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Risques de catastrophes : une Action de journalistes pour tirer la sonnette d’alarme

Publié le lundi 3 juin 2013 à 22h46min

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Risques de catastrophes : une Action de journalistes pour tirer la sonnette d’alarme

Réunis en atelier à Koudougou, chef lieu de la région du Centre-Ouest, des journalistes venus d’une dizaine d’organes ont mis sur pied un réseau dénommé « Action des communicateurs pour la gestion des risques de catastrophes » (ACGRC). Ce groupe a pour but d’attirer l’attention des dirigeants sur les risques de catastrophes et de servir de relai entre les structures œuvrant dans la gestion des catastrophes et les populations.

La création de ce réseau est l’une des recommandations d’un premier atelier qui avait eu lieu les 6 et 7 novembre 2012 à Kaya, dans la province du Sanmatenga. « En choisissant de demander l’accompagnement de la presse dans nos activités de gestion des risques de catastrophes, nous sommes conscients qu’il faut très souvent faire passer des informations aux populations afin d’éviter certains dégâts », a indiqué Augustin B Bazié, représentant du Secrétaire permanent du Conseil national de secours d’urgence (SP/Conasur.

Le réseau dénommé ACGRC interviendra en amont, pendant et en aval des catastrophes. Composé pour l’instant d’une trentaine de membres travaillant dans presque tous les organes de presse présents au Burkina, le réseau ambitionne de s’étendre davantage et couvrir aussi les provinces. Les participants, après avoir amendé et adopté les textes, ont mis en place un bureau de 9 membres piloté par Salif Kaboré, journaliste à Ouaga FM. Il a comme secrétaire général, Wilfried Bakouan, du journal l’Evènement.

Après avoir pris l’engagement d’œuvrer à réduire les conséquences des catastrophes par la communication, les participants ont sollicité l’aide des consultants qui les ont assistés depuis le début afin de bien remplir leurs missions. Pour cela, la principale bataille qu’il faudra gagner sera de faire vivre le réseau. A cet effet, le Dr Emile Bazyomo, l’un des consultants, s’est voulu clair. « L’ACGRC ne doit pas être comme les autres réseaux qui naissent entre quatre mûrs et qui meurent dans les mains d’un individu », a-t-il indiqué.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net

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