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Centenaire de l’église de Toma : En attendant décembre, les chorales ouvrent le bal

Publié le mardi 7 mai 2013 à 18h52min

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Centenaire de l’église de Toma : En attendant décembre, les chorales ouvrent le bal

A l’approche du centenaire de la paroisse de Toma en décembre 2013, les chorales des diocèses de Nouma, Dédougou et Toma ont offert une agréable soirée musicale aux Ouagalais présents samedi soir au CENASA dans le but de récolter des fonds pour l’organisation de cet évènement historique.

En ce samedi soir, il règne dans la salle du CENASA une curieuse atmosphère de calme et de recueillement. Pendant que le public prend place, les organisateurs de la soirée à commencer par M. Rémi Ki attendent avec impatience l’arrivée du parrain de la soirée : M. le Ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation, Toussaint Abel Coulibaly. Venu en tant qu’ « ami » de la paroisse du Sacré Cœur de Toma, ce dernier a promis de « ne pas en rester là » et d’être présent à l’occasion de la célébration du centenaire de celle-ci en décembre prochain.

Après une prière inaugurale donnée par Monseigneur l’évêque de Nouna, les chorales des diocèses de Nouma, Dédougou et Toma se sont succédé sur la scène. Reprenant des chants religieux sur fond de musique et danses traditionnelles, les trois chorales ont ravi leur public en offrant tout ce qui fait la richesse artistique et culturelle de cette région du Burkina Faso.

La musique, la prière et la danse n’étaient d’ailleurs pas les seules réjouissances de cette Nuit des Chorales puisque le film de l’Abbé Pierre Sanou, « Le dernier arbre de ma forêt » a pu être présenté en guise d’ « entracte ». A en croire les fous rires qui résonnaient aux quatre coins de la grande salle du CENASA, ce court-métrage plein de malice et de vérité n’a pas laissé le public indifférent.

Comme « avant –goût » réussi, cette Nuit des Chorales aura donc permis de renforcer l’enthousiasme des organisateurs et des amis de la paroisse de Toma en vue des célébrations de fin d’année que nous attendons tous avec impatience !

Pierre MARECZKO (stagiaire)
Lefaso.net

Portfolio

  • Chorale de Nouna
  • Chorale de Djibasso
  • Rémy Ky, Président du comité d'organisation
  • Pascal Toé, président des ressortissants des diocèses de Nouna et Dédougou à (...)
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Vos commentaires

  • Le 8 mai 2013 à 07:04, par la fille de l’autre En réponse à : Centenaire de l’église de Toma : En attendant décembre, les chorales ouvrent le bal

    EEEEEEEEEEEh où avez vous mis la chorale de Toma ?
    bon courage. Que Dieu fasse de cet evenement une réussite TOTALE

  • Le 8 mai 2013 à 10:21, par Cheicklamenace En réponse à : Centenaire de l’église de Toma : En attendant décembre, les chorales ouvrent le bal

    Ils sont venu avec des bibles et nous nous avons nos terres, ils ont dit prenez les bibles fermer les yeux et prié . Quand nous avons ouvert les yeux ils avaient nos terres et nous leur bible.... Desmond tutu

  • Le 8 mai 2013 à 11:58 En réponse à : Centenaire de l’église de Toma : En attendant décembre, les chorales ouvrent le bal

    Saura- t-on jamais la vérité sur le massacre des guerriers marka venus de Yé pour s’opposer à l’installation des missionnaires catholiques à Toma. Mon grand m’a raconté que ceux qui sont partis ce jour là pour le combat, peut être une centaine , deux cent ou plus ; quelques uns seulement sont revenus. Face à eux , il y avait une colonne de l’armée coloniale française qui a ouvert le feu avec des canons. Les cadavres ont été entassés dans certains puits à Toma.
    Pour la mémoire de ses héros dans nos mémoires collectives nous, voudrions savoir la vérité car les histoires racontées de bouches à oreilles comportent toujours des contre vérités.
    Toujours dans la mémoire collective des marka de Yé, l’église garderait à titre de trophées les armes et accoutrements des guerriers tombés au combat.Notre écrit loin de récriminer l’église cherche à rétablir dans la conscience populaire la vérité. Des inimitiés sont souvent fondées sur des faits non établis et se perpétuent de générations en générations.
    Nous pensons que cent suffise pour savoir la vérité.

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