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Emigration des Burkinabè au Gabon : "Une aventure restée toujours incertaine"

Publié le samedi 8 janvier 2005 à 12h08min

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L’aventure des Burkinabè qui se sont rendus au Gabon, pour y travailler et gagner leur vie paraît aujourd’hui plus préoccupante que singulière.

Si nos compatriotes ont découvert d’autres personnes, une civilisation et des mœurs différentes dans ce pays, il faut savoir qu’ils y vivent une situation communautaire quelquefois pas très facile.

Une interview que Sidwaya a accordée à un ancien responsable de la communauté burkinabè ayant résidé au Gabon, Jean-Noël Sanou, donne des éclaircissements sur cette aventure que de nombreux Burkinabè qualifient d’émigration encouragée, mais mal maîtrisée.

Sidwaya (S.) : Pouvez-vous vous présenter à notre lectorat pour vous faire connaître et mieux comprendre les réalités que vous évoquerez dans notre entretien ?

Jean Noël Sanou (J.N.S) : Je suis électromécanicien. J’ai séjourné plus de 25 ans au Gabon. Je garde de mon souvenir dans ce pays, la satisfaction d’avoir été un des responsables ayant animé la vie de la communauté burkinabè dans cette terre étrangère. Au pays de Ondimba d’Omar Bongo, j’ai activement milité pour une réinsertion effective de mes compatriotes dans leur communauté d’accueil.

La lutte par moments, devenait un peu difficile, parce que se développaient des syndromes de xénophobie dans les filières aux emplois rémunérateurs. J’ai mené cette lutte avec des confrères burkinabè, mais souvent découragé, j’ai alors pris la décision de revenir au Burkina, pas pour rester les bras croisés, mais pour participer a la dynamisation du combat engagé par la communauté burkinabè pour leur meilleure réintégration sociale au Gabon.

Nous avons même mis en place, pour ceux qui sont restes au Gabon, un comité pour gérer une cellule, appelée. Comité de réflexion de la vie communautaire des ressortissants burkinabè, résidant au Gabon. De ce comité, je suis le seul à être rentré au Burkina, sur 5 personnes à qui l’on a confié la charge de diriger ce mouvement patriotique. Au départ de notre lutte, nous avons obtenu gain de cause parce que le gouvernement gabonais ignorait combien de Burkinabè vivaient sur son sol. Mais dès qu’elles se sont rendues compte de la présence jugée nombreuse de nos compatriotes dans leur pays, les autorités tout comme certaines catégories de populations ont commencé à manifester des comportements inquiétants a notre endroit.

C’est à partir de ce moment, que la communauté burkinabè installée au Gabon vivra des difficultés pour cause de non-emploi des travailleurs immigrés et d’immigration clandestine. Face à ces difficultés que nous avions considérées un peu sérieuses, le ministère burkinabè en charge des Relations extérieures a été saisi et le ministre Youssouf Ouédraogo, le premier responsable de ce département est même venu s’imprégner de nos problèmes à Libreville. Le président du Faso, lors d’un voyage officiel au Gabon, s’est préoccupé de notre situation en rencontrant les premiers responsables de notre communauté expatriée.

S. : Des Burkinabè qui vivaient au Gabon sous la Révolution burkinabè d’août 1983, soutiennent que les autorités de ce pays vous ont créé des problèmes pour la confection de vos fiches d’identification lorsque notre pays a change de nom. Qu’en dites-vous ?

J.N.S : Avec l’avènement de la Révolution d’août 1983, on nous a exigé le changement des documents ayant permis notre installation au Gabon. Plus de 4 000 Burkinabè ont alors pu se mettre à jour pour régulariser leur situation, ce qui leur a donné une certaine fierté de vivre en pays étranger. Ces problèmes, surtout d’ordre administratif que nous avons pu assumer, ne nous ont pas empêché de nous faire considérer comme une communauté intégrationniste. Seulement ,il ne faut pas oublier de mentionner que nos problèmes au Gabon, peuvent aussi s’expliquer par la fermeture de certaines sociétés de ce pays due au PAS et au contexte économique difficile du pays depuis le début des années 90.

