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Commune de Nébiélianayou : qui a pris les fournitures des élèves en otage ?

Publié le mercredi 24 avril 2013 à 19h44min

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Kantigui est stupéfait et continue de chercher des explications sur ce qui se passe dans la commune de Nébiélianayou, dans la province de la Sissili, à une trentaine de kilomètres de Sabou, sur la nationale n°1, route de Bobo-Dioulasso. En effet, Kantigui a appris qu’à deux mois de la fin de l’année scolaire 2012-2013, les élèves de l’école de cette commune n’ont toujours pas de fournitures scolaires.

Ce sont donc les parents d’élèves qui se sont saignés pour acheter les cahiers et stylos de leurs enfants. Pourtant, même si les parents devraient contribuer à la prise en charge de leurs enfants à l’école, l’Etat a promis de les soutenir, un tant soi peu, en dotant chaque élève du primaire d’un cartable minimum. Ce qui est incompréhensible, dans le cas de la commune de Nébiélianayou, c’est que cette fois, l’Etat, à travers le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA), a joué son rôle, en transférant, selon les informations de Kantigui, la somme de 3 403 400 FCFA (soit 2600FCFA/élève) à la commune, pour l’achat des fournitures à distribuer aux élèves. Mais, tenez-vous bien, il a été confié à Kantigui que la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Nébiélianayou a reçu des fournitures estimées à 400 000 FCFA (soit 305 FCFA/ élève). Le MENA aurait déjà envoyé une équipe d’inspecteurs techniques sur le terrain pour effectuer un contrôle. A ce qui se dit, l’affaire ne sent pas du tout bon. En effet, l’équipe d’inspection dépêchée de Ouagadougou, le lundi 22 avril 2013, a vu les fournitures toujours entassées dans le bureau de l’inspecteur de la CEB de Nébiélianayou, qui est embarrassé, car ne sachant que faire, vu que les enseignants ont refusé de prendre les fournitures, pour ne pas se retrouver dans des difficultés de partage, une fois dans leurs écoles. En tous les cas, Kantigui qui suit cette affaire de près, reviendra très bientôt, avec un article complet, pour situer les responsabilités et éclairer l’opinion, afin que l’on sache qui a pris les fournitures des élèves de la commune de Nébiélianayou en otage. Affaire à suivre donc.


Des démarches pour revaloriser le "Wemba", médiateur traditionnel en pays moaga

Dans ses pérégrinations, Kantigui a appris que le "Wemba" est, dans la tradition moaga, le médiateur, par excellence, du roi des Mossé, sa Majesté le Moogho Naaba. Le "Wemba" est le dernier rempart du pardon qui peut intercéder auprès de l’empereur des Mossé pour demander la clémence pour tout condamné et celui-ci doit accepter. Ainsi, note Kantigui, depuis son accession au trône, le "Wemba Liguidi", chef coutumier de Wemtenga, travaille à revaloriser le "Wemba", dans la tradition moaga. C’est dans cette optique que l’association Wemb’doogo fut créée en 2009, en vue de fédérer toutes les familles "Wemba" disséminées à travers les villages du terroir moaga. Ainsi, il est revenu à Kantigui que des démarches tous azimuts ont été entreprises par le "Wemba Liguidi". Dans le cadre de ces démarches, un voyage sera organisé, le samedi 27 avril à Yampa, village situé dans le canton de Niou, à une centaine de km de Ouagadougou. Un voyage de rapprochement et de partage de l’histoire des médiateurs du Moogho Naaba.


Le ministre Kouldiaty à la recherche de 115 milliards de F CFA

Kantigui est resté plein d’interrogations à la vue d’une carte du Burkina trônant, tel un trophée de guerre dans le bureau du ministre des Postes et de l’Economie numérique. Sur la carte, on découvre le tracé du futur réseau de fibre optique qui lierait 128 villes de notre pays. Selon certaines indiscrétions parvenues à Kantigui, le ministre Jean Kouldiaty ne finit plus de s’arracher les cheveux pour boucler le budget de ce projet estimé à 115 milliards de F CFA. La tâche s’annonce grande comme le mont Kilimandjaro d’autant plus que l’argent recherché ne sortira pas des caisses du Trésor national. Mais la fibre optique va rendre plus fluide la navigation sur Internet. Les spécialistes ont laissé croire à Kantigui qu’avec ce dispositif, une information sur « la toile » n’a que 3 secondes pour parcourir le Burkina entier. En plus, le projet du ministère ambitionne une connexion des centres hospitaliers, des banques, des postes des services de défense et de sécurité. Vivement la fibre donc !


Drame au large du Gabon

Une pirogue provenant du Nigeria a chaviré, en mars dernier, au large de Libreville, capitale du Gabon, avec à son bord 65 passagers clandestins, dont des Burkinabè. Une source de Kantigui a raconté comment la tragédie s’est déroulée : "Pour joindre le Gabon, en passant par le Nigeria, les victimes ont affronté la mer durant trois jours, avec une pirogue de fortune. Dans la nuit du mercredi au jeudi 21 mars 2013, des vagues soulevées par un vent pluvieux ont alors renversé la pirogue. Ce qui a fait 30 morts et plusieurs disparus". Il paraît qu’en voyant les corps, c’était choquant, car ils étaient très jeunes. Comme d’autres pays de la zone, le Gabon est loin d’être l’eldorado dont rêvent de nombreux aventuriers. Kantigui les invite à ne pas risquer leur vie, en empruntant des embarcations clandestines.


