puisse que c’est de ça qu’il survit. mais de là à vouloir épargner ! c’est trop ! Je lui dit qu’il n’est pas tard de se chercher un emploi digne et vivre honnêtement. Population de Boromo, vous méritez ce qui vous arrive, mais il n’est pas tard si vous voulez y remédier. Il suffit au conseil de se faire respecter par ce délinquant en bloquant les choses. Je n’ai rien contre la personne de ce maire c’est juste sa manière de faire qui est énervant et décevant comme responsable. quel model enseigné à la relève de Boromo !

  • Le 3 juillet 2013 à 09:17, par Donmozoun En réponse à : Commune de Boromo : L’or de la division

    C’est ca le revers de a médaille. Avec le changement climatique, nous aussi nous changerons. Certains deviendrons assurement des animaux qui se terrerons dans les trous que nous creusons à longueur de journée. Après ce boom minier, ce sera le boom des pleurs et des regrets. TOut est fait au hasard ; des cavités àç n’en pas, finir, des produits manipulés n’importe comment par des gens qui n’en connaissent pas les dangers et les conséquences sur l’environnement, les animaux et les hommes. Vraiment dommage. O ne prend pas de mesure. dans quelqueq années, ce sera le branle bas pour toruver des solutions alors qu’il aurait juste fallu anticiper. MAis ainsi est le Burkina. On ne previent pas la fièvre. On se contente de la faire baisser et si ca ne marche pas on casse le thermomètre .

  • Le 3 juillet 2013 à 09:31, par Citoyennement En réponse à : Commune de Boromo : L’or de la division

    C’est qui la terreur ? Dans la dernière partie on ne voit pas la différence entre Yoro et l’auteur de l’article Ousseni Nacanabo ; à moins que ce ne soit des homonymes !

  • Le 3 juillet 2013 à 10:19, par doumia En réponse à : Commune de Boromo : L’or de la division

    ce qui est sûr personne n’est au dessus de la loi. le maire avant de l’être était impliqué dans une affaire de parcelle, je comprends pas pourquoi le conseil lui donne une confiance pour un mandat. Monsieur SEYNOU Kader doit laisser la place pour les honnettes citoyens.

  • Le 3 juillet 2013 à 10:28, par Yamsoba En réponse à : Commune de Boromo : L’or de la division

    On ne finira jamais de nous surprendre dans ce pays quant on parle de l’or. Encore une décision de justice contestée par les institutions républicaines tout simplement pour satisfaire les désirs « bidon » des dignitaires du régime.

  • Le 3 juillet 2013 à 15:43, par BOROMOFILS En réponse à : Commune de Boromo : L’or de la division

    Il faut que nous ouvrons un peu les yeux, comment comprendre qu’une décision de justice ne puisse pas être exécutée parce que des personnes ont dealés. Il est temps de de comprendre aussi ce pouvoir ne se fiche pas mal de sa population. Population de boromo nous vous soutenons sachez que seule le lutte libère . Le maire Seynou, le directeur provinciale de la police doivent rendre compte avec de rendre le tablier.

  • Le 3 juillet 2013 à 17:13 En réponse à : Commune de Boromo : L’or de la division

    Avec ce récit, il est clair qu’il y a péril au Burkina. Ici encore il y a refus d’exécuter une décision de justice. L’Administration Territoriale (CRS) défie la Justice (Huissier) ! Les CRS qui relèvent de l’Administration Territoriale brûlent la hiérarchie de l’Administration Territoriale au niveau Région et Province ! Les CRS se mettent au service d’un opérateur économique qu’ils défendent contre les propriétaires terriens qui sont pourtant dans leur droit ! Et le cyanure, et les excavations, et la destruction de l’environnement.....!!! A-t-on vraiment conscience du génocide perpétré contre les générations futures de cette nation ??? Savons-nous que ce que nous envions chez les autres peuples comme les occidentaux n’est que l’héritage que leur ont légué leurs pères ??? Que léguons-nous à nous enfants ???

    • Le 4 juillet 2013 à 17:23, par le réel En réponse à : Commune de Boromo : L’or de la division

      l
      je crois que Feu Norbert le disait "si vous croisez les mains et vous dites que ça n’arrive qu’aux autres un jour votre tours arrivera" chacun aura sa part dans ce pays là si nous ne nous donnons pas les mains pour défendre ensemble notre chère patrie qui se meurt par la faute des cannibales.

  • Le 4 juillet 2013 à 14:31, par SANFO Tasséré En réponse à : Commune de Boromo : L’or de la division

    Dieux ne dors pas, cette société hétéroclite sans meures a épousé la mauvaise manière de se dresser toujours contre l’autorité. aujourd’hui c’est un particulier qui vient troubler leur quiétude, il n’ont qu’à s’en prendre à leurs propres turpitudes,pour ma part je plaint seulement les forces de l’ordre qui endurent des souffrances incalculables.
    QUE DIEUX FASSE DURER CETTE CRISE FRATRICIDE A BOROMO ET QU’IL EPARGNE TOUS CEUX QUI Y SONT POUR DES RAISONS DE SERVICE.

    UN RESSORTISSENT FACHE

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