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Hôpital national Blaise Compaoré : La visite « réconfortante » de l’ambassadeur Shen Cheng-Hong

Publié le jeudi 25 avril 2013 à 21h38min

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Hôpital national Blaise Compaoré : La visite « réconfortante » de l’ambassadeur Shen Cheng-Hong

Le nouvel ambassadeur de la République de Chine au Burkina, Shen Cheng-Hong, a visité ce jeudi l’Hôpital national Blaise Compaoré (HNBC). Accueilli à son arrivée par le directeur général du HNBC, Alexandre Sanfo, il passera en revue différents services de l’établissement public de santé ouvert officiellement le 25 octobre 2010.

Tour à tour, l’illustre visiteur et sa suite ont visité les services suivants de l’hôpital : les urgences médicales, la consultation externe, l’imagerie médicale ou le laboratoire, l’hospitalisation de la chirurgie et la gynécologie obstétrique.

A la fin de sa visite, le diplomate taiwanais se confie à la presse : « C’est la cinquième fois que je viens visiter cet hôpital et la première fois en tant qu’Ambassadeur. L’année passée, notre président a visité l’hôpital. Il est maintenant préoccupé par son fonctionnement normal. Avec la visite de ce matin, je me rends compte que l’hôpital Blaise Compaoré fonctionne normalement. De plus en plus, des personnes viennent se faire consulter et opérer ici ».

« J’espère qu’il va contribuer à la réduction des dépenses liées à l’évacuation des malades à l’étranger. Avec le personnel médical requis, l’hôpital Blaise Compaoré, compte tenu de la qualité des équipements, peut fournir les mêmes prestations que les meilleurs hôpitaux en Europe », a-t-il ajouté.

Niveau de fonctionnement de l’hôpital

« Cette visite nous réconforte. Elle nous fait penser que la Chine Taiwan se préoccupe toujours du fonctionnement de notre hôpital. Un hôpital qui a été construit avec leur soutien. Nous nous réjouissons que le soutien qu’ils nous ont apporté antérieurement se poursuive. Grâce à ce soutien, nous allons encore améliorer le fonctionnement de cet établissement », a indiqué pour sa part le directeur général de l’établissement, Alexandre Sanfo.

Des informations ont été données sur le niveau de fonctionnement de l’hôpital. Sont fonctionnels les services de médecine, de chirurgie, le laboratoire, l’imagerie médicale et la kinésithérapie. « Actuellement, nous avons le fonctionnement normal d’un hôpital. Nous demandons seulement à la population de venir. Et puis pour le reste, les médecins s’occuperont d’eux », assure le patron des lieux.

Le DG Sanfo a annoncé pour les prochains mois l’ouverture d’autres services, notamment l’ophtalmologie, l’odontologie, et la traumatologie. L’hôpital national Blaise Compaoré, assure-t-il, n’est pas construit uniquement pour les gens de Ouaga 2000, ni pour les riches, mais pour l’ensemble de la population. Le coût de la consultation à l’hôpital Blaise Compaoré est de 3000 F pour un médecin généraliste et de 5000 F CFA pour un médecin spécialiste.

Frais d’hospitalisation variables de 5 000 à 60 000 F

Les frais de d’hospitalisation vont de 5 000 F jour à 60 000 F CFA jour.

Dans l’optique de toujours assurer un meilleur fonctionnement de HNBC, Alexandre Sanfo a souhaité que la partie taiwanaise continue encore pendant quelques années à assister son établissement, le temps que les techniciens locaux se familiarisent davantage avec les équipements dont la gestion requiert une certaine expertise. Des doléances qui n’ont apparemment pas déplu au nouveau représentant de Taipei à Ouaga qui a exprimé la disponibilité de son pays à les examiner favorablement et à les intégrer dans les prochains projets si elles s’avèrent nécessaires et faisables.

L’ambassadeur Shen Cheng-Hong a également insisté sur la gestion de l’hôpital. Pour cet hôpital ce qui est vital, dit-il, c’est la gestion. « Ce ne sont pas les équipements. Si on a assez de ressources financières, on peut toujours avoir des équipements meilleurs, sophistiqués. Mais, ce qui est vraiment vital c’est la gestion. Si l’on ne peut pas faire de la bonne gestion de l’hôpital, l’on ne peut pas faire fonctionner correctement ses équipements, et ce ne sera pas un bon hôpital ».

Grégoire B. BAZIE
Photos : Bonaventure PARE
Lefaso.net

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