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Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

Publié le jeudi 23 mai 2013 à 22h39min

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Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

Les barrières pour train ont servi aux manifestants scandant « libérez, libérez », à empêcher le passage sur l’avenue Yatenga à Tampouy, dans la soirée du 22 mai 2013.

Tout serait parti du constat fait par les commerçants de la gare routière de Tampouy de ce qu’un des leurs, coffré au Commissariat de police de Sig-Nonghin quelques temps auparavant, a été déféré à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).

Peu avant 18h et jusqu’après 20h, ils ont été les seuls maîtres sur plus d’un kilomètre de cette avenue de très forte fréquentation, surtout aux heures de pointes. Pendant deux heures, ceux qui empruntent la voie furent obligés de faire de longs détours.

Tout porte à croire que c’est le Commissariat de police de Sig-Nonghin qui était la cible des manifestants.

Il a fallu l’intervention des CRS (Compagnie républicaine de sécurité) venues en une dizaine de cargos qui ont usé de gaz lacrymogènes pour libérer l’avenue Yatenga.

Il n’y a véritablement pas eu d’affrontements, les manifestants n’ayant pu résister aux tirs de gaz. Ce fut la débandade laissant motos et autres engins dont certains ont été emportés par les CRS qui sont restés sur les lieux jusque tard dans la nuit, les passants n’étant aucunement inquiétés. On ignore encore s’il y a eu des blessés ou des arrestations.

Les manifestants avaient promis de ressortir le lendemain (jeudi) matin. Mais, rien n’y fut. Le calme régnait tout au long de la journée.

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 24 mai 2013 à 06:21 En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

    Vous ne nous dites pas la raison pour laquelle le monsieur a été coffré.
    Pourquoi le monsieur a été coffré ?
    Quelle est la revendication des commerçants de la gare ?
    Quel est le point de vue du commissariat de Sig-Nonghin ?
    Telles étaient les questions que vous devriez répondre dans votre récit.
    Ou à la fin du récit, il fallait écrire "To be continued" .

  • Le 24 mai 2013 à 06:27, par Pathe Diallo En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

    Le Burkina-Faso est devenu un pays de l’incivisme. Persone ne respecte la loi et l’ordre, chacun veut faire comme bon lui semble. Au moindre incident le comportement de la foule est la même, elle s’oppose à tout ce qui représente l’autorité. C’est un signe qui ne trompe pas, c’est tout le système Compaoré qui est rejeté. Les gens sont fatigués de voir les mêmes figures au pouvoir depuis 30 ans et pendant ce temps le bas peuple continue de vivre dans la même misère chaque jour plus grande, santé, éducation emploi des jeunes etc... rien ne fonctionne ! En plus de tout cela on cherche à jsutifier la création d’un Senat budgetivore ! On se demande vraiment où allons nous ?

    • Le 24 mai 2013 à 11:56, par Packita En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

      Très bonne analyse ! c’est le degré zero de l’histoire ! l’apogée d’un système en agonie et en perte de reconnaissance ! Il faut un nouveau départ pour quitter ce No man land’s !

    • Le 24 mai 2013 à 16:40 En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

      ca commence depuis quand et puis tu reponds a un juge ou a un gendarme si tu as la force. Au burkina, c’est une quetion de gabarie, Meme en siculation c’est comme ca. Moto ecrase moteur, moteur ecrase velo, voiture ecrase moto, camion ecrase voiture , woobdadoo avale camion, semi-remorque finit avec woobdaadoo, remoque termine semi- remorque et disque use termine remoque au fond de montagne sur la route Ouaga-. C’ a pas commence avec les commers ou bien c’est parce que eux ils savent pas ecrire ?Lome. Ca toujours ete comme ca.

    • Le 26 mai 2013 à 20:53 En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

      Tant pi pour le bas peuple ; c’est lui qui sort toujours voter alors c’est bien fait pour lui. Moi je ne pleurerai pour personne. Ces commerçants c’est eux qui financent ce pouvoir avec chacun sa carte CDP. Qu’ils nous laissent la paix et qu’ils foutent le camp.

  • Le 24 mai 2013 à 07:10, par kouroukan En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

    Très bonne action de la CRS.
    Merci.

