1ère édition du Festival FIPAP : pour promouvoir l’intégration et la parenté à plaisanterie à Dédougou
La 1ère édition du Festival de l’Intégration et de la Parenté à Plaisanterie(FIPAP) se tiendra du 24 au 26 mai 2013 à Dédougou dans la province du Mouhoun. Les initiateurs de l’événement ont rencontré la presse le 1er mai à Ouagadougou pour présenter ce nouveau festival. Au menu de cette 1ère édition, des expositions et des défilés de mode. Des vedettes de la chanson et des comédiens nationaux et étrangers sont attendus à ce festival.
es conflits intercommunautaires sont récurrents dans la Boucle du Mouhoun. Des conflits qui mettent à mal la paix sociale. Et c’est pour rasséréner l’atmosphère à travers la parenté à plaisanterie, facteur de cohésion sociale que les promoteurs du FIPAP ont décidé de tenir la 1ere édition du festival dans cette partie du pays.
Un festival qui est une initiative de l’association Kawrane et de l’association Balafon dont les sièges sont respectivement à Ouagadougou et à Dédougou.
Selon le président de l’association Kawrane Mamoudou DIALLO, le festival entend promouvoir entre autres la parenté à plaisanterie, renforcer l’intégration sous- régionale.
Enfin, les organisateurs veulent à travers le FIPAP dynamiser l’animation culturelle dans la Boucle du Mouhoun tout en assurant la visibilité de cette localité.
Des humoristes et des vedettes de la chanson du pays et de la sous-région sont attendus afin d’apporter un plus à ce rendez-vous culturel. Les invités auront également droit à des expositions de tenues traditionnelles (Faso Dan Fani) et d’art culinaire.
Pour ce premier pas, le budget de l’événement non encore bouclé est estimé à 14 millions F CFA selon Yves BARRO de l’association Balafon. Les promoteurs attendent toujours l’appui de généreux partenaires. Le FIPAP a l’ambition d’être un événement sous-régional et se tiendra tous les 2 ans selon ses initiateurs.
Harouna MARE
RTB
Vos commentaires
1. Le 3 mai 2013 à 15:53, par Hièra En réponse à : 1ère édition du Festival FIPAP : pour promouvoir l’intégration et la parenté à plaisanterie à Dédougou
C’est très bien. C’est une très bonne initiative et j’en félicite les initiateurs de ce festival. Mais sachez que le conflit inter communautaire entre bwabas et peuls de Passakongo n’aura jamais de fin quoi qu’il en soit car la voie qui a été choisie pour le régler n’était pas de nature à apaiser les cœurs et à trouver un terrain d’entente. Au contraire elle a été celle de divorce irréconciliable. Si on voudrait vraiment que ce conflit soit réglé de façon paisible, il ne devrait pas y avoir d’emprisonnement d’un côté seulement. Du plus jamais bwabas et peuls de Passakongo feront la paix. Qui est bête ? Je pense même que ce n’est pas encore fini.