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Burkina-Côte d’Ivoire : Pour une fluidité du trafic et la libre circulation des personnes et des biens

Publié le lundi 29 avril 2013 à 02h51min

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Burkina-Côte d’Ivoire : Pour une fluidité du trafic et la libre circulation des personnes et des biens

Les ministres des Affaires étrangères du Burkina, Djibrill Bassolé et de la Côte d’Ivoire, Charles Koffi Diby ainsi que le ministre ivoirien de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly, ont passé en revue, le jeudi 25 avril dernier à Bobo-Dioulasso, le Traité d’Amitié et de Coopération entre les deux pays signé le 29 juillet 2008. Ils ont insisté sur la nécessité de promouvoir la fluidité du trafic et la libre circulation des personnes et des biens.

Réunis pour préparer la 3e conférence au Sommet des chefs d’Etats, les ministres ont décidé, en ce qui concerne la fluidité du trafic et la libre circulation des personnes et des biens, qu’un projet de protocole portant création d’un Comité conjoint sur le sujet soit examiné avec diligence pour sa signature lors de la rencontre des chefs d’Etats. Ils ont également proposé qu’un projet de décision conjointe portant sur la facilitation du commerce, des transports et du transit sur les corridors reliant le Burkina Faso à la République de Côte d’Ivoire soit signé entre les deux pays. Dans le domaine militaire et technique, les patrons de la diplomatie des deux pays ont émis le vœu qu’un projet d’Accord soit établi entre les Etats. En matière de lutte contre la criminalité ; de lutte contre la traite des enfants et pour l’emploi des jeunes, les relations devront être formalisées entre Le Burkina et la Côte d’Ivoire. Un Accord de coopération en matière de conservation des ressources naturelles partagées entre le Burkina Faso et la République de Côte d’Ivoire devra aussi voir le jour très prochainement.

Après avoir analysé la situation qui prévaut dans la sous région, Djibrill Bassolé et son homologue ivoirien ont salué l’intervention militaire de la France au Mali et l’action de la Cedeao dans cette crise. Porteur d’un message du président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, Charles Koffi Diby a été reçu dans la soirée du jeudi par le président burkinabè, Blaise Compaoré.

Pour la 3e conférence au Sommet des chefs d’Etats, les deux parties ont convenu qu’elle ait lieu au cours de l’année 2013. Les deux présidents prendront les mesures nécessaires pour accélérer la réalisation de l’autoroute Ouagadougou-Yamoussoukro et la réhabilitation du chemin de fer Abdijan-Ouagadougou-Niamey.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net

Communiqué conjoint-Réunion ministérielle-MAE-BF-CI
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Vos commentaires

  • Le 28 avril 2013 à 12:38, par lecoco En réponse à : Burkina-Côte d’Ivoire : Pour une fluidité du trafic et la libre circulation des personnes et des biens

    de toute façon on a des accords qui sont sans cesse signés avec la cote d’ivoire pour qu’enfin nos compatriotes voyagent comme des être humains sur les routes ivoiriennes. Mais Dieu seul sait s’ils continuent d’être traités comme des moins que rien une fois la frontière traversée. Si l’état ivoirien veut respecter les accords de libre circulation des biens et des personnes il faut faire un travail de fond sur le terrain avec les forces de l’ordre. Il fut des temps ou des Burkinabé qui n’avaient que de l’aspirine qu’ils ont acheté en pharmacie ont été traités comme des bandits de grands chemins transportant de la drogue. Ce qui fait que lorsque j’entends libre circulation des biens et personnes sur les routes ivoiriennes, je me crois dans un cirque. J’espère que notre gouvernement ne se fait pas complice de cette situation en signant des accords qui ne sont jamais respectés dans les faits. Quand vous voyagez sur les routes burkinbé et que vous avez vos papiers au complets, vous être tranquille. Dès lors que vous rentrez en Côte d’Ivoire, vous avez l’impression que vous étiez sur la lune et que vous venez de descendre sur terre. Cette situation n’a que trop durée et je voudrais que notre gouvernement soit ferme sur ces questions lorsqu’il signe des accords.

  • Le 28 avril 2013 à 17:24, par trillionaire En réponse à : Burkina-Côte d’Ivoire : Pour une fluidité du trafic et la libre circulation des personnes et des biens

    ahhh on est fatiguer de toujours entendre ces deux projets là

  • Le 28 avril 2013 à 18:20, par Vagabond En réponse à : Burkina-Côte d’Ivoire : Pour une fluidité du trafic et la libre circulation des personnes et des biens

    Bateau vient, vous vient, train vient, vous vient... Donc on ne va plus entendre cela quoi ? Bonne suite dans la coopération entre les deux pays.

  • Le 28 avril 2013 à 19:52 En réponse à : Burkina-Côte d’Ivoire : Pour une fluidité du trafic et la libre circulation des personnes et des biens

    Cela fait au moins 20 ans que la question de libre circulation des biens et personnes est évoquée. Mais, toujours autant de faux frais pour les camions qui vont et viennent au port d’Abidjan.

