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Etude sur les femmes dans les mines : ‘’Peut mieux faire’’

Publié le dimanche 23 juin 2013 à 22h35min

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Etude sur les femmes dans les mines : ‘’Peut mieux faire’’

Pour réfléchir à l’implication des femmes dans le secteur minier au Burkina Faso, un atelier s’est tenu les 18 et 19 juin 2013 à la maison de la femme de Ouagadougou. Financée par la Banque mondiale en partenariat avec l’ITIE (initiative pour la transparence dans les industries extractives) Burkina Faso, cette étude a été réalisée par le cabinet AFER (agence de formations, études et réalisations). Les participants, issus du secteur des mines, devaient apporter leurs contributions et amender le document provisoire. D’une manière générale les participants n’ont pas été avares en critiques. Témoignant parfois de leur insatisfaction.

L’étude devrait en principe mettre en exergue la présence numérique des femmes dans le secteur minier, les activités qu’elles y mènent, les difficultés qu’elles rencontrent sur le terrain.

Elle se devait également de faire ressortir les facteurs relatifs à la faible représentation des femmes dans le secteur minier. Le délai imparti pour l’exécution de ce travail était de trente jours.

Contenu du rapport provisoire critiqué

Le rapport provisoire remis aux participants pour relecture, critiques, amendements et recommandations a traité de l’implication des femmes dans les exploitations minières industrielles.

Il comporte cinquante trois pages. L’ossature de ce rapport provisoire porte surtout sur la présence des femmes géologues dans les mines et dans une faible mesure les femmes ingénieur en génie civil et génie minier.

Le rapport fait l’état des lieux des femmes géologues au Burkina Faso. Il a également mis à nu les causes explicatives de la faible représentation des femmes dans le domaine minier (géologie surtout) et a formulé des propositions pour améliorer l’implication des femmes dans le secteur minier. Des stratégies et actions ont finalement été identifiées pour une meilleure implication des femmes dans le secteur minier. Des recommandations concluent le rapport.

Les manquements constatés par les participants sur l’étude.

Pour bien d’intervenants, le titre (Etat des lieux de l’implication des femmes dans le secteur minier au Burkina Faso) ne reflète pas le contenu du rapport provisoire.

L’étude n’a pas fait non plus cas de l’orpaillage traditionnel, ni de l’orpaillage semi-mécanique. De plus, les activités connexes (nettoyage, restauration…) n’ont pas non plus été abordées.

Outre les critiques sur la forme (fautes, erreurs, sauts de mots…), les participants ont relevé le fait que plusieurs pages du document ait été insérées deux fois. Aussi, les tableaux dans le document n’étaient-ils pas actuels. Enfin, des phrases ou des paragraphes sont à reformuler.

Tentative de justification

Le cabinet AFER justifie le fait que certains domaines du secteur minier n’aient pas été pris en compte par le faible budget qui leur était alloué.

Aussi, le temps imparti pour la réalisation de cette étude était-il court (30 jours) dit-on. La consultante, chargée de cette étude a subi en outre une intervention chirurgicale dans la même période.

Le cabinet prendra néanmoins en compte les différentes contributions des participants afin d’améliorer davantage le contenu de l’étude selon ses responsables.

Les organisateurs eux ont remercié les participants pour leurs différents apports qui permettront d’enrichir le contenu de l’étude. A terme, l’étude servira d’un document de référence dans le secteur minier et sera un outil de plaidoyer auprès des acteurs intervenants dans ce secteur.

Patindé Amandine Konditamdé (lefaso.net)

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Vos commentaires

  • Le 23 juin 2013 à 12:11, par lol En réponse à : Etude sur les femmes dans les mines : ‘’Peut mieux faire’’

    une étude encore pour dire que les femmes sont compétentes mais qu’on les écartes des secteurs du travail ! effectivement peut mieux faire ! il y’a des sites miniers au Burkina où 80% des travaillers sont femmes ! c’est de là bas où il faut enquêter ! les géologues et ingénieurs osnt connus ! petit délai petit travail certes ! elle aurait du attendre après son intervention chirurgical pour mieux faire une bonne fois !