S. : Avez-vous eu des contacts réguliers avec les autorités de votre pays pour régler aux plans diplomatique et administratif, les conditions de votre séjour au Gabon ?

J.N.S : Quand j’étais au Gabon, on n’avait pas de rapports officiellement scellés avec les autorités de notre pays. Nous étions plutôt rattachés à l’Ambassade de France qui s’occupait de nos cartes consulaires. Nous avons mené des actions de luttes multiformes conséquentes pour avoir un consulat au Gabon. Nos luttes multiformes pour cela , ont reçu le soutien de l’ambassade de la France.

S. : Vous estimez à combien, le nombre des Burkinabè vivant au Gabon ?

J.N.S : Je crois qu’après le départ des volontaires comme moi qui sont rentrés au pays suite à cette vie qui devenait incertaine au Gabon, on peut estimer la communauté burkinabè qui s’y trouve à plus de 4 000 personnes.

Ceux qui ont pu regagner le Burkina ont bénéficié de quatre rotations d’avions affrétés par le gouvernement burkinabè, plus un bateau demandé à l’ Angola pour prendre des biens et des personnes. Nous en sommes reconnaissants pour cela à nos autorités.

S. : Comment expliquez-vous que dans ce contexte de vie pas facile, des expatriés burkinabè qui ont des emplois précaires ou qui n’ont plus le minimum pour vivre, refusent de regagner leur pays ?

J.N.S : Ce n’est pas parce qu’ils ne veulent pas rentrer chez eux. Certains ont acquis des biens qu’ils ne peuvent pas abandonner pour des raisons financières au Gabon. On peut expliquer cela aussi par le fait que tout départ lointain ou déportation vers un pays d’origine, s’accompagnent d’exigences administratives, consulaires, diplomatiques et sociales à satisfaire.Ce qui peut faire davantage comprendre pourquoi il y a problème pour des Burkinabè vivant au Gabon à regagner au besoin, leur propre pays lorsqu’ils ne sont pas satisfaits de leurs conditions de séjour.

Je vous demanderai par exemple si un Burkinabè rentre chez lui, alors qu’il n’y a rien construit, chez qui va-t-il dormir quand on sait que le problème de logements est aujourd’hui réel au Burkina. Il faut ajouter à cette situation les préoccupations des autorités burkinabè pour le rapatriement de nos compatriotes qui se sentaient menacés en Côte d’Ivoire et le fait que beaucoup d’expatriés burkinabè vivant aujourd’hui au Gabon, ne connaissent plus leurs familles .

Au départ, on disait que les Burkinabè qui allaient au Gabon, s’y rendaient pour soutenir une politique de procréation qu’encourageaient le autorités de ce pays. Il faut savoir que le Gabon est un petit pays sous-peuplé et très riche, qui attire pas mal d’étrangers. Les femmes là-bas sont plus nombreuses que les hommes et les autorités dans ce pays ont encouragé à un certain moment, une surpopulation pour convaincre de la nécessité d’ une population en nombre
bien équilibré pour assurer le développement normal de la démographie.

Si les naissances ont connu un bond vertigineux au pays de Odimba Omar Bongo, les procréateurs burkinabè ne reviennent pas avec leurs enfants et leurs épouses , alors que nos compatriotes y tiennent. Le problème se complique davantage quand les hommes ayant épousé des Gabonaises attendent des billets d’avion pour ramener au Burkina au moins 6 personnes. Voilà pourquoi
beaucoup préfèrent rester au Gabon avec leurs enfants et leurs femmes pour qu’ils atteignent l’âge de maturité.

S. : Pour les Burkinabè qui ont regagné leur pays, comment sont gérés leurs problèmes de pension ?

J.N.S : Il y a des accords entre le Burkina et le Gabon, au niveau de leurs caisses de sécurité sociales respectives pour que ceux qui sont rentrés volontairement soient traités comme il se doit. Les deux institutions devraient normalement pouvoir gérer cette situation. Ces gens qui ont quitté volontairement le Gabon, avant l’âge de la retraite, doivent a notre humble avis, pouvoir trouver des services pour les employer jusqu’à l’âge normal de la retraite. C’est un combat que nous avons engage et nous espérons que les ministères en charge du Travail nous soutiendront.

