Crise dans l’enseignement supérieur burkinabè : Des états généraux pour réfléchir sur la question
Du 13 au 15 juin 2013 se tiendront à Ouagadougou, les états généraux de l’enseignement supérieur. Les détails sur le contenu de l’événement ont été donnés lors d’une conférence de presse organisée par le ministère des enseignements secondaire et supérieur, le 7 juin 2013 au building de l’éducation.
C’est par un constat que le ministre Moussa Ouattara a introduit la conférence de presse, qui a débuté, faut-il le souligner, avec un long retard. La raison en était que le Professeur était en tournée chez le Chef de file de l’opposition et au siège du CDP.
Il y a tenté, selon toute vraisemblance, d’obtenir la participation de ces deux entités ci-dessus-citées aux états généraux de l’enseignement.
Universités en crise
Pour le ‘’MESS’’ (qui avait à ses côtés pour l’occasion, outre son secrétaire général, le directeur général de l’enseignement supérieur et de la recherche ainsi que les présidents des universités publiques de Ouagadougou, Ouaga2 et Koudougou), l’événement est d’une importance capitale.
Et pour cause, dira-t-il, « nos universités connaissent bien de difficultés dans leur fonctionnement ».
D’où selon lui, l’intérêt d’y apporter des solutions adéquates, grâce à une mobilisation de tous les acteurs du domaine.
Tous les acteurs du système éducatif interpellés
Qu’il s’agisse des enseignants, des étudiants, du personnel administratif, des parents d’élèves, des étudiants, des syndicats, des partis politiques, la société civile, ou des ‘’PTF’’… Tous sont invités à apporter leur part de réflexion aux travaux qui vont se mener à travers six commissions thématiques.
Le Professeur Karifa Bayo, président de l’université Ouagadougou, lui, dit fonder beaucoup d’espoir dans cette rencontre. Et on peut aisément le comprendre…
A noter que ces états généraux de l’enseignement supérieur connaîtront la participation de quatre pays voisins : le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Togo et le Niger.
Ils sont placés sous la présidence du Premier ministre, chef du gouvernement. Et sous le parrainage du Général Tiémoko Marc Garango.
Juvénal Somé
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 8 juin 2013 à 00:30, par BILA En réponse à : Crise dans l’enseignement supérieur burkinabè : Des états généraux pour réfléchir sur la question
Mr SOME J. svp, soyez plus pertinent et objectif dans vos ecrits. Titre interessant mais contenu assez plat. Courage et ameliorez vos ecrits. Merci.
Le 8 juin 2013 à 11:00, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Crise dans l’enseignement supérieur burkinabè : Des états généraux pour réfléchir sur la question
Qu entendez-vous par "pertinent"et "objectif" dans le cas d espèce ? Il fait un reportage sur un point de presse d un ministre sur un évènement à venir (états généraux ) pour réfléchir(que sortira de ces réflexions ?Mystère) et vous voudriez que le journaliste remplît son papier parce qu il a envie d objectivité(quelle objectivité dans l inconnu ?Il ne peut se substituer aux initiateurs,donc son jugement ici importe peu.La seule objectivité ici c est de nous rapporter ce qu il a pu constater ou entendu) et de pertinence(appréciation de ce qui devrait découler de l objectivité,en nous rapportant fidèlement les faits ,objectif,il l a été donc pertinent,n est-ce pas ?).Mieux vaut être concis et c est ce qu il a fait.
2. Le 8 juin 2013 à 07:02, par ifthikama En réponse à : Crise dans l’enseignement supérieur burkinabè : Des états généraux pour réfléchir sur la question
Bon courage à vos travaux pour une issue bénéfique , et je pense que cela devrait l’être pour l’enseignement en général au Faso , à commencer par par la base ; Ne dit-on pas que l’on commence à entretenir les racines pour avoir un arbre plus robuste ?
L’initiative est à saluer et l’on souhaite un changement plus radieux pour nos frères et sœurs ainsi que nos enfants . Bonne chance !
3. Le 8 juin 2013 à 08:36 En réponse à : Crise dans l’enseignement supérieur burkinabè : Des états généraux pour réfléchir sur la question
La crise dans l’enseignement supérieure est à l’image de la crise de notre société burkinabè qui perdure depuis 2 décennies avec les mêmes dirigeants à la tête de ce pays qui ne sont là que pour s’enrichir le plus vite possible par tous les moyens
4. Le 8 juin 2013 à 08:39, par Boukou En réponse à : Crise dans l’enseignement supérieur burkinabè : Des états généraux pour réfléchir sur la question
Que le TOUT PUISSANT vous assiste et vous éclaire.
5. Le 8 juin 2013 à 09:10, par Pythagore En réponse à : Crise dans l’enseignement supérieur burkinabè : Des états généraux pour réfléchir sur la question
Wait & see, pourvu que l’on ouvre enfin les yeux et qu’on voie surtout loin. La force d’anticipation est un atout majeur pour gérer un domaine aussi complexe mais combien important pour un pays en développement comme le nôtre.
6. Le 8 juin 2013 à 09:34, par Abdoulinho En réponse à : Crise dans l’enseignement supérieur burkinabè : Des états généraux pour réfléchir sur la question
ce nè pa tro tôt en tout cas. ce qui est inqiétant dans ce pays, ce ne sont pas les idées qui manquent mais ces intelligences pour les mettre en application. ici, on encourage uniquement les médiocres, les têtes bien faites, on s’en fou...jai foi malgré tout qu’un jour ces Burkinabé dans leur ensemble se lèveront comme un seul homme et diront : "on est fatigué d’être au chômage, d’être malades, on est fatigué qu’on bafoue notre éducation, notre avenir. on est fatigué de voir que le pauvre n’a pas le droit de rêver, de croire en ses forces...,on est faigué d’être fatigué et chargé par nos gouvernants. on vit une seule fois et j’ai envie de vivre pleinement cette vie et je ne permettrai à aucun rat désormais de voler mon pain quotidien. ensemble, levons-nous et disons : ON EST FATIGUE"
7. Le 14 juin 2013 à 19:53, par NABI En réponse à : Crise dans l’enseignement supérieur burkinabè : Des états généraux pour réfléchir sur la question
ON A L HABITUDE DE GENRE DE RENCONTRE ET APRES ON OUBLIE LES RECOMMANDATIONS.WAIT AND SEE.