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Camps et colonies de vacances : Parents, encadreurs, Etat, pour éviter des abus

Publié le mardi 2 juillet 2013 à 18h37min

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Camps et colonies de vacances :                                  Parents, encadreurs, Etat, pour éviter des abus

C’est donc la période des vacances scolaires au Burkina. Moment tant attendu par les écoliers, mais parfois source d’angoisse pour les parents. A cet égard les camps (de) vacances constituent peut-être une solution pouvant permettre d’occuper sainement les mômes. A condition toutefois que les conditions idoines soient réunies afin de ne pas tomber dans certains travers.

Récréation prolongée pour les écoliers burkinabè. Après de longs mois de labeur, ils vont enfin savourer les délices d’un repos plus ou moins mérité.

Mais comment occuper les enfants durant ces longs mois sans que cela ne pose de problème à la famille ? Et surtout aux parents qui, pour certains d’entre eux, continuent de vaquer à leurs occupations professionnelles ?

A chacun sa recette

En la matière, le constat est que chaque acteur s’organise du mieux qu’il peut. L’objectif final étant d’apporter ses réponses aux questions qui sont posée. Y compris sur la question financière qui peut varier d’un acteur à un autre.

Dans ce contexte, les camps et les colonies de vacances s’affirment comme des formes d’encadrement en vogue en ce moment. Du reste, ils ont leur public cible avec lesquels ils composent.

Bonne dynamique organisationnelle

Sport, voyages, études, renforcements, découvertes, informatique et nouvelles technologies… Tout y passe. Au point que dans ce domaine, l’Etat donne le sentiment d’avoir cédé une bonne partie de ses prérogatives en la matière.

Les pouvoirs publics ont bien essayé à leur manière de réglementer le secteur. Mais à l’évidence cela est insuffisant. Car la demande est de plus en forte que l’offre. Appuyée par un taux de croissance moyen de la population qui dépasse la barre des 3% annuels, le secteur offre sans doute de bonnes perspectives de développement. Lesquelles peuvent être mieux profitables à tous, avec une meilleure structuration et une bonne rigueur dans le suivi.

Mieux protéger les enfants contre les abus

Ces derniers mois, le secteur de la petite enfance a été secoué par des scandales de maltraitance et de pédophilie ; il faut espérer que ces événements malheureux ne soient que des épiphénomènes.

Et qu’ils permettent notamment aux parents, aux promoteurs et à la puissance publique de travailler ensemble pour éventuellement démasquer les aventuriers sans foi ni loi qui existent dans ce milieu.

Juvénal Somé

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