Toutefois, il faudrait que les gens qui sont rentrés sachent ou revendiquer leurs droits et beaucoup parmi eux, ignorent malheureusement leurs droits. Nous savons dans tous les cas, que l’Etat gabonais a déjà débloqué une partie de l’argent pour le payement des travailleurs concernés rentrés au pays.

S. : Quels conseils donneriez-vous à un Burkinabè désirant se rendre maintenant au Gabon ?

J.N.S : C’est mieux que chacun reste chez soi, parce que c’est plus sûr pour sa sécurité et son bien-être. C’est aussi vrai qu’il existe des accords entre les pays de l’Union africaine pour une circulation sans problème en matière d’immigration, mais concernant le cas gabonais que je connais, il n’est pas pour le moment bien sage de conseiller à un Burkinabè d’aller là-bas, parce que les conditions de travail se sont sérieusement dégradées pour un avenir prometteur.

A chacun alors au regard de ce que j’ai vécu et raconté, de se faire le jugement positif qui s’y prête.

S. : Votre dernier mot à l’adresse de ceux qui vous ont écouté.

J.N.S. : La communauté burkinabè vivant au Gabon, veut tout simplement que les autorités de leur pays ne restent pas sourdes à ce qu’elle attend d’elles. Nous avons quelquefois eu l’impression qu’on nous a oubliés .Mais le président
Blaise Compaoré que je désire rencontrer, nous avait rassurés à Libreville que le sort des Burkinabè vivant à l’extérieur sera toujours examiné avec une attention très particulière.

lnterview réalisée par Augustin BANDE
Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 9 janvier 2005 à 23:52, par M’bou (Libreville) En réponse à : > Emigration des Burkinabè au Gabon : "Une aventure restée toujours incertaine"

    Encore un autre assaillant burkinabe au Gabon. Apres avoir detruit la cote d’ivoire vous ne serez recus nul part ailleurs en Afrique sans la moindre mesure de securite.Appelez cela de la Xenophobie comme vous voulez mais avec votre president Blaise Compaore le destabilisateur,mieux vaut la prudence de jour comme de nuit.
    Et nous les gabonais, nous sommes determines a proteger notre patrie contre les predateurs de votre espece.

    • Le 10 janvier 2005 à 16:15, par Abdoul En réponse à : > Emigration des Burkinabè au Gabon : "Une aventure restée toujours incertaine"

      Le Gabonais, tu as un raisonnement plutot lapidaire, qu’est ce qui fait de cet homme un assaillant ? Supposons un instant que Blaise soit un destabilisateur (ce qui reste à prouver, epargne nous de l’affirmatif sans demonstration ,stp), en quoi doit on condammer les Burkinabé pour les actes de leur president ? N’est il pas majeur ? Evitons de tenir ce genre de raisonnement, cela ne nous avancera à rien. L’experience a toujours prouvé que la xenophobie ne mène nul part..

      • Le 10 janvier 2005 à 22:29, par Yaovi au togo En réponse à : > Emigration des Burkinabè au Gabon : "Une aventure restée toujours incertaine"

        Arrete de croire que le monde est dupe. Le president burkinabe compaore est le vrai destabilisateur de la sous region Ouest africaine selon le tres recent rapport de l’ONU.
        Sa responsabilite est clairement etablie dans la crise ivoirienne.
        Autant je ne suis pas d’accord qu’on traite cet honnet citoyen burkinabe d’assaillant autant je souhaite qu’on ne ferme pas les yeux sur les errements de compaore qui peuvent a n’en point douter causer des prejudices a ses concitoyens a l’exterieur.