Province du Zoundwéogo : sale temps pour les institutions de microfinance !

Il est revenu à Kantigui que des bandits de grand chemin, sans foi ni loi, sèment la terreur dans la province du Zoundwéogo, depuis début 2013, en s’attaquant, à main armée, aux institutions de microfinance. Une dizaine de millions aurait été déjà emportée à la Coopec de Kaïbo, village situé à une dizaine de kilomètres de Manga, dans le mois de février, par des bandits. Le vendredi 19 avril dernier, c’était le tour de celle de Manga-Est, village situé à une trentaine de kilomètres de la "cité de l’Epervier", de recevoir la visite des malfrats. Ainsi, il a été rapporté à Kantigui que ces visiteurs inhabituels, armés de kalachnikov et vêtus de gilets pare-balles, après avoir mis en respect les occupants de la boîte, se sont emparés d’une forte somme d’argent. Kantigui qui partage les inquiétudes des populations ose croire que les services de sécurité, qui poursuivent les enquêtes parviendront à mettre, un jour, hors d’état de nuire, ces individus, afin de soulager les honnêtes citoyens.


La danse à l’honneur à Ouagadougou

Fouinant partout, Kantigui a appris que l’Ecole internationale de danse Irène-Tassembédo (EDIT) commémorera, à sa façon, la Journée internationale de la danse, le 29 avril prochain. Cette journée, faut-il le rappeler, a été instituée par l’Organisation des Nations unies pour la science, l’éducation et la culture (UNESCO). A l’occasion, un méga cours de danse gratuit sera donné par la patronne de l’EDIT, Irène Tassembédo et ses assistants. Ouvert au public, ce cours aura lieu dans l’enceinte du stade municipal de Ouagadougou, le 29 avril 2013 entre 17h à 18h 30. Aussi, a-t-on communiqué à Kantigui, que cette journée sera clôturée à travers des spectacles géants de danse, qu’abritera l’Institut national de la jeunesse, de l’éducation physique et du sport (INJEPS).


Le CPN/NZ s’active pour la Journée mondiale de la liberté de la presse

Il est tombé dans les oreilles de Kantigui que le Centre national de presse Norbert-Zongo (CNP/NZ), comme à l’accoutumée, commémore cette année la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai 2013, sous le thème : « Du droit à la responsabilité sociale du journaliste ». Selon les sources de Kantigui, le programme de cette commémoration prévoit des panels sur plusieurs thématiques, telles « Sécurité des journalistes et impunité », « Images choquantes » et « Images horribles ». Des sujets d’intérêt qui seront développés par d’éminentes personnalités. Kantigui a également appris qu’à la faveur de cette célébration, il sera procédé à l’installation du conseil d’éthique et de déontologie de l’Observatoire burkinabè des médias (OBM) et au lancement du Prix de la meilleure journaliste 2013. Aussi un tournoi de football sera-t-il organisé. L’objectif recherché par les organisateurs à travers ces activités, retient Kantigui, c’est de sensibiliser d’une part, la presse pour une meilleure connaissance de la responsabilité sociale du journaliste, et d’autre part, les décideurs et les acteurs concernés, à la nécessité d’améliorer la sécurité de l’information.


La lutte en attraction à Pankélé, le samedi 27 avril prochain

Il a été rapporté à Kantigui que les anciens champions de lutte traditionnelle de Pankélé, village de la commune de Toma, conscients du rôle fédérateur du sport en général et de la lutte traditionnelle en particulier, ont décidé de s’unir pour organiser un tournoi de lutte. Ce tournoi qui est à sa 4e édition vise, entre autres, d’après les sources de Kantigui, la cohésion sociale, la promotion de la lutte traditionnelle et la préservation de la culture. Et à en croire le président du comité d’organisation, Denis Charles Bayané, d’ailleurs président de l’association des jeunes lutteurs de Pankélé, l’édition 2013, prévue pour se tenir le samedi 27 avril prochain, connaîtra beaucoup d’innovations. Outre le gala de lutte qui mettra en vedette les vétérans, le nombre de lutteurs en lice sera revu à la hausse et les prix revalorisés.


Des journées culturelles en vue à Pouni

Kantigui a ouï dire que les Journées culturelles de la commune de Pouni (JCCOP) auront lieu les 11 et 12 mai 2013, sous le haut patronage du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao. Aussi, Kantigui a-t-il appris que le programme des festivités prévoit, entre autres, des animations culturelles, une exposition de produits locaux à savoir, de la sculpture, de la vannerie et de la poterie et des activités sportives (lutte traditionnelle et course cycliste féminine). Et selon les informations de Kantigui, les promoteurs sont déjà à pied-d’œuvre pour assurer la réussite de la manifestation, qui est à sa deuxième édition. Les filles et les fils ainsi que tous les amis de la commune de Pouni sont attendus à cette manifestation qui fait la fierté de la province du Sanguié.

KANTIGUI

Sidwaya

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