  • Le 24 mai 2013 à 07:12, par karl max En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

    tres bon article mais le journaliste aurait mieux fait de se rendre au commissariat pour avoir les informations les plus avancées tous porte a croire que le fasonet c est limité sur son investigation.travailler a etres beaucoup plus crédible

  • Le 24 mai 2013 à 07:14, par indjaba En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

    Les "commer" ont raison. Et Guiro ? Pourquoi libérer certains bandits et angoisser d’autres ?La loi est générale et impersonnelle. En plus tous les Burkinabè sont égaux en droit.

  • Le 24 mai 2013 à 09:17, par ya ka kayiii En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

    Franchement la CRS a débordé. Elle est même rentrée dans les restaurants du quartier pour tirer les gaz sur des innocents, ceux là qui étaient contre ce qui c’est passé sur l’avenue yatenga. Manque de professionnalisme ? je n’en sais rien. J’ai failli m’évanouir. Plus jamais ça, côté manifestants, côté CRS.

    • Le 24 mai 2013 à 11:53 En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

      On ne peut pas faire des omelletes sans casser des couilles, je ne m’en prend doc pas aux CRS mais ceux qui veulent se restaurer en pleine champ de bataille. Je crois qu’au vu de ces genres d’attrouppement, la saagesse recommande de se mettre à l’abri dans la mésure où tout peut dégenerer à tous moments.

  • Le 24 mai 2013 à 09:29, par Femme de caserne En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

    Est-ce une contagion ?

  • Le 24 mai 2013 à 09:36, par N’dabi En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

    On peut admettre le droit de revendication légitime des citoyens au Faso. Mais en aucun cas, il serait admissible qu’un groupe de personne mal intentionné fasse une entrave à la libre circulation de autres citoyens.
    Il serait temps que certains de nos compatriotes aillent à l’école de civisme.

  • Le 24 mai 2013 à 10:12, par nongasida En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

    Félicitation à nos forces de l’ordre. On ne peut pas permettre du désordre dans notre pays. Je vois que l’Etat commence à prendre ses responsabilités. Si on te convoque va répondre. On est où là ? Même demain il faut les mâter. Plus jamais ça ! Chère force de l’ordre on vous soutient.

    • Le 24 mai 2013 à 16:31 En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

      Dis au petit frere de l’ autre que c’est lui qui a donne l’ exemple. Meme un juge n01 l’ a convoque il a refuse de repondre. Mais on est ou la/ On se regarde- la. Tu es petit frere du chef, tu refuses de respecter l’ autorite, quel bel exemple. Nos actes nous rattrapent toujours d’ une facon ou de deux autres. L’ incivisme vient d’ en haut avec des auotorites qui se prennent pour des Dieux. Donc nous aussi on se regrouipe et on joue au Dieu. Puisque on a compris que lal ou nous somes - la seule la force fait droit. L’ incivisme des populations ne vient pas du hasard. Petit a peit le nid fait son oiseau ou bien c’est quoi on dit encore meme ?

  • Le 24 mai 2013 à 11:12 En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

    Le commerçant a fait quoi pour etre emprisonné ?

  • Le 24 mai 2013 à 11:30, par marabout En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

    C’est de l’incivisme le comportement des manifestants.
    savent-ils au juste pourquoi l’intéressé est arrêté par la police et déféré à la MACO ? ET s’il est voleur.
    Il n’y a pas de délinquant parmi les commerçants.Il ne faut soutenir des faits condamnables.

  • Le 24 mai 2013 à 11:35, par INCHALLAH En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

    Vraiment il n’y pas de loi dans cette pays ou quoi,la police le cherche plus a savoir qui a raison ou pas avant d’"arrèter quelqu’un

  • Le 24 mai 2013 à 11:57, par ya na marr En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

    ces manifestants devaient cherché plus à comprendre la situation de leur camarade.aulieu de ça,ils ont voulu manifesté leur ignorance par des actes de vandalisme qui ne doivent plus etre à l’ordre du jour presentment.Votre liberté s’arrete là où commence celle des autres ;bande d’analphabetes...