        • Le 11 janvier 2005 à 15:16, par Abdoul En réponse à : > Emigration des Burkinabè au Gabon : "Une aventure restée toujours incertaine"

          Je ne suis pas un defenseur de blaise, loin de moi cette idée, mais quand tu me dis "arrete de croire que le monde est dupe", c’est de l’affirmatif, c’est pas cartesien pour moi. L’affirmatif n’a aucun sens juridique, nous sommes des intellectuels, arretons de raisonner ainsi. Moi j’ai des soupçons, mais j’irai pas jusqu’à affirmer ce dont j’ai pas de preuve. Le rapport de l’ONU n’a pas été nominatif, à ma connaissance. L’un de nos plus gros problèmes nous Africains, c’est de croire que quand tout le monde en parle, alors c’est vrai. Supposons aujourdhui que tu soit appelé a repondre de ces propos, qu’est ce que tu fera ? comment vas tu te defendre ?
          Je suis d’accord avec toi sur le fait que tout destabilisateur peut nuire à son peuple, mais au nom de quoi doit on nuire à un peuple pour les agissements de son president ?

          • Le 11 janvier 2005 à 21:47, par Ouedraogo (commercant) En réponse à : > Emigration des Burkinabè au Gabon : "Une aventure restée toujours incertaine"

            Cher abdoul, je ne sais ou tu resides mais moi qui fais le tour des pays de la sous region Ouest africaine etant burkinabe,j’ai assez de problemes a cause de l’attitude de mon president dans les conflits.
            Il est tout a fait inutile de s’enfermer dans un juridisme creux.
            En Afrique meme au cours d’un simple match de football opposant des pays ,la simple erreur d’arbitrage peut causer d’enormes prejudices aux compatriotes de l’arbitre dans le pays hote. Et cela va tellement vite que tu auras du mal a attendre des preuves formelles et irrefutables.
            Fais l’effort de sortir de ton carcan d’intellectuel pour mieux percevoir notre souffrance afin de dire ensemble a notre president de tenir compte de la situation des burkinabe de l’exterieur.

    • Le 12 janvier 2005 à 01:58, par Mounirou Hamed Silla En réponse à : > Emigration des Burkinabè au Gabon : "Une aventure restée toujours incertaine"

      Chers amis burkinabe. Desole de le dire aussi crument, mais vous avez incroyablement la memoire courte. Sinon, comment comprendre qu’il existe encore des gens pour soutenir l’assassin de Thomas sankara, Norbert Zongo...et tous ces pauvres ressortissants de ce pays (plus pauvre parmis les pauvres) qui n’ont commis de crime que de voir le monde autrement. (Le beau) Blaise est bien connu des reseaux onusiens, comme l’a dit plutot quelqu’un, pour sa grande megalomanie et sa promptitude a servire de bequille a l’imperialiste francais. C’est triste pour le Burkina faso, nouveau producteur de cafe et de cacao !!!

      De l’exterieur, nous nous imaginons ce que sera la periode electorale de 2005 avec un Hermann Yameogo qui gagne des galons sur le plan international. Son discours est plus responsable et plein de maturite.Prions Dieu afin que Blaise et Chantal Compaore nous epargnent les bains de sang auxquels ils nous ont habitues, et ne lui fassent pas sa peau a Hermann....

      • Le 12 janvier 2005 à 13:20, par Abdoul (France) En réponse à : > Emigration des Burkinabè au Gabon : "Une aventure restée toujours incertaine"

        A t’entendre, s’en prendre à des compatriotes d’un arbitre, c’est un phenomène normal en Afrique.. c’est pareil que s’en prendre à tes honnetes citoyens parceque leur president est un "malfrat". Comment des gens qui ont recu une bonne education peuvent ils raisonner ainsi, comme c’est le cas dans nos pays ? La paradoxe dans cette histoire, c’est notre obstination à nous proclammer les "plus solidaires,hospitaliers du monde". Je sais qu’entre la théorie et la pratique, le chemin est long... Je sais aussi que ce raisonnement trouve ses sources dans le faible taux d’alphabetisation de nos peuples, mais en aucun cas, je ne trouverai ce phénomène normal. Je suis Burkinabé et je suis contre toute derive d’un pouvoir, je suis contre l’assassinat de Thom Sank, Norbert Zongo,.. tout comme je suis pas d’accord avec les peuples qui baissent les bras devant les derives d’un pouvoir:Quand un chef d’Etat n’est pas bien pour un peuple, c’est au peuple de prendre ses responsabilités ; personne d’autre le fera à sa place, ni l’ONU, encore moins Dieu. Et d’un autre coté qu’espère t on en s’en prenant aux ressortissants d’un pays parceque leur president est un destabilisateur ? J’arrive pas à trouver la reponse, si quelqu’un à une idée, qu’il m’informe parceque je doute fort que ces actes aient un but precis, sinon que de se defouler.