  • Le 29 avril 2013 à 07:53, par Le diplomate En réponse à : Burkina-Côte d’Ivoire : Pour une fluidité du trafic et la libre circulation des personnes et des biens

    La question de l’intégration sous régionale souffre du manque de volonté politique des dirigeants pour ne pas dire de leur mauvaise foi. Ou pour atténuer un peu, je dirai qu’ils n’en font pas un une priorité pour tant c’est un levier de développement non négligeable. Depuis ces deux pays existent, plusieurs accords ont été tentés en ce sens mais rien n’a considérablement changé dans la situation que vivent nos ressortissants burkinabé en Cote-d’ivoire.
    L’intégration se réalise facilement en passant par des étapes comme la coopération bilatérale. Mais si a ce niveau deux pays ne sont même pas en mesure de permettre a leurs citoyens respectifs de se côtoyer , de s’aider et de vivre dans un climat social apaisé, c’est très dommage. Et dans ces conditions on parle d’intégration sous ou régionale ?? Non. Je n’y crois pas maintenant
    Pour ce qui est spécifiquement du cas du Burkina Faso, il faut dire que le burkinabé a toujours été injustement dans ces genres d’initiatives car il est toujours un bon élevé en ce sens. L’hospitalité de ce pays ne lui a jamais été apportée de la reconnaissance par les autres, rien que de l’ingratitude. Voyez0vous quand un étranger est au BF, il n’a aucun problème avec la société, les autorités, la sécurité et autres,, mais lorsque tu te retrouve ds un autre pays, tu vis avec le stress de ne pas tomber sur les forces de l’ordre,,il faut que cela change.

  • Le 29 avril 2013 à 08:41 En réponse à : Burkina-Côte d’Ivoire : Pour une fluidité du trafic et la libre circulation des personnes et des biens

    Triste réalité au constat de la conduite de ces accords, comme l’a si bien souligné PSEUDO. Le policier, le douanier ou le gendarme Ivoirien qui est posté sur une route attendant un burkinabé pour lui soutirer de l’argent quelque soit le motif inventé ne sais que faire de nos accord. Il va même vous dire que lui n’étais pas avec un comportement de voyou si vous tentez de lui rappeler ce fameux accord. Le nombre de barrage doit être communiqué activement pour permettre aux usagers de la route de saisir qui de droit à tout moment pour signaler cette forme de violence et les agents fautifs doivent êtres punis et présenter la presse. En Côte d’Ivoire, on est pas libre sur les routes.

  • Le 29 avril 2013 à 10:14, par TIENFO En réponse à : Burkina-Côte d’Ivoire : Pour une fluidité du trafic et la libre circulation des personnes et des biens

    Evitons de faire du tonneau vide. Depuis la création de l’UEMOA en 1994, la libre circulation des personnes, biens et services a été retenue comme une super-priori. Que nos ministres s’attaquent plutôt aux causes qui entravent la mise en œuvre de ces directives. Il ne s’agit de nos « deux petits Etats » on doit parler de l’UEMOA, de la CEDEAO, de l’UA. Il s’agit d’une question de volonté et non d’une question de textes. Il y a pleins de traités et directives allant dans ce sens.
    « La libre circulation des personnes et des biens est la clé de l’intégration. Les Chefs d’Etat en ont conscience. Pour réussir l’intégration, il va falloir que les gens se sentent libres de circuler. Vu les pratiques sur le terrain, nous sommes partis pour une longue bataille » ; disait Monsieur Soumaïla CISSE, Président de la Commission de l’UEMOA (cf. SIDWAYA du 2 février 2007). Le problème n’est donc pas nouveau. Messieurs les ministres, ce qui est en cause, c’est leur entrée effective en vigueur.

    • Le 29 avril 2013 à 12:42, par Lakbé En réponse à : Burkina-Côte d’Ivoire : Pour une fluidité du trafic et la libre circulation des personnes et des biens

      Il faudra peut être supprimer l’une des deux pour être efficace ou restucturer l’UEMOA (BCEAO) pour quelle ne se concentre qu’à gérer la circulation de la monnaie fabriquée pour nous et laisser la CEDEAO faire le reste. Si deux personnes labourent en même temps et sèment en même temps dans un même champs des graines différentes, aurons-nous une double production ? une meilleure ? ou est-ce qu’aucune plante ne survivra ? Nous aurons des plantes qui vont pousser, lesquelles ? L’on ne sait pas, une meilleure production ? Non je ne pense pas, certaines plantes survivrons d’autres non, soit parce que l’espèce plantée est différente, soit parce que l’entretien ne sait pas fait correctement. Bref, cela explique la situation chaotique de l’intégration en Afrique de l’Ouest.

  • Le 29 avril 2013 à 17:27 En réponse à : Burkina-Côte d’Ivoire : Pour une fluidité du trafic et la libre circulation des personnes et des biens

    Bonjour et excusez d`être hors sujet sur cet article. Devait particviper à cette rencontre ministérielle entre la CI et le BF Mr Ibsen Koné, récemment nommé conseillé diplomatique du Président du Faso. Mr les journalistes, parlez-nous aussi de ce triste évènement qui est la mort accidentelle sur l’axe ouaga-Bobo de ce illustre jeune diplômate de notre pays arraché à la fleur de l’âge (42 ans). SVP !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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