  • Le 23 juin 2013 à 18:56 En réponse à : Etude sur les femmes dans les mines : ‘’Peut mieux faire’’

    un cabinet est capable de survivre en cas d’indisponibilité d’un consultant ! le mauvais travail est un deal

  • Le 23 juin 2013 à 19:33 En réponse à : Etude sur les femmes dans les mines : ‘’Peut mieux faire’’

    NE NOUS ENGOISSER PAS . OU SONT LES BLANCS DANS LA SALLE. VOUS PERDEZ VOTRE TANT QUE IL N’YA PAS L’IMPLICATION DES BOSSES DES MINES QUI DISCUTENT DES MILLIARDS VOUS PAUVRES QUE MOI NE PEUVENT PAS FAIRE ADOPTER OU ACCEPTER UNE ETUDE DANS LE MILIEU DES MINES. JE SAIS DE QUOI JE PARLE !

    • Le 23 juin 2013 à 21:02, par Lol En réponse à : Etude sur les femmes dans les mines : ‘’Peut mieux faire’’

      Au BF quand tu veux parler on te traite d’aigris.
      Mais de grâce, prenez des géologues et des miniers pour parler des mines, des hydrogéologues, géophysiciens, hydrologues, météorologues pour parler de l’eau.
      Tant qu’on va continuer sur les copinages, le népotisme et autres ça ne marche pas.

  • Le 23 juin 2013 à 20:47, par Zongo Réné En réponse à : Etude sur les femmes dans les mines : ‘’Peut mieux faire’’

    Encore une rencontre de plus pour parler de rien du tout.Nos autorités font semblant de ne pas connaitre la vrai cause de la faible représentativité des femmes dans le secteur minier.Ils ont oublié que même les hommes ne sont pas bien représenté dans ce secteur et pour cause le manque de qualification.on ne construit pas un pays en une journée et ils le savent mieux que quiconque.l’or n’est pas apparu au burkina de facon subite donc les hommes devraient ètre formé bien avant l’exploitation de ces mines.C’est maintenan qu’on vient de créer l’université de fada or cela devrait être fait bien avant

  • Le 24 juin 2013 à 09:53 En réponse à : Etude sur les femmes dans les mines : ‘’Peut mieux faire’’

    Pour ce travail, il fallait un sociologue, à la limite un GRH. Mais comme ça pue le deal, on est aller dare dare confié ça a un gélogue. Conséquence, elle a passé son temps parler uniquements que des femmes géolgue dans les mines. Alors qu’on y trouve du tout. Des femmes opératrices d’usine, des femmes dans les services administrative des mines.......Et pui sur 50 page, pres de la moitié est consacrées à des definitions de concept genre. On en a pas besoins dans une telle etude. DOMMAGE. ENCORE de l’ARGENT JETER.

  • Le 27 juin 2013 à 19:06, par Noura En réponse à : Etude sur les femmes dans les mines : ‘’Peut mieux faire’’

    Ce document est très limité et médiocre. Il n’ya pas que des femmes géologues sur les mines. Qu’en est -il des opératrices d’usines, des logisticiennes, des mécaniciennes, des environnementalistes et les préventionnistes ?? Le gouvernement doit sérieusement s’impliquer dans la gestion des mines au Burkina, surtout des conditions de travail des burkinabés. Ils sont sur-exploités. L’or a plus d’importance que la valeur humaine. Un accent doit vraiment être porté sur la condition de la femme, ses droits surtout. Les employeurs des domaines miniers recrutent rarement les femmes pour un certain nombre de causes dont la plus plausible est la maternité. Il faudrait que les autorités du Burkina fassent respecter rigoureusement les codes du travail et qu’il protègent plus les femmes compte tenu des difficultés aux quelles elles font face sur les sites miniers. Y’a plein de femmes hautement qualifiées pour effectuer les travaux sur les sites miniers, mais rien qu’à voir les conditions de travail elles refusent d’y aller. Le vrai problème qui se dégage, c’est : comment concilier foyer et travail dans le secteur minier ??

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