CDP/Tuy : Le parti reconnaissant à ses militants
Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) dans la province du Tuy, a fêté sa victoire le samedi 27 2013. A travers un meeting géant organisé par la direction provinciale de la campagne des législatives et municipales couplées de novembre 2013.
« Les élections législatives et municipales de novembre 2013 ont été une occasion pour notre parti de démontrer une fois de plus sa suprématie et son ancrage dans la province du Tuy », ainsi s’est exprimé Pascaline Tamini, directrice provinciale de la campagne. En effet, à l’issue de cette élection couplée, première du genre au Burkina Faso, le CDP dans la province du Tuy a engrangé des résultats satisfaisants. Il dirige toutes les sept communes de la province ; il a obtenu un député sur deux (n’eut été le mode de calcul de la proportion au plus fort reste, il aurait gagné les deux postes puisqu’il a multiplié pratiquement par trois le score de son poursuivant immédiat). Ce travail bien fait, la direction provinciale de la campagne l’attribue aux « hommes et aux femmes qui ont toujours fait confiance au CDP, le seul parti qui a un contrat et un programme avec le peuple burkinabé », à en croire Pascaline Tamini.
Le chef du village, les représentants des jeunes, des femmes et des personnes âgées sont passés, tour à tour pour réitérer leur engagement et leur soutien à leur parti aux côtés duquel ils se sont battus pour arracher des victoires. C’est pourquoi, les jeunes n’ont pas manqué de poser quelques doléances se rapportant aux opportunités de création d’emplois et d’auto-emploi.
L’occasion était belle pour le co-parrain de la cérémonie, le président de l’Assemblée nationale, Soungalo Ouattara, pour dire que « rien ne l’étonne pour ce qui concerne la province du Tuy ». Car, selon lui, « Houndé a toujours été le bastion du CDP, la référence, là où le parti a toujours remporté des victoires éclatantes, grâce à des hommes et à des femmes engagés, déterminés à aller toujours de l’avant ». Blaise Sawadogo qui représentait Assimi Kouanda, le Secrétaire exécutif national du parti, a tout simplement dit : « je suis venu, j’ai vu, et je rendrai compte ». Face à la « grande mobilisation du jour », le représentant d’Assimi Kouanda a tout simplement demandé aux militantes et militants d’entretenir la flamme de cette cohésion, de cette unité, de cet engagement qui a toujours permis d’obtenir les résultats « palpables qui parlent d’eux-mêmes, fruit d’hommes et de femmes engagés ». Ce meeting de remerciement a été l’occasion pour les militants venus de tous les villages de la province, de se remobiliser pour les prochains combats électoraux.
Séri Aymard BOGNINI
L’Express du Faso
Vos commentaires
1. Le 29 avril 2013 à 08:13, par Sylvain En réponse à : CDP/Tuy : Le parti reconnaissant à ses militants
Homme BWa, c’est une information ou une démonstration de ta passion ? Si tu parles des élestions couplées, c’était le 02 décembre 2012 et non novemvre 2013 qui n’est pas encore arrivé. C’est grave quand même.Je suis de la province et il ne faut pas exagerer les faits avec ces genres de fautes.
2. Le 1er mai 2013 à 08:10, par Yensebawobasso En réponse à : CDP/Tuy : Le parti reconnaissant à ses militants
Plus de 20 ans que le même parti gagne ! Mais quel type de victoire ? Et la majorité des populations de la province qui sont de véritables cultivateurs, eux ils ne font que s enfoncer dans la misère. Dites moi, en 1991, le sac d’ engrais NPK coutait moins de 5000FCFA aujourd’hui a près de 20000FCFA. Contrairement, le prix du kg de coton n’a varier que de quelques francs qui sont d’ ailleurs raffles par les multiples déclassements abusifs en 2e choix.
Les députes , eux le nombres de véhicules, des terrains construits, des projets s’accroît a chaque mandat de plus. Sachez le , que nous avons battus le pavée en tant qu’ élèves, lycéens pour asseoir ce nid d’abeilles démocratiques qui nous piquent aujourd’hui de partout comme si le Discours d’orientation politique du 2octobre nous avait dit que nous seriont maltraités a ce point. Nous avons grandi et observons sans voir notre part sortir du labeur collectif et nous n’ avons pas eu du travail malgré un saignement familial pour nous accompagner jusqu’à l’université. Le dialogue n’ a pas résolu le problème, que nous reste t il ? La révolte, la rébellion,....?