  • Le 24 mai 2013 à 13:03, par nongasida En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

    quelque soit le motif si tu es convoqué tu pars répondre, après on jugera. On ne peut pas narguer les policiers et refuser d’aller répondre à la convocation. Une convocation n’est pas n’importe quel papier. Ses camarades devraient l’attacher et l’amener aux commissariats et non l’encourager. Chaque fois on parle de la justice, soyons juste d’abord. En bloquant la voie qu’est ce que les gens ont fait aux hommes de la gare pour être séquestrés ?Non à l’incivisme chez nous. J’aime mon beau pays !

  • Le 24 mai 2013 à 13:28, par sibdou En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

    Ils(CRS) n’ont pas bien faire, ils fallaient les mater (dixit un Naba )

  • Le 24 mai 2013 à 13:41, par sibdou En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

    Ils (CRS) n’ont pas bien fait ils devaient les mater (dixit NABA KIIBA). Trop de libertinage et d’inconscience

  • Le 24 mai 2013 à 14:46, par Augustin BAMBARA En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

    Hier, parce qu’un militaire qui avait abattu son ex-copine (paix à son âme), nous avons eu droit à 48 de manifestations violentes, avec à la clé, des barricades et des pneus incendiés sur les boulevards Charles-de-Gaule et circulaire.
    Aujourd’hui, parce qu’un citoyen qui est interpelé dans le cadre d’une enquête, ses amis croient devoir empêcher d’autres citoyens, comme eux, d’aller et venir. Tout simplement.
    Je passe sous silence les autres exemples tel que celui de Ouahigouya et j’en passe.
    OUI, les Burkinabè (et moi le premier) sont exaspérés et n’ont plus confiance en notre justice et aux autorités d’une manière générale.
    OUI, on assiste à une politique de deux poids deux mesures.
    Mais cela nous donne-t-il le droit de basculer dans l’anarchie au point de transformer notre pays en jungle ? NON !
    Je pense qu’il y a même des raisons d’espérer :
    1. Au sein de notre système judiciaire, il y a une nouvelle race de jeunes magistrats qui commence à nous apporter des changements positifs. rappelez-vous la décision qui déclarait la carte d’électeur illégales, ainsi que celle qui annulait une partie des résultats des dernières élections couplées. Au Bénin voisin, une autre illustration similaire vient de nous être donnée.
    2. Si nous n’avons plus confiance à ceux qui nous gouvernent actuellement, prenons notre destin en main : dotons-nous de cartes d’électeurs, et désignons ceux en qui nous avons confiance, en leur indiquant nos exigences. Le Sénégal vient de nous montrer que cela est possible.
    En agissant comme c’est le cas souvent, nous desservons notre propre cause. Dans un passé récent, on assistait à des manifestations pour réclamer le bitumage de certaines rues. Aujourd’hui, ce sont les mêmes manifestants qui détruisent le même bitume, en y mettant le feu et ce, au détriment, non pas du chef de l’état, mais de nous-mêmes.
    De plus en plus, en cas d’accident de la circulation, notamment entre un automobiliste et un (moto)cycliste ou piéton, le réflexe de la foule est de s’en prendre systématiquement à l’automobiliste, aussi bien dans son intégrité physique que matériel. Motif : « ce sont les voleurs de la république … ce sont les gens du pouvoir ». Pourtant, tous ceux qui disposent de véhicules automobiles ne sont pas des voleurs. De-même, tous ceux qui servent le pouvoir ne sont pas des voleurs.
    Il faut donc que ce genre de comportements soient bannis. Et pour cela, nous sommes tous interpelé.

  • Le 24 mai 2013 à 19:07 En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

    Franchement les CRS sont à féliciter

    • Le 26 mai 2013 à 09:00, par lenouveau En réponse à : Soirée sulfureuse sur l’Avenue Yatenga à Ouagadougou

      Le fond du problème de l’incivisme demeure le même, et on a beau tourner en rond, la vérité a la vie dure : tant qu’au sommet de la hiérarchie ( pouvoir politique, militaire, traditionnel, ONGs, Associations, etc.) on continue de se comporter comme si être "le petit frère de l’autre", le chef de la Douane, Gal des Armées, nous met au-dessus de la LOI, les populations, et pas seulement les commers, réagiront toujours ainsi. Simple question de logique !! Donnez le bon exemple, persistez à prouver que vous n’êtes pas au-dessus de la loi, ni des petits Dieux, et les populations vous prouveront qu’elles ne sont pas plus inciviques que n’importe quel autre peuple sur cette terre !!!!

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