        Concernant Hermann, je n’ai rien contre lui mais j’eviterai de confier mon destin à un homme pareil, tout comme j’eviterai de le faire à Blaise (j’ai des doutes sur son comportement et dans le doute, je prefère m’abstenir). Hermann est super versatile et là, c’est connu. Il semble plutot guidé par un desir d’acceder au pouvoir que d’aider ces concitoyens.

        • Le 13 janvier 2005 à 23:33, par Belemissa (Libreville/Gabon) En réponse à : > Emigration des Burkinabè au Gabon : "Une aventure restée toujours incertaine"

          Je suis un jeune Burkinabé vivant au Gabon et je voudrais par le biais de ce site demander à nos autorités de tout mettre en oeuvre pour décourager nos jeunes compatriotes candidats à l’aventure à l’intérieur de l’Afrique car ils ne rencontrent que xénophobie, désolation et souffrance. Apprenons à rester chez nous, même si souvent les conditions ne sont pas des plus roses.

          Je voudrais que les gens arrêtent un peu de prendre le Burkina faso pour destabilisateur car en aucun cas, Blaise n’a jamais crée un quelconque problème dans un autre pays. C’est bien vrai qu’il a éléminé certains de ces concurrents pour bien s’installer mais c’est un homme d’une grandeur inestimable que les autres pays n’ont pas cette chance d’en avoir et qui l’accuse à tord et à travers de destabilisateur quand on voit que son régime est en déclin.

          Il y’a des pays qui se vantent d’avoir du pétrole ou du je ne sois quoi mais ils n’auront jamais la grandeur et l’avance du Burkina. Visitez certains pays et vous ferez le constat vous-même. Ces pays ont des années de retard en matière de dévéloppement sur le Faso.
          Chers compatriotes, ignorez ces ragots que des personnes de mauvaises foi professent en longueur de journées sur notre président. Il est courageux, soucieux de dévélopper son pays, voilà pourquoi des ratés comme Hermann Yameogo qui ne s’approcheront jamais de la présidence vendent le beau nom de mon pays à des têtes brûlées dans son genre.
          Merci

          • Le 21 janvier 2005 à 00:55, par Kambire Dramane(Washington DC USA) En réponse à : > Emigration des Burkinabè au Gabon : "Une aventure restée toujours incertaine"

            Ton cas est un peu pitoyable car non seulement tu ne sais pas ecrire en francais mais comme tu es tres ignorant, tu penses que ton pays est en avance et que ton president est, lui aussi en avance. Pauvre de toi.....Ignorance quand tu nous tiens .......
            Je ne sais quoi te repondre car tu fais pitie.
            Voila ce que blaise compaore a fait de nos concitoyens,c’est triste.

            • Le 24 janvier 2005 à 18:21, par Abdoul (France) En réponse à : > Emigration des Burkinabè au Gabon : "Une aventure restée toujours incertaine"

              Mr Kambiré, je rejoins ta vision des choses... y’a vraiment rien à redire

              • Le 11 mars 2005 à 14:46, par bf En réponse à : > Emigration des Burkinabè au Gabon : "Une aventure restée toujours incertaine"

                Ce que je lis me fait trop pitie car cela ne me montre que la division des burkinabes qui n’ont aucune fierte et ne peuvent meme pas defendre leur pays.Certains comme Ouedraogo ne defendent que leurs interets mais nee savent meme pas qu’ils ont un peuple ss lequel ils ne seraient rien.En ce qui concerne la destabilisation faites les preuves au lieu de parler comme vs savez si bien le faire.Si Blaise etait si dangereux que ca la communaute internationale l’aurait eu depuis et en afrique en particulier.Pour ceux qui st hors du pays et qui ne savent rien de ce qui se passe la bas fermez la et restez ou vs